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ET LE RENVOI VERS DES SITES PORNOS QUE LE SITE NOUS IMPOSE 
UN SEUL MOYEN : LES BLOQUER EN INSTALLANT
LE LOGICIEL  "ADBLOCK PLUS " GRATUIT
   



 

 



 


 

elisetmoi

Chère Edvige,

Qu'est-ce-que j'apprends ? Tu ne t'intéresses plus à nos orientations sexuelles ? Que se passe-t-il ? Un passage à vide, une baisse de libido ? A moins que quelqu'un ne t'ai fait la morale en t'expliquant que ce genre de choses ne te regardait pas ! Oui, c'est sûrement ça, nous te connaissons trop bien, toi qui a visité des centaines de fois notre blog ainsi que tous ceux de nos voisins, pour savoir que tu es une coquine et que tu as depuis longtemps noté sur de petites fiches les moindres détails de nos batifolages amoureux en même temps que bien d'autres renseignements...

Cela dit, ma cocotte, tu aurais quand même pu nous laisser au moins une fois un commentaire. Or, jamais le moindre petit mot. Je sais que ta qualité principale est la discrétion. Mais, comme le disait le regretté Pierre Dac:

"Donner avec ostentation, ce n'est pas très joli ; mais ne rien donner avec discrétion, ça ne vaut guère mieux"

Alors, nous comptons sur toi pour nous donner de tes nouvelles, ne serait-ce que pour nous laisser    l'illusion que Big Sister n'est pas encore tout à fait Big Brother.

Cordialement

Dimanche 21 septembre 7 21 /09 /Sep 18:31
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi
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Mordant
Cuisant
Cinglant
Le fouet sait aussi se faire caresse
Ne laissant dès lors
Sur le cuir de ses lanières
Que quelques taches de rosée
Le manche fiérement dressé
Vers d'indicibles ivresses


Samedi 20 septembre 6 20 /09 /Sep 08:45
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : BATIFOLAGES
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Yeux bandés
Agenouillée
Baillonnée
Yeux bandés
Menottée
Pour mieux entendre
Le martinet siffler
Puis laisser le bourreau
Lécher ta croupe zébrée

(Marc)


Vendredi 19 septembre 5 19 /09 /Sep 08:11
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : Couples libertins
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J'avais imaginé tes mains longtemps avant de te rencontrer, un peu comme on rêve de colombes et de liberté...

Depuis l'enfance elles t'annonçaient : futur gravé au creux de mes paumes ou bien destin tatouant ma ligne de cœur : qui saurait dire?

D'autres mains ont précédé les tiennes qui ont désaltéré ce corps adolescent brûlant d'une fièvre nouvelle. J'ai voyagé au rythme de leurs doigts obsessionnels qui, d'autorité, prétendaient me domestiquer. Certains l'ont cru : glorieusement convaincus qu'ils me possédaient tandis qu'ils ne faisaient que me côtoyer.

 Et moi, je continuais à rêver tes mains comme on rêve de partance ...

 Puis tu es arrivé : sur la pointe du cœur, à pas feutrés , presque incognito. J'ai deviné ta présence  tel un parfum discret dans l'amble de mes pas...

 C'était un soir d'hiver, de froidure et de désolation.

Le feu crépitait dans la cheminée aux bûches gémissantes. Attablés face à face nous parlions de la vie et de tous ces petits riens bruissants et chacun se disait ainsi : du bout des cils ,avec cette pudeur voilée des découvertes perlées.

 A la sortie du restaurant, le vent glacial nous a happé dans un tourbillon de feuilles mortes. À cet instant précis, à travers l'épaisseur du manteau, j'ai  ressenti l'écho assourdi  de ta main dans mon dos.

Et soudain l'hiver a fui.

 Cette main là , ta main, je l'ai reconnue immédiatement : germée en pays d'enfance, grandie au verger de jouvence : elle venait d'éclore sur ma terre essartée et je lui offrais déjà le droit de l'ensemencer...

