Welcome
Soyez nos complices dans l'érotisme, la tendresse, la poésie, l'humour....
Contact perso: voir "contact" en bas de page
Vous êtes actuellement
à vouloir entrer ...
1Il y a personne(s) sur ce blog
En dénominateur commun : notre Amour
Et pour unique axiome le principe de plaisir
Nous entrons dans la sphère du désir
Nos gestes elliptiques redessinent la nuit
En arabesques de soupirs à exploser les huis
Et la lente translation des chairs enivrées
Bouleverse désormais toutes les polarités
Oublieuses des abscisses et des ordonnées
Nos mains inventent les courbes de l'envie
Et nos instincts s'offrent en magnitude
Aux convoitises d'étranges turpitudes
A l' x des plus obscurs attraits
Nos corps se cherchent dans l'abstrait
De coïncidences aléatoires
En emboîtements combinatoires
Avant de chavirer dans la spirale
Des circonvolutions sidérales
Jamais de l'Amour
Ne résoudrons l'équation
Pourvu que nous vivions
Ses illuminations...
( Elise )
Les caprices de la bourse restent pour tout un chacun assez mystérieuses.
A l'instar de ceux de Marianne, ils n'excluent toutefois pas une certaine forme de Marivaudage...
Oui mes ami(e)s, si les voies du Seigneur sont impénétrables, les dessous d'une certaine bourse se laissent aujourd'hui entrevoir par des milliers de voyeuses et voyeurs qui, à la différence des
boursicouteurs affairistes, savent qu'ils ne seront pas poursuivis pour délit d'initié...
Eugène Ionesco disait qu'il suffisait de caresser un cercle pour qu'il devienne vicieux.
Tout comme les figures géométriques, certains verbes peuvent se comporter de manière étonnamment lubrique. Témoin le verbe "savoir" conjugué à l'imparfait du subjonctif...
que je susse
que tu susses
qu'il/elle sût
que nous sussions
que vous sussiez
qu'ils/elles sussent
Quand Euclide et Bescherel se rejoignent...
TENUE CORRECTE EXIGEE
Qui n'a jamais vu ce message affiché à l'entrée d'une discothèque, d'une piscine, d'un musée ou encore d'un lieu de culte... ?
Mais qu'est-ce qu'une "tenue correcte" et qui s'arroge le droit de l'exiger de ses concitoyens ?
Au début, la mini-jupe fit scandale, le bikini idem, le monokini n'en parlons pas.... quant au naturisme qui est l'absence de toute tenue, elle horrifie les pères-la-pudeur, défenseurs
auto-proclamés de la morale puritaine qui, dans certains pays, vont jusqu'à faire emprisonner le malheureux ou la malheureuse qui aurait l'idée de se promener nu.
Pire, dans certaines villes balnéaires de la Côte d'Azur, la police municipale verbalise en plein mois d'été tout homme qui s'aventurerait torse nu en dehors de la plage !
Enfin, mieux vaut ne pas s'appesantir sur ceux qui trouvent que la meilleure tenue pour une femme honnête (donc vierge au mariage, suivez l'actualité...) est la burka...
A défaut de pouvoir clairement définir ce qu'est une tenue correcte ou incorrecte, il apparaît
clairement que celle-ci a presque TOUJOURS un rapport avec le plus ou moins grand degré de nudité que l'on tolère ou qu'on ne tolère pas.
On peut toujours rêver et imaginer un futur où le fait de juger quelqu'un sur sa tenue en la qualifiant d'incorrecte ou d'indécente sera considéré comme un acte discriminatoire tout aussi grave
que de trouver "incorrect" son âge, son poids, ses préférences sexuelles ou la couleur de sa peau.
Prions donc mes frères pour qu'un jour on puisse enfin se vêtir et surtout se dévêtir comme on veut en tous lieux et en toutes circonstances. Et pour cela, mieux vaut s'adresser au bon Dieu qu'à
ses saints sachant que la toute première tenue dont il fit don à l'humanité fut précisément celle d'Adam et Eve !
PS: Après la prière Elise passera parmi vous pour la quête... Soyez généreux.
Assise au bord du lit, elle feuilletait l'éphéméride.
