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Au secret de la chambre, j’aime ces siestes sans lisières qui oscillent entre éveil et somnolence. Ces instants où, dans un ressac feutré contre les persiennes, le monde extérieur devient hypothétique.
Dans les replis des draps, le temps chiffonné s’enlise ; jusqu’à l’oubli.
Mais il suffit d’un tressaillement pour que l’air se mette à vibrer sous l’arabesque d'un geste engourdi.
Ta main vient s’échouer sur ma nuque. Diaphane, elle épouse la courbe de l’épaule avant de glisser délicatement sur la sente médiane du dos. Puis elle creuse le vallon de mes reins avant d’embraser la fêlure entre les dunes de mes fesses.
Mes cuisses s’écartent imperceptiblement mais ta main ignore cet appel muet et poursuit sa flânerie, redessinant le galbe des mollets pour finir, bracelet de chair autour de mes chevilles.
Et ma peau assoiffée se fait buvard au creux de ta paume
Dans ce parler muet qui n’a pas de mots.
Desserrant enfin son étau, ta main remonte avec une lenteur infinie le défilé soyeux de l’entrejambes : inexorablement je m’ouvre à toi dans l’indécence fébrile de mon ventre quémandeur.
Cette main qui flatte d’abord la rotondité de ma croupe offerte comme pour mieux cerner le mitan du désir avant d’y appliquer une flamboyante fessée : détonnant cocktail de raffinement et d’animalité qui attise mon envie de toi…
Je voudrais arrimer la chair de ma mémoire
Sur les traces fugaces de ta main vagabonde
Et graver le chant de ma plainte amoureuse
Dans la main courante du temps…
Entre un couple qui danse et un couple qui fait l'amour, les similitudes sont criantes, la danse
Hier soir, veille de week-end, nous avons opté pour la "sepia-dance" qui se pratique sous une douce lumière brunâtre, conférant aux corps dénudés le charme surrané des photos coquines de la Belle Epoque...
Les mouvements des jambes sont assez complexes au point que nous ne sommes pas encore parvenus à les décomposer parfaitement ! Peut-être y parviendrez-vous mieux que nous en vous attardant dans notre alcôve dont beaucoup d'entre vous nous réclamaient l'accès depuis fort longtemps...
Nous le constatons chaque jour davantage: la parité homme-femme n'est pas respectée dans notre pays. Tandis qu'au gouvernement le nombre d'hommes est très supérieur à celui des femmes, la situation est exactement l'inverse sur nos blogs coquins ! Combien de photos de femmes pour une seule d'homme !!!
Parmi eux, il ne fait pas exception, un certain Marc, bien moins souvent devant l'objectif que moi !
A titre d'exemple, il a donc été condamné à être photographié par son modèle préféré, la série de clichés étant dès aujourd'hui exposée à la vue du public pendant plusieurs jours.
Je dois dire que l'accusé n'a opposé aucune résistance à l'exécution de la sentence et qu'il semble même y avoir pris goût…ce qui m'embête un peu…
En effet, il ne faudrait pas non plus, messieurs, que du coup la situation ne s'inverse et que dans quelques mois nous nous retrouvions cette fois en minorité !
C'était le week-end dernier. Alors que nous déambulions dans "notre rue", une jolie jeune femme nous a poliment abordés. Elle nous demanda si nous connaissions le chemin pour atteindre le point "G". Elle nous précisa qu'en dépit de ses efforts, elle n'était jamais parvenue à le trouver et que même Brigitte Lahaie qu'elle avait contacté sur RMC n'avait pu la renseigner clairement à ce sujet.
N'écoutant que notre bon coeur, nous la prîmes par la main et l'invitâmes à faire quelques pas avec nous, ce qu'elle accepta en rougissant car elle semblait assez timide.
Parcourant avec elle divers monts et bosquets, vallons et sentiers, nous la guidâmes sans la brusquer vers ce lieu magique dont elle avait si souvent rêvé.
"C'est là !" s'écria soudain Elise, pointant un doigt vers la fameuse lettre. Nous entendîmes alors notre belle inconnue pousser un long gémissement de plaisir mais en nous retournant, nous constatâmes qu'elle avait disparu. Avions nous été victimes d'un hallucination ?
Nous regagnâmes nos pénates assez tristes de n'avoir pu dire au revoir à notre Belle au bois dormant mais nous fîmes cette nuit-là bien d'autres rêves tout aussi excitants où nous étions à nouveau une bonne fée et un prince charmant...
Elise était au salon de l'auto. De très nombreux messieurs sont venus l'aborder ainsi d'ailleurs que des dames...
Sans la moindre pudeur et sous le regard admiratif du public, elle s'est laissé caresser, inspecter sous toutes les coutures et à la fin quelqu'un a même eu le privilège de la faire démarrer d'un simple contact du doigt...
Après son départ, un fan remarqua quelques gouttes de lubrifiant sur le sol... Discrètement, il épongea le liquide d'un coup de papier... Lotus... qu'il glissa dans sa poche en guise de souvenir.
Elise, une sacrée "marque"
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