Je me souviens de tes mains d'alors : timides et espérantes, pudiques et fébriles à la fois.

Je me souviens de leurs ellipses suggestives sur ma peau de désir et d'attente. Je me souviens de ce frémir d'aimer ânonnant le syllabaire des incursions liminaires.

Je me souviens de tes mains lorsqu'elles ont rejoint les miennes et de leur danse ourlée de lumière.

Je me souviens de nos doigts fléchis puis entrecroisés et de leur duo muet qui faisait déjà l'amour par procuration.

 Les ans n'ont pas usé tes paumes pas plus qu'il n'ont assagi le frisson ni tempéré l'ardeur de tes caresses aux arpents de mon corps.

 Caracolent les jours dans la farandole des saisons : tes mains d'infinitude écrivent toujours la liberté, le bonheur d'être et l'espoir embelli.

 Que mon « Demain » demeure entre tes mains...

 (Elise)


Mercredi 17 septembre 3 17 /09 /Sep 02:26
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi
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Il ne vous aura pas échappé que nos articles vraiment très éclectiques traitent parfois de sujets très sérieux. C'est ainsi qu'en ce début de semaine, nous avons choisi de nous pencher sur l'énigmatique concept du "flux tendu" si souvent évoqué par nos éminents économistes à travers divers médias.

Qu'est-ce que le "flux tendu" ?

Dans le principe du flux tendu, la production est "tirée" par la demande et non par l'offre: il faut produire puis livrer sans délai ce qui est demandé.

Ce système exige une coordination très poussée entre les partenaires et peut poser des problèmes en cas d'incident à un point ou un autre en coupant momentanément le flux.

Afin d' éviter les ruptures en "aval" il convient donc de faire preuve d'une grande réactivité.

Seul un abonnement au flux RSS de notre blog permet de découvrir les mises à jour du flux tendu de Marc et la manière dont Elise va l'appréhender. Alors, n'attendez plus !

Le "flux tendu", assez souvent confondu, on peut le comprendre, avec le "développement durable"

Lundi 15 septembre 1 15 /09 /Sep 16:25
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : BATIFOLAGES
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Une voile en partance sur l'échine des vagues ...

La rose des vents ébouriffée dans ma chevelure

Le vol d'un goéland comme une blessure

Dans la rumeur salée

 Et la plage esseulée se fiance au désert  

Sous l'écho des pas enfouis...

 

Que deviennent 

 Le soupir de l'écume qui se meurt ?

L'hymen de la mer et du ciel  par delà l'horizon ?

 

Vers quels ailleurs s'envolent

Les rêves des châteaux de sable défaits ?

 

Je ne sais pas.

 

Prends moi dans tes bras ...


( Elise ) 

Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 19:10
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi
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 « Mon alphabet pour que tu croies
Que je suis là quand je te quitte
Ma symphonie dans ton jardin
La mer dans ta rivière close
L'aigre parfum de mon destin
Sur le delta d'où fuit ta rose

L'odeur canaille de ta peau
Tendue comme un arc vers sa cible
Quand pointe de mes oripeaux
Le point de mire inaccessible
Du feu pour le bel incendie
Que j'allumerai à ta forge

Et moi qui ne suis pas régent
De tes propriétés câlines
J'irai comme l'apôtre Jean
Dormir un peu sur ta poitrine
J'y verrai des oiseaux de nuit
Et leurs géométriques ailes
Ne pourront dessiner l'ennui
Dont se meurent les parallèles »


Extrait de «  Géométriquement tien »

