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C'est la belle nuit de Noël
Et tandis que souffle la bise
Ses beaux yeux levés vers le ciel
A genoux la petite Elise
Avant de fermer les paupières
Fait une dernière prière
Pour les fêtes, un peu de fantaisie ne fait pas de mal. Voilà pourquoi nous vous proposons en cette veille de ripailles le "blog" de foie gras. Blog entier et non pas de simples morceaux, soyons fous !
La méthode "sur canapé" est la plus classique mais il existe mille et une autres façons tout aussi délicieuses de déguster ce mets délicieux qu'est Elise (nom de "Marc" déposé)
Nous ne doutons pas de la richesse de votre imagination dans ce domaine et il serait intéressant que vous rendiez publiques quelques-unes de vos suggestions parmi les plus coquines…
Il n'est pas impossible dans ce cas que nous cédions à la tentation de les concrétiser dans un proche avenir…
Séduisez-nous, charmez-nous, débauchez-nous…
Rien ne laissait présager la tournure qu’allaient prendre nos jeux amoureux…
Tu avais commencé par m’embrasser dans le cou, juste derrière le lobe de l’oreille ; à cet endroit précis dont le seul effleurement se fait délicieuse torture dans la promiscuité équivoque entre agacement chatouilleux et volupté…
Et ma tête docile avait fléchi, abandonnée contre ton torse
Et mes jambes avaient chancelé sous la caresse de ton souffle chaud…
Et mon corps tout entier s’ était alors plié à ta loi .
Je me suis sentie soulevée puis emportée entre tes bras ; le cœur battant et la peau fiévreuse vers cet ailleurs que tu allais inventer au faîte de l’instant mystérieux.
Le bois du plateau de la table était lisse et tiède : tu m’y as couchée en m’intimant l’ordre de fermer les yeux et de garder l’immobilité .
Je suis restée ainsi de longues minutes : abandonnée, orpheline de tes mains, embastillée de silence et de nuit.
Soudain : le choc, le frisson, la déraison lorsque tu as bandé mes yeux avant de me menotter avec une époustouflante dextérité …
Désormais : j’étais réduite aux caprices de ta fantaisie : vierge, catin, femme-enfant ou bien diablesse … que sais-je encore ?
Analphabète de mon sort, je frissonnais, le corps tout entier tendu au cordeau de l’attente…
Tes mains ont écarté fermement mes jambes et tu m’as fait glisser au bord de la table jusqu’à ce que mes hanches s’y arriment .
Puis tes doigts se sont mis à griffer mon échine tandis que ta langue habile léchait le creux de mes reins. Inexorablement, le plaisir arquait mon dos et une houle de feu faisait onduler mon bassin mais, d’un geste vif, tu m’as donné une claque sur les fesses et tu m'as plaquée sur la table.
Juste un petit cri de surprise jailli dans ma gorge : mélange de douleur et de plaisir avant que je ne me range docilement à ta volonté.
Ensuite, tu t’es écarté de moi et, derrière mon bandeau, j’ai perçu ton plaisir redoublé devant une telle allégeance …
Quelques secondes de vacuité comme un répit insensé, une fêlure dans le temps et l’espace et moi tout entière endiguée dans l’attente de toi…
Bien après, ta bouche est venue s’accoler à l’ombre de mon entrejambes et ta langue m’a séparée puis écartelée avant de fouiller plus profondément la rouge blessure et, lorsque tu as senti ma reddition proche, tu t’es interrompu brutalement. Puis ta hampe a glissé lentement sur mon mont de Vénus, sculpté le creux de l’aine, musardé à l’entrée du défilé humide sans jamais apaiser cette faim ogresse qui grondait violemment en mon ventre …
Tu as joué ainsi longuement : de digressions en frôlements comme autant de frissons, d’émois et de promesses.
Et je suis restée soumise au paradoxe de tes petites cruautés qui savent si bien faire germer l’émoi pour mieux en trancher l’éclosion…
Mais de cette frustration est née une jouissance autre ; ambiguë et baroque: celle de tous ces possibles entre toi et moi .
Je mets mon vit contre ta joue
Le bout frôle ton oreille
Lèche mes bourses lentement
Ta langue est douce comme l’eau
Ta langue est crue comme une bouchère
Elle est rouge comme un gigot
Sa pointe est un coucou criant,
Mon vit sanglote de salive
Ton derrière est ma déesse
Il s’ouvre comme ta bouche
Je l’adore comme le ciel
Je le vénère comme un feu
Tandis que se profile à l'horizon 2008, nous voici, comme tout un chacun, tournant le dos à 2007...
Fascination du futur.... mais en même temps nostalgie du passé...
D'où une irrépressible envie de se retourner une dernière fois...
Mais la nostalgie est bien souvent plus douloureuse que jouissive et la femme de Loth en sait quelque chose, elle qui dans la mythologie fut transformée en statue de sel pour avoir cédé à la tentation de regarder en arrière.
Bref, vous l'aurez compris, face à un tel danger il est normal que j'hésite…
(Marc)
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