Welcome
Soyez nos complices dans l'érotisme, la tendresse, la poésie, l'humour....
Contact perso: voir "contact" en bas de page
Vous êtes actuellement
à vouloir entrer ...
1Il y a personne(s) sur ce blog
Elise avait les cheveux courts mais n'était déjà pas à court d'idées pour faire monter le plaisir…
Vous avez sans doute envie de voir ces images fixes s'animer… ne soyez pas timides, il suffit de nous le demander gentiment et nous pourrions alors succomber plus rapidement que prévu à la tentation de vous laisser une fois de plus entr'ouvir la porte de notre alcôve...
Il faisait chaud ; très chaud cet après midi là … De ces chaleurs qui prédisposent à la torpeur et n’offrent au corps d’autre alternative que celle du repos.
Dans la pénombre bleutée striée de rainures blondes, il était allongé sur le lit : nu, la tête calée entre deux coussins ventrus, son coude gauche reposant sur les bourrelets du traversin replié afin de rendre plus confortable sa lecture.
Ses yeux se laissaient aguicher par le texte tandis que sa main droite prodiguait à sa verge les ardeurs expansives du vocabulaire érotique.
Sa caresse modulait les mouvements de va et vient sur son membre dressé : parfois effleurements, parfois enserrements ; tantôt amples, parfois vifs, au gré des images qui se bousculaient dans sa tête.
« Elle » frôlait parfois sa mémoire : son image, son parfum, sa voix.
Et si le souvenir encore brûlant de son corps enfiévrait un peu plus ses doigts ; dans l’instant même ; il ne la cherchait pas, il ne la désirait pas.
Bien au contraire, « Elle » l’encombrait, elle le parasitait.
Ce qu’il voulait : c’était posséder en plénitude ces jolies femmes virtuelles croisées sur la toile au hasard des clics de souris ; ces passantes aux appâts de sirène dont son regard se délectait dans la rue : toutes ces femmes entr’aperçues qui peuplaient le harem de ses rêves les plus débridés.
Ainsi, il l’exila loin de ses pensées et, dans l’ivresse de l’exaltation, il ouvrit tout grand la boîte à fantasmes.
Alors, toutes ces femmes convoitées se bousculèrent à sa rencontre…
Maintenant, il frissonnait sous la ferveur de toutes leurs mains courant sur sa peau, de toutes leurs langues dansant emmêlées à la sienne, de toutes leurs lèvres ourlant les versants de son corps, de toutes leurs bouches le happant, de toutes leurs gorges avides l’engloutissant jusqu’à la garde.
Glorieux et triomphant, il chevauchait sans fin toutes leurs croupes ondulantes, conquérait un à un tous leurs vagins nacrés avant d’infiltrer tous leurs sombres défilés mystérieux.
Sa main polissait le désir, ses doigts le ciselaient au long de la hampe et sa paume recueillait au velours du gland les perles diaphanes du plaisir affranchi.
Oublieux du lieu, du jour et de l’heure, il fit l’amour sans trêve à toutes ces belles inconnues avant de capituler sous la fulgurance orgasmique.
« Elle » ramassa le livre qui béait encore sur un large sourire ouvert à la commissure des pages : là même où –vraisemblablement - le plaisir l’avait englouti.
Elle referma l’ouvrage délictueux avec la délicatesse due aux objets précieux et essuya tendrement les traces de jouissance qui fleurissaient encore, pétales de lys à moitié desséchés, sur le ventre de l’homme avant de rajouter, émue :
« C’était très bon mon amour, n’est ce pas ? »
Puis elle quitta la pièce sans attendre la réponse :
C’était son jardin secret à « Lui » et c’était aussi cet étranger là qu’elle l’aimait…
On devrait donc plutôt dire Jamais deux sans TOI, autrement dit rien que TOI et moi ou alors moi avec un(e) autre mais jamais sans TOI , ce qui dans ce cas fait trois !
En extrapolant, on peut donc aussi dire Jamais trois sans TOI, ce qui peut faire trois ou quatre, Jamais quatre sansTOI, soit, quatre ou cinq... etc.... la constante restant toujours TOI.
On le voit, le libertinage ne remet pas simplement en cause la morale Judéo-Chrétienne mais aussi les fondements de l'arithmétique telle qu'elle nous a été enseignée à l'école, rejoignant ainsi la physique quantique où, personne ne l'ignore, 1 + 1 ne font pas forcément 2.
Cet article, livré sans aspirine, est agrémenté d'une photo perso qui aide à mieux comprendre ce que de simples mots peuvent rendre un peu confus.
Et soudain, le tumulte dans tes prunelles lorsque
surgit cette étincelle de convoitise dans ton regard.
Alors, par une envoûtante transfusion du désir,
ma peau s’aimante à la tienne
Ton baiser devient bâillon brûlantTes bras, tentacules de feu
Tes caresses, coulée de lave
Tes doigts sèment des milliers d’escarbilles pour mieux propager le feu aux anfractuosités les plus secrètes et les plus improbables de mon corps.
Implacable, l' incendie crépite au creuset des reins et jaillit, or en fusion, dans mon ventre…
Puis, tes mains s’arriment à mes hanches et je m’empale fiévreusement sur cette hampe rougeoyante qui embrase mon pubis et se fait houle à l’amble de mes hanches…
Et nous voilà tous deux, cavaliers fougueux, chevauchant entre fureurs et tremblements ce séisme des sens jusqu’à l’extase flamboyante.
Est-ce vraiment une chimère, ce rêve récurrent comme une évidence qui me fait cortège au fil des jours ?
Quelle est donc la nature de cette mémoire incrustée dans ma chair, l’origine de ce frisson sur ma peau palpitante, cette présence olfactive à l’arôme puissant d’encens et d’ambre, cette rémanence rétinienne d’ombres furtives dansant à la lueur tremblante des bougies ? Une lourde tenture de velours s’écarte et un homme apparaît à mes yeux émerveillés…
Ses vêtements sont d’une autre époque, mais son allure m’est familière ; ses traits également…
Il enlève sa cape dans un mouvement ample et il approche, près de ce lit où mon attente se distille…
Son regard happe le mien et, à chaque fois, immuablement, cette capture trouble mon cœur, bouleverse ma chair et réveille ma mémoire…
L’alarme du radio-réveil vibre en sourdine. A travers les persiennes, l’aube jouvencelle s’immisce dans la chambre en auras bleues et or.
Je tends un bras : tu es là, encore endormi dans les éclaboussures de ce premier matin du monde. Je me blottis contre toi, enveloppée dans la chaleur animale qui irradie de ton corps.
Je respire dans ton souffle, je me nourris à ton expir et, ainsi accoudée au bord de toi, je scrute ce visage si familier qui , en filigrane, me révèle notre histoire à travers les strates du temps…
( Elise )
Novembre 2024 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | ||||||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | ||||
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | ||||
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | ||||
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | |||||
|
Commentaires