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J'aime ta langue à l'orée de mon sexe oblong lorsqu'elle épelle l'alphabet des plaisirs...
J'aime ses confidences de bouche à lèvres comme autant de divulgations qui m'effilochent immuablement.
J'adore son rythme aléatoire qui déstructure l'heure au mitan de mon corps :
Tantôt dans cette régularité de métronome qui me pourfend aux rives envoûtantes du désir,
Tantôt dans ses digressions acérées lorsqu'elle s'immisce au plus profond pour y débusquer l'épicentre profane.
Savamment, patiemment, cette langue me cisèle, me captive, me capture, jusqu'à l'impudeur suprême de ce bourgeon corail qu'elle fait éclore, effronté, offert, affamé ...
Mes doigts fous agrippent alors tes cheveux et plaquent ta bouche contre lui dans un simulacre d'allaitement ; je veux sentir encore et encore tes lèvres me lécher, me boire, m'aspirer, m'avaler...
Une déferlante de spasmes
Mon corps s'arque en catalepsie
La fulgurance m'emporte
Je ne suis qu'un cri rauque ;
Je suis la jouissance
Je suis... !
Merci mon amour...
( Elise )
Poser nu aux Beaux-Arts
Durant d'interminables heures
Condamné à l'immobilité
Se sentir scruté, analysé, détaillé, sondé
Vampirisé, déstructuré, stylisé
Pour finir encadré
En un tableau désuet
Au fin fond d'un obscur musée
Immortalisé à jamais
Qui d'entre vous n'a jamais eu ce fantasme de poser nu devant un parterre d'élèves en apparence très sérieux et de sentir confusément, au
détour d'un furtif croisement de regards, que l'intérêt que l'on vous porte n'est pas que de simple nature artistique...
J'ai donc posé (je ne vous dirai pas devant qui) et ainsi pu vérifier, sans entrer dans les détails, qu'entre "ébauche" et "débauche", il n'y avait bien qu'une seule lettre de différence...
Elise a pu le constater elle aussi mais là, la séance de pose a dégénéré au point que tous les pinceaux ont fini par s'emmêler, offrant ainsi aux amateurs d'art une seconde oeuvre picturale
réellement réduite à l'état "d'ébauche"...
Tu m'as fiévreusement aimée
En unanimité
Par tous ces bouts de moi
Aux environs siamois
Tu as fouillé sans complexes
Mes fesses convexes
Et leurs cavités connexes
Tu as assailli en libertin
Ces tendres fortins
Aux huis clandestins
De murmures en clameurs
Tu m'as invoquée
De frissons en chaleurs
Tu m'as provoquée
Et par tous les plaisirs racoleurs
Tu m'as convoquée
Tu m'as ébauchée
Chevauchée
Embrochée
Débauchée
Tes coups de burin
M'ont incisée
Comme autant d'entailles
De la taille
A la faille
Jusqu'à ce que je défaille...
A l'avers
Comme au revers
Ces lèvres d'ubiquité
Sourient encore par toi...
( Elise )
Je me souviens
Je me souviens
De cette chambre avec vue sur l'été...
Je me souviens
De ce temps, encore engourdi
Bruissant au nid de la couche
Entre les draps froissés,
Je l'entendais naître et palpiter
Tandis qu'en silence
Je lapais un soupçon d'éternité...
J'ai déposé mes rêves
Dans la nacelle de tes bras
Et cette vie fragile
Qui s'en remet à toi
Tout contre mon oreille
Ton cœur confident
Me chante tout bas :
L'Eté reviendra !
( Elise )
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