SANS DESSUS......DESSOUS.......

Combien de fois sur les visio-chats ou les forums ne nous a-t-on pas demandé si nous étions "bi" ! Afin de ne plus avoir à sans cesse reposer la même…
Ven 3 jui 2009 15 commentaires
to "bi" or not to "bi", libertine ou pas, c'est vrai que les esprits ne s'ouvrent pas forcément aussi facilement qu'on voudrait bien le laisser paraître
j'aime bien cette façon que vous avez de dire les choes .. tout simplement :-)
Bon week end à vous  
Vallis - le 04/07/2009 à 18h34
moi je dirai que je ne comprends pas pourquoi on devrait se justifier d'être bi ou non, d'être lesbienne ou non, d'aimer le sexe ou non. pourquoi doit on se justifier de tout dans notre société? Elise tu dénonces les dérives de la bonne pensée de notre société qui ne laisse pas de liberté aux gens de s'aimer comme ils l'entendent mais moi je dénonce aussi les exigences des obsédés du sexe qui veulent absolument que pour être catalogué bon ou bonne partenaire sexuel (le) il faut justifier de pratiques hors du commun, car sinon à leurs yeux ces personnes non adeptes passent pour des ringardes.  Comme si le plaisir de l'érotisme que chacun peut se donner à vivre résider uniquement dans le suivi de modes. Comme si chacun ne pouvait pas inventer son propre monde érotique et le faire partager avec sa personnalité et ses envies. Ainsi en ce moment par exemple est-il trés à la mode pour une femme de dire qu'elle aime les pratiques lesbiennes.  Je suis désolée mais ce conditionnement ne me va pas plus que celui qui consiste à nous dire que le sexe c'est mal, je n'aime pas les extrêmes dans aucun des cas.

Je trouve que tu as bien fait de faire cet article qui a le mérite d'être franc dans une jungle d'hypocrisie.

Baisers à vous

Armandie
armandie - le 06/07/2009 à 11h02
résidait et non "résider" pardon pour la faute
armandie - le 06/07/2009 à 11h03
Evidence, mais qui échappe à tant de personnes.
Nous vivons à l'ère de la classification, de la nomenclature, du questionnaire, des sondages et de la codification.
Noir ou blanc, il faut choisir, et le pastel est proscrit.
Pourtant, le plaisir est conçu comme la palette du peintre, mélange de couleurs multiples, du rouge sang de la passion sauvage au vert pâle de l'amour buccolique.

Où commence le bi ?... à mi-chemin entre l'hétéro et l'homo, ou bien 10% ?... Gardons-nous de répondre à cette délicate équation...

Baisers complices à tous deux, sans distinction !
Sultan - le 06/07/2009 à 11h54
Merci Armandie, nous sommes bien sur la même longueur d'ondes. Le "bi" devient pour certain(e)s une mode qu'il faudrait suivre, ce qui est un comble !
Bien vu aussi, Sultan. En fait de "bi", nous sommes au régime bi-naire de l'informatique qui ne comprend que le 0 ou le 1. Pas de nuance, la porte ne peut-être que fermée ou ouverte, jamais entrouverte ! Or, en matière d'érotisme, c'est tout le contraire mais ça gêne beaucoup de gens de ne pas parvenir à nous "étiqueter".
Elise et Marc - le 06/07/2009 à 13h24