D'un large trait vengeur, elle biffa la journée défunte : voilà six jours qu'un séminaire professionnel la retenait outre-Atlantique; loin de lui...
Six jours et la pleine mesure du manque : le cœur en exil et le corps écartelé de silence.
Chaque soir, elle lisait et relisait tous les mails qu'il lui envoyait de sa planète, se nourrissant de ces ersatz de bonheur avant de sombrer, vaincue par un détonnant mélange de réconfort et de
frustration.
Demain signait le retour : son cœur s'affolait à cette seule perspective et sa chair, naissante au désir novice, tremblait déjà en imaginant « Ses » mains la dénudant...
Alanguie dans l'apesanteur d'un bain moussant, elle réinventait leurs retrouvailles.
Yeux clos, elle se repassait en boucle la séquence d' « Un Homme et une Femme » lorsque, sur cette plage de Deauville, les protagonistes courent l'un vers l'autre au ralenti :
infiniment, inexorablement ...
Elle s'endormit tard, bercée par la douce ivresse des « Chabadabada ».
L 'esprit en avance sur les fuseaux horaires, elle attendait l'annonce de son vol en songeant aux vertus de la séparation qui efface toutes ces
pudeurs imbéciles de la proximité et délivre le coeur engrossé jusqu'à hurler l'envie barbare ...
Alors, elle lui envoya le SMS suivant : « Ne viens pas m'attendre.
Rendez-vous au .... Face à l'aérogare.Viens ...vite ! »
La chambre d'hôtel ressemblait à toutes les chambres de la chaîne et pourtant celle-ci était singulière, comme inventée pour célébrer leur réunion.
Elle prit une douche fraîche puis elle se maquilla, se parfuma et s'habilla avec le plus grand soin.
Après toutes ces heures arides tendues au cordeau de l'attente, désormais ; un temps autre l'obsédait.
Elle épiait le bruit assourdi de l'ascenseur stoppant à l'étage et chaque fois, son cœur bondissait comme un cabri puis, déçue par la fausse alerte, elle reprenait sa ronde fiévreuse.
« Il ne va pas tarder, il est en route, il arrive ...»
Elle ressassait cette phrase comme une incantation capable de convoquer l'immédiateté, le tangible, la présence, la forme, le relief et la vie entière dans son opulence.
N'y tenant plus, elle se précipita vers le couloir, glissa un œil furtif dans la perspective moquettée avant d'accrocher sur la porte le panneau « Ne pas déranger » en prenant
soin de déverrouiller la porte.
La tête lui tournait, ses jambes flageolaient ; elle ne pensait même plus.
Elle s'allongea sur le lit : déjà promise, déjà offerte...
Une bouche tiède bâillonnait la sienne : elle lapa sur ses lèvres un rayon de soleil, se décalqua sur son odeur, jusqu'à se dissoudre et renaître par lui...
Ils se retrouvaient enfin : ni tout à fait les mêmes, ni foncièrement différents de ce qu'ils étaient « Avant »
Les mots étaient inutiles: leurs souffles fusionnés, leurs cœurs à l'unisson et leurs gestes prodigues en disaient bien plus long ...
Et dans cette chambre improbable aux allures de rendez-vous clandestin, ils s'aimèrent en absolu : dans la surprise captive des premiers frissons, dans le trouble des apprivoisements ; jusqu'au bout de la nuit et des abandons irrévocables...
( Elise)
J'ai jeté aux orties tous mes oripeaux
Pour t'offrir simplement ma peau
Comme le plus doux des appeaux
Ma peau d'agnelle
De lait et de miel
Chair d'enfance
Sans défense
Ma peau d'éveil
En ses éclats vermeil
Echos d'adolescence
Aux premières offenses
Ma peau
Aux printemps amoncelés
Qui sous tes caresses
S'épanouit
Et sans cesse
Refleurit
Puisse t-elle
Dans l'écume des jours
Frémir toujours
Dans l'attente
Latente
Et lorsque viendra
Le crépuscule chancelant
Gravée entre deux rides
La mémoire de tes doigts
Et ma peau restera douce
Pour te parler encore de toi...
Novembre 2024 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | ||||||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | ||||
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | ||||
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | ||||
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | |||||
|
Commentaires