Welcome
Soyez nos complices dans l'érotisme, la tendresse, la poésie, l'humour....
Contact perso: voir "contact" en bas de page
Vous êtes actuellement
à vouloir entrer ...
1Il y a personne(s) sur ce blog
(click to enlarge)
Un volet claque au vent
Les roses se fanent
L’horloge s’est arrêtée
Les miroirs ont des rides
Et la vie engoncée ne respire
Que par ces manques en haleine
Lorsque tu n’es pas là
Quelle que soit la saison
Il fait nuit
Il fait froid
Il fait pluie
Il fait gris
Je deviens cette absence :
Matrice engrossée de vide
Recluse dans cet éloignement
Où l’éternité s’enlise
A l’errance des jours
Alors…
J’écris
Le bruissement du bonheur dissident
L’espace inhabité
La couche incurvée sous un seul corps
Et la nuit brisée à l’ornière du néant
J’écris encore
La déchirure, l’incomplétude
Et ce manque décisif au ventre de l’instant
Comme une trahison
Semblable à l’abandon
Ton absence est un soleil éteint…
(Elise)
Quoi de plus vivifiant que de sortir dans le jardin complètement nue par des températures négatives ?
Le bout des seins se raffermit, la peau prend des couleurs, les muscles se contractent et les voisins voyeurs, frustrés de ne plus rien avoir à mater depuis la fin de l’automne, reprennent goût à la vie.
Evidemment, un bon grog chaud à l’issue de la séance est recommandé !
Moins 3°C ce matin-là. La neige était hélas
déjà toute fondue et le bonhomme de neige
ne bandait plus.
(click to enlarge)
A l'orée de mon sexe oblong ta langue épelle l'alphabet des plaisirs.
J'aime ses confidences de bouche à lèvres comme autant de divulgations qui m'effilochent puis me décousent peu à peu.
Mon Dieu ! Comme tu la manies bien cette langue dans ce parler muet qui n’appartient qu’à toi seul …
J’en aime le dialecte subtil qui me transporte vers une contrée aux mille merveilles.
J'adore son phrasé aléatoire qui désorganise l'heure au mitan de mon corps.
Tantôt sa régularité de métronome me pourfend aux rives envoûtantes du désir,
tantôt ses digressions acérées s'immiscent en diphtongues vers l’épicentre profane et me voilà susurrant des ‘’oh’’ et des ’’ ha’’ au hiatus de la jouissance.
Savamment, patiemment, tu me cisèles, me captives, me captures, jusqu'à faire éclore dans une offrande ostentatoire le corail de ce bourgeon effronté.
Mes doigts devenus fous agrippent tes cheveux et plaquent ta bouche contre lui. Je veux sentir encor et encore tes lèvres me lécher, me boire, m’aspirer, me convulser, me brûler et m’envoler toujours plus haut.
Consomme moi,
Consumes-moi
Ereintes- moi jusqu’à l’extase éblouie de mon corps arqué …
Pénétrerai-je le mystère
D’une chair a l‘âme gagnée
Comme une eau fraîche que l’on tire
Avec lenteur du fond du puits
Tu te recouvres d’une buée
Qui dissimule ton sourire
Mes doigts possèdent le secret
De t’éveiller, de t’épanouir
De te perdre avant de dormir
Comme une enfant dans la forêt.
René Guy Cadou
( Hélène ou le règne végétal )
Novembre 2024 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | ||||||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | ||||
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | ||||
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | ||||
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | |||||
|
Commentaires