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Le point commun entre Mona Lisa et moi, la chaise en paille, c'est que nous avons toutes deux inspiré de grands peintres
!
MOI par mon ami Vincent
Pas comme cet imbécile de canapé, favori des psychanalystes et des secrétaires en mal de promotion, dont les représentations graphiques se bornent à quelques photos minables dans le catalogue IKEA.
Mes "occupants", Elise et Marc, parfois violents dans leurs ébats m'ont maintes fois secouée au point de me faire perdre
l'équilibre mais j'aime ça. D'autant que juste après, ils me font l'honneur de figurer sur quelques-unes de leurs photos où, croyant se servir de moi comme faire-valoir, c'est exactement le
contraire qui se passe !
Encore MOI (et Elise)
Toujours MOI (et Elise)
Tous ces batifolages finissent par m'user...
Dites, vous ne connaîtriez pas un bon rempailleur ?
"Et quel crime est-ce donc de se mettre à son aise,
Quand on est tendrement aimée, - et qu'il fait chaud ?
On est si bien tout nu, dans une large chaise !
Croyez-m'en, belle dame, et, ne vous en déplaise,
Si vous m'apparteniez, vous y seriez bientôt.
Vous en crieriez sans doute un peu, - mais pas bien haut"
Extrait de "Namouna" Alfred de Musset
J'aime cette inclinaison des nuques
Et leur souplesse de tendre roseau
Quand l'aquilon de nos souffles mêlés
Exhale les senteurs enivrantes
De ces terres profondes
Où soudain tout chavire
Par la magie du seul baiser
Calices de corail
Nos lèvres tremblantes
S'habillent de velours
Pour se goûter sans fin
Et communier encore
Dans ce profond désir
Echarde écarlate
Fichée en nos coeurs
Et le voyage vers l'éternel retour
Commence en cet abîme chaud
Comme un oubli
De la désespérance
Comme une seconde vie
Là où tout se dit
En se taisant...
(Elise)
Ces deux petits boutons de rose avaient bourgeonné en catimini puis poussé en boursouflures arrogantes sur mon torse d'enfant.
Je me souviens de mon désarroi d'alors face à ce bouleversement qui colonisait mon corps nubile, allongeant ma silhouette et arrondissant mes hanches en de nouvelles rives convexes comme pour mieux endiguer à chaque mois la source sanglante surgie au creuset de la fêlure virginale.
Je devenais femme et je n'y avais pas été préparée...
Puis ce fut le rituel du premier soutien gorge gonflant mon buste comme une figure de proue indécente sur laquelle se posait le regard furtif des hommes ; celui là même qui me mettait en danger.
Dès lors, j'ai voulu oublier ces seins de convoitise, j'ai refusé de les investir d'un quelconque potentiel érotique.
Plus tard, à l'heure des premières promiscuités, j'ai même détesté toutes ces mains masculines qui, invariablement, n'avaient de cesse que de vouloir pétrir ces protubérances charnues, croyant en cela détenir le sésame de ma reddition...
Par quel miracle ce premier petit bout d'homme, cette part de ma chair germée en mon ventre a su, de sa petite bouche affamée et gourmande redonner vie à ces seins ?
Et ton amour a parachevé cette œuvre de réconciliation : avec patience et délicatesse tu m'as rendu ces seins exilés...
Tes caresses ont lentement réchauffé mes seins de glace.
Alors je t'ai signé un blanc-seing sur la page blanche de mes seins.
J'ai apprivoisé tes mains lorsqu'elles empaument ces fruits vermeils pour une tendre cueillette printanière,
J'ai goûté la douceur de tes lèvres suçotant leur pointe et par toi, j'ai découvert la sensualité de ces sentinelles écarlates dressées sous ta langue, rebelles et conquises à la fois.
Mais vois tu, je crois que ce je j'aime par-dessus tout, c'est lorsque ta tête encore enivrée d'amour, s'endort sur ma poitrine : là, juste à l'orée de mon cœur ....
Ultimes lueurs crépusculaires comme un lent basculement vers d'autres ailleurs : là même où se tisse l'intime au canevas de la nuit.
Bordée de pénombre, nimbée de mystère la vie y palpite dans un infini bruissement qui convie le murmure et invite le subtil.
Heures feutrées de la divulgation des secrets charnels et spirituels.
Ma peau bouleversée frissonne déjà dans ce frêle écrin de soie qui, lentement glisse sur mes jambes dans une mue éclaboussée d'émois.
Sous la caravane de tes doigts qui me tiennent suspendue, funambule haletante sur le fil du désir, mon âme se fait infante promise à ton destin.
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