 Léo FERRE

Mercredi 10 septembre 3 10 /09 /Sep 01:07
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : BATIFOLAGES
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Nombreux sont ceux qui connaissent le blog d'Elise: bientôt 1 300 000 visiteurs !
Plus rares sont ceux qui ont entendu parler de son bloc, oui, je dis bien son BLOC !
Il s'agit pourtant de son sport favori qui lui permet de se maintenir en forme et de garder à la fois
cette silhouette svelte et cette musculature ferme qu'on lui connaît.
Inventée par un certain Sisyphe dont il est fait mention dans l'Iliade et dont, des siècles plus tard, Albert Camus se fit l'écho, cette activité physique remise à la mode par une Elise passionnée de mythologie grecque consiste à pousser un gros bloc de pierre vers le haut d'une pente puis à le laisser retomber pour recommencer autant de fois que possible... L'exercice est certes difficile et exige un entraînement régulier mais quelle satisfaction quand on y arrive !
Nous voyons ici Elise en plein effort... en principe on n'a besoin que de sa propre force mais il n'est pas interdit de se faire aider et il est fréquent qu'un promeneur, sur le coup un peu surpris, ne finisse par proposer un petit coup de main...
Si le BLOC D'ELISE vous intéresse, faites-le savoir car plus il y aura de "membres" inscrits et plus ce sera amusant....
Le nom du club sportif ?  OVERBLOC...mais vous aviez deviné, je pense !  

(Marc, bloc-entraîneur)

Elise en plein effort
Lundi 8 septembre 1 08 /09 /Sep 15:57
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : BATIFOLAGES
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Nous voilà contaminés par Ile  (si ce n'est déjà fait : allez de ce pas visiter leur Blog : « Libertango »  et vous danserez la vie sur de bien belles arabesques...)

Alors... en attendant que les sommités scientifiques trouvent enfin le vaccin qui éradiquera cette dangereuse  pandémie des questionnaires, nous nous sommes prêtés au jeu.

Ainsi, avons nous glissé nos petons respectifs dans des chaussons Roses et Bleus  pour ne pas faillir à l'arbitraire institutionnel entre garçon et fille ...

Avec toutes nos excuses anticipées envers les choux, les roses et les daltoniens non pris en compte ...

 


Si j'étais un sous-vêtement ...

 Elise : Un collier de fleurs de tiaré ... porté sur les hanches.

  Marc : un string noir porté par Elise...

Si j'étais un sex-toy ...

 Elise : Le mental : source inépuisable sans laquelle l'érotisme n'existerait pas...

 Marc : un godemiché à énergie solaire

 Si j'étais un fantasme ...

 Elise : Vivre uniquement d'amour et d'eau fraîche.

 Marc : Faire l'amour à quatre ... les trois autres étant des femmes bi !

 Si je devais faire l'amour avec un animal...

 Elise : Il ne saurait être que mythique : mi humain, mi animal.

Le bon compromis : un Centaure.

 Marc: Une femelle Bonobo : on les dit très douées !

 Si je devais te dire quelque chose à l'oreille pendant l'amour

 Elise : Merci  pour tous les bonheurs que tu me donnes...

 Marc:   Ouiiiiii...continue !

 Si j'étais Clara Morgane mais avec mon cerveau actuel...

 Elise : A vous de résoudre l'équation... ( fastoche, non ?!)


Marc : Je me masturberais sur-le-champ pour connaître enfin un orgasme féminin !

 Si j'étais une zone érogène

 Elise : Cette minuscule zone située à droite dans le cou : déclic et décollage immédiat assurés ! ...

 Marc:  Les fesses

 Si j'étais un détail absolument irrésistible

 Elise : Un certain sourire de Marc lorsqu'il me regarde...

 Marc: Un grain de beauté que seuls les intimes connaissent...

 Si j'avais une morale sexuelle

 Elise

« Jouis et fais jouir ; sans faire de mal ni à toi, ni à personne : voilà je crois toute la morale »

             (Chamfort )

Marc

«  Jouis : il n'est pas d'autre sagesse

  Fais jouir ton semblable : il n'est pas d'autre vertu »

             (Etienne de Sénancourt)

 Si je me réveillais demain sans vagin ou pénis

 Elise : J'intenterais un procès à Dieu : et inutile de plaider une erreur de... Genèse !

 Marc : Il me resterait (entre autres) la langue et les doigts pour  la faire jouir !

