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En ce début Septembre, la question qui m'énerve,m'agace,m'horripile au plus haut point et qu'il ne faut donc pas me poser:
"Alors, prêt pour la rentrée ?"
Eh bien non je ne suis pas prêt et je ne l'ai d'ailleurs jamais été car, tout enfant déjà, je détestais la rentrée qui signifiait la fin des
vacances, de l'insouciance, du farniente.
Scolaire, théâtrale, littéraire,parlementaire ou autre, le mot rentrée n'évoque pour moi que boulot, stress, train-train, journées qui raccourcissent... même la rentrée dans l'atmosphère qui ne
concerne que les astronautes m'incommode... franchement, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?
A tout cela, il y a quand même une exception et au risque de paraître grivois, je vous la livre, image à l'appui:
"OUI, JE SUIS PRET POUR LA RENTRER !"
Vive cette rentrée là, la seule, la vraie, valable tous les jours de l'année et que nous n'avons même pas besoin de nous souhaiter "bonne"
sachant, et c'est bien la seule, qu'elle l'est toujours...!
(Marc)
Nous reparlions parfois de cette « échappée belle » de l'an dernier et, même si cette évocation n'avait rien de nostalgique, la rémanence de certaines images hantait obscurément nos esprits. Puis, les vacances et l'été ont réveillé de ces doux démons, la tentation ...
L'éventualité d'une escapade coquine restait simplement dans le domaine du possible...Je crois justement que ce « possible » soumis à la seule fantaisie de nos désirs accordés recelait bien plus d'excitation que n'aurait pu le faire une sortie programmée ...
Après une journée radieuse, la tiédeur de la nuit se faisait velours, ravivant en nous l'appel de ces sensuelles digressions.
Nous n'avons pas hâté cette envie, nous n'avons pas brûlé ce désir comme un feu de paille ; bien au contraire : nous l'avons laissé s'épanouir dans ce qu'il avait de
précieux, d'unique et de festif.
Le dîner tardif à la lueur des torchères, la finesse des mets et le voisinage de tous ces couples épris ont progressivement exalté nos envies gourmandes. Naturellement, nos pas nous ont-ils guidés jusqu'à ce club dont la façade rutilante subjugue le flâneur comme un vieux rêve inavoué de paradis.
Nous avons d'abord étrenné la piste de danse sur de bizarres rythmes électroniques plus voués au défoulement gesticulatoire en solo
qu'aux plaisirs démodés d'un bon vieux slow !
Vite saturés de bruit, nous sommes alors descendus écouter une autre musique bien plus mélodieuse et mille fois plus envoûtante : la mélodie en sous-sol !
Là, le temps paraît s'écouler au ralenti : impossible de rester indifférents à la vision de ces corps à la sensualité sublimée par une lumière tamisée. Une ambiance feutrée qui convie aux frôlements et à tous ces gestes en arabesques qui magnifient les êtres.
Gagnés par cette ferveur généralisée nous avons tout naturellement succombé aux délices d'Eros dans cette alcôve qui semblait nous
attendre : alvéole parmi la ruche bruissante des plaisirs exhalés.Je m'y suis laissée emporter, yeux clos, par ce désir de toi : animal et flamboyant et je me suis offerte en
absolu aux caresses de tes doigts et de ta bouche dans l'impudeur et l'oubli total des retenues bienséantes.
Je n'ai pas souvenir de l'instant où j'ai pris conscience de la profusion des caresses qui feuilletaient mon corps défait et recrée dans la volupté... Je reconnaissais parfaitement tes mains tandis que j'apprivoisais d'autres effleurements étrangers que ma peau troublée absorbait comme un buvard pour mieux en incorporer la tessiture et le registre particuliers.
Je n'ai pas ouvert les yeux tout de suite ; préférant me laisser révéler diversement entre caresses masculines et féminines... Et mes sens ont fait la distinction - parfois subtile, parfois plus évidente - dans cet entrelacs d'errances épidermiques où s'écrivaient toutes les différenciations de toucher, de pression, d'amplitude et de tempo. Et lorsque j'ai enfin ouvert les yeux c'était tout autant pour remercier d'un sourire les pourvoyeurs de ces frissons que pour te regarder et t'aimer encore plus fort. Je t'ai vu ressentir à ton tour ce double plaisir d'être touché par d'autres mains tandis que les tiennes voyageaient à la découverte d'autres grains de peau ; d'autres courbes, d'autres parfums, d'autres émois...
