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L'amour est enfant de bohème qui, dit-on, ne connaît pas de lois.
Cependant, dans ses expressions conventionnelles ou bien à travers ses variations baroques, d'un seul regard on le reconnaît...
Hauts comme trois pommes, « ces petits bouts de culs » savent détecter sans faille tous ces petits riens qui en disent si long sur ce sentiment.
En ce jour symbolique de Saint Valentin, nous leur donnons la parole pour vous souhaiter le meilleur de l'amour et ce, à chaque jour du calendrier !
'' Quand on aime, même la manière de dire un prénom est différente ''
'' L'amour c'est quand une fille se met du parfum et un garçon de la lotion à barbe et puis qu'ils sortent ensemble pour se sentir ''
'' L'amour c'est quand maman fait du café à papa et qu'elle y goûte avant de le lui donner pour voir s'il est bon''
'' L'amour c'est quand maman, pour faire plaisir à papa lui fait des gâteaux aux « bibittes » de chocolat ''
'' L'amour c'est ce qui est dans la maison à Noël quand on a fini d'ouvrir les cadeaux et qu'on écoute ''
'' L'amour c'est de voir mon papy regarder toujours ma mamie même qu'elle a plein de rayons de soleil tout autour des yeux''
'' On ne doit pas dire je t'aime si c'est pas vrai mais quand c'est pour de vrai, on doit le dire beaucoup... mais les gens ils oublient çà ''
Illustration: Tableaux de BOUGUEREAU
Il faisait beau, il faisait chaud, nous l'étions aussi...
Les sismographes se sont très vite affolés
L'épicentre était dans ce champ où nous étions allongés nus.
Soudain, une secousse nous souleva
Tandis qu'une coulée de lave se répandait sur ton ventre
Inondant bientôt ton nombril...
J'y pointai alors la langue
Et rejoignis tes lèvres
Dans un long baiser sulfureux...
(Marc)
Notre promenade écourtée par l'air glacial et le vent cinglant, nous retrouvons la vieille maison de campagne blottie entre les vignes.
Transis et les joues rougies comme des pommes d'api, nous en franchissons le seuil, heureux de retrouver toutes ces vies inscrites dans la mémoire de la pierre.
Le feu virevolte dans la cheminée en dessinant sur les murs d'étranges ombres ondoyantes.
En toute hâte, nous réchauffons nos mains devant l'âtre et peu à peu gagnés
par sa chaleur, nous nous dénudons jusqu'à n'être plus que deux silhouettes ténébreuses se découpant dans l'échancrure de braise.
Tu m'enlaces alors si étroitement que ton parfum se décalque sur ma peau comme un sortilège.
Puis, relâchant ton étreinte, tu fais lentement glisser sur mes yeux le bandeau rouge qui retient ma chevelure.
Ignorante de l'inflexion que tu vas donner à ton geste, analphabète de son ellipse, aveugle de sa trajectoire, je lape l'instant tendu au cordeau de l'attente.
Sous la pulpe de tes doigts qui me feuillettent, je relis en braille chaque page de ce corps en partance : encore mien et déjà
autre...
Mes jambes fléchissent, mon ventre se creuse, mes reins se cambrent et mes cuisses s'écartent inexorablement sous la palpitation écarlate de ce désir qui m'entaille ; là où je suis deux.
L'espace se contracte et le temps bouleversé s'ajuste aux variations énigmatiques de ton désir.
A tâtons je te cherche et mes gestes maladroits ne happent que le vide.
Et toi : tu joues à me faire languir, tu m'assoiffes, tu m'embrases à distance.
Je te sens rôder à l'orée de mon corps fourbu que tu apaises par
une caresse dont la furtivité sème autant de plaisir que de frustration.
Tes lèvres viennent enfin me délivrer et nous chavirons dans le
gémissement des escarbilles qui fusent.
Et sur mes yeux, le bandeau rouge de nos noces flamboyantes...
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