                                                                   

Vendredi 5 septembre 5 05 /09 /Sep 18:33
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : BATIFOLAGES
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Lorsque j'ai ouvert la porte, tu lisais, étendu nu sur le lit. Je n'apercevais que tes doigts alignés sur le fil de la reliure : sagement regroupés comme des oiseaux prêts à migrer.J'imaginais ta nuque nichée dans les rondeurs duveteuses des oreillers, ton visage grave et ton regard de partance.

 Je me suis avancée vers toi en silence ; presque cérémonieusement. Je crois que c'est l'aura de mon parfum qui a trahi ma présence. J'ai vu le livre s'abaisser lentement puis choir brutalement sur le plancher et je me souviens encore de ton expression sidérée me découvrant juchée sur de hauts talons, le visage masqué par un loup et la taille ceinte d'un porte jarretelles hissant haut sur la cuisse le voile noir de bas à couture .

 Derrière mon loup, j'épiais ton souffle émietté...Tu semblais intrigué de me voir ainsi : enveloppée de mystère et de silence. Tu as voulu m'attirer à toi mais j'ai esquivé l'irréversible étreinte.

« Chut... Ne bouge pas » t'ai-je alors murmuré.

 Ce soir tu ne pourrais que me respirer et me réinventer derrière mon masque et dans l'interstice des ajours de dentelle.

Cette nuit tu allais être l'objet de mes fantaisies car j'avais fait le pari de t'initier à d'autres dimensions et celui de te convertir à d'autres apesanteurs...

D'évidence, tu acceptais ce renversement des rôles ; visiblement excité par ce jeu nouveau. J'ai savouré avec volupté le tourment de « ton » attente au creuset muet de tous les possibles. A distance,  je me suis rassasiée de toi  ainsi livré : soumis, impatient et curieux...

J'ai bu ton âme et distillé ton cœur  dans cet occulte qui nous reliait : en deçà de la parole, au-delà des mots...

 Q uand je t'ai menotté, une vague de frissons a ricoché sur ta peau et j'ai ressenti tous les fantasmes que cet entrâvement libérait dans ta tête. Paradoxalement, alors que cette soumission semblait être délivrance pour toi, j'expérimentais à la fois la griserie et le lest du nouveau pouvoir dont tu m'investissais.

 Une pulsion carnassière m'a soudain submergée et j'ai eu furieusement envie d'abuser de ton corps, envie de rendre cette machine musculaire esclave de la faim ogresse surgie au creux de mon ventre.

 Mais c'était trop facile, trop fulgurant, trop évident .

Je préférais jouer avec tes sens, je voulais te conduire sur ces sentes parfois méconnues ; souvent méprisées par bien des hommes ...

Tout d'abord, j'ai domestiqué tes épaules fortes pour qu'elles se fassent tendres et puis ton torse fier pour qu'il s'incurve sous le toucher évanescent . Puis j'ai léché tes pieds, sucé tes orteils, ourlé l'aine de tes cuisses, courtisé longuement ton ventre au satin de mes lèvres ; ignorant l'appel aguicheur de cette turgescence qui marquait midi à l'heure de ton envie.

Je voulais t'apprendre ces subtilités épidermiques si étrangères à l'éducation des jeunes mâles...

Dès que  j'ai commencé à te frôler avec cette plume de paon, ton corps a regimbé, nié, rejeté cet attouchement si ténu avant d'en apprivoiser l'agacement mi diabolique mi angélique.

Et j'ai vu un à un les pans de certitude tomber et puis ta chair éclore; bouleversée par cette sensualité discrète et si féminine.

 Tu vivais un autre corps, tu semblais heureux et un peu désemparé aussi en le découvrant multiple, subtil et infini dans la jouissance.

 Nous ne nous sommes pas unis cette nuit là ; nous avons fait mieux : nous nous sommes appris, l'un à l'orée de l'autre.

 Depuis, nous voyageons ensemble sur la gamme bohème des plaisirs mutants.

( Elise )

Mercredi 3 septembre 3 03 /09 /Sep 01:26
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : chaude&caline
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