J'ai aimé la générosité de ces échanges et partages qui offrent sans exiger.
J'en ai aimé la discrétion et la simplicité dans le strict respect des envies de chacun ainsi que l'acceptation courtoise d'un possible refus.
J'ai aimé ton plaisir élargi à d'autres corps l'espace d'une nuit.
J'ai aimé mon corps courtisé par d'autres mains magnanimes comme j'ai pris plaisir à offrir ces caresses écloses au creux de mes paumes.
J'ai aimé cette liberté réciproque qui excentre les désirs pour mieux nous unir : terriblement semblables et irrévocablement différents...
J'aime l'être libre que tu restes comme j'aime aussi ne pas me sentir recluse dans cet amour que tous deux, nous continuons à
inventer chaque matin...
Elise
Nous ne sommes pas des habitués
des clubs libertins, loin s'en faut. Il nous arrive cependant de succomber à la tentation de pénétrer l'un de ces temples de la luxure où tout est permis et où rien n'est obligatoire.
Ce fut le cas lors d'une de ces chaudes nuits du mois d'Août face à une discothèque très connue en bordure de la mer Méditerranée et qui avait été entièrement détruite par un incendie en début
d'année (preuve que l'endroit est très chaud !) Promptement reconstruite plus grande, plus belle comme le dit la publicité, nous voici donc, poussés par Eros, en train de franchir la porte
d'entrée de cet établissement gardé par des cerbères attentifs à ne pas laisser entrer n'importe qui... mais la robe en dentelle noire arborée par Elise constitue le meilleur sésame !
Il y a du monde, beaucoup de monde mais l'endroit est vaste et l'on ne se retrouve les uns sur les autres que quand on le veut bien
! Les câlineries diverses se font partout mais les choses sérieuses se passent surtout au sous-sol où dans une lumière savamment tamisée des corps se mêlent et s'entremêlent sous le regard
concupiscent d'une cohorte de voyeurs dont la plupart sont surtout, ce soir là, des couples comme nous. Nous ne nous privons donc pas d'en prendre nous aussi plein les yeux, excités que nous
sommes par le spectacle surréaliste d'ébats en tous genres, couples, trios, quatros, femmes entre elles, le tout ponctué de soupirs et de gémissements à faire bander un Apollon de marbre !
Il y a ceux qui regardent et ceux qui "font". Appartenant comme vous ne l'ignorez pas aux deux catégories, nous voici bientôt allongés sur le matelas d'un coin câlin en train de nous livrer à des
privautés de plus en plus audacieuses, observés par plusieurs paires d'yeux dont la présence ne fait que décupler notre excitation. Nous perdons rapidement toute retenue et c'est alors que nous
sentons des mains étrangères effleurer nos corps nus déjà passablement échauffés. Un couple nous a rejoint et les caresses mutuelles s'enchaînent...
Vous attendez certainement, coquins que vous êtes, plein de détails supplémentaires mais nous trouvons bien plus original et excitant de laisser à votre imagination le soin de composer la suite de nos agapes à partir des éléments que nous vous livrons en vrac ci-dessus....
Après une pause sur le patio, nous reviendrons plus tard dans la même alcôve, toujours sous le regard de nombreux autres voyeurs
(et voyeuses !) finalement bien plus nombreux que les "acteurs". Mais, rappelons-le, personne n'est obligé de "faire" quoique ce soit dans ce genre d'endroits, cela pour rassurer ceux qui, tentés
par l'expérience, nous demandent souvent comment ça se passe.
Pour ce qui nous concerne, ce fut une soirée totalement improvisée mais réussie,
l'improvisation s'accommodant parfaitement de ce côté ludique et insouciant qui nous séduit dans le libertinage.
Quant au petit goût de revenez-y qui nous titille, celui-ci est tout le contraire d'une addiction... tant pis pour les propriétaires de clubs libertins ! Lol
Aux abords de la discothèque le lendemain matin...
...la tête encore peuplée des images érotiques de notre folle nuit
Le vent dans les cheveux
Et l'écume des jours heureux
Sur les lèvres : le goût du sel
Entre les doigts, ce sable
Que l'on ne retient pas
Les rêves dansent encor
Sur la crête des vagues
Et la plage abandonnée
Se souvient des pas inachevés...
La confiture n'est bonne que...
S'il faut monter sur une chaise pour attraper le pot dans le placard !
( Alexandre Vialatte )
A quoi bon bouger, quand on peut voyager si magnifiquement dans une chaise ?
( Joris Karl Huysmans)
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