Elise et moi  SANS DESSUS......DESSOUS.......    

Parallèlement à une certaine libéralisation des moeurs dans nos sociétés Occidentales, on assiste à un retour en force de la morale Puritaine, Geneviève de Fond-de-Teint en étant l'une des grandes prêtresses parmi bien d'autres...

C'est ainsi que le fameux article condamnant "l'exhibition sexuelle" dont aucune définition claire n'a jamais pu être donnée et qui date d'un autre âge est toujours plus que jamais en vigueur:

 Article 222-32 du Code Pénal français:

"L'exhibition sexuelle imposée à la vue d'autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende".

Est-ce que ça ira mieux demain ? Pour le savoir, transportons-nous en 2082...

Effectivement, l'article a bien été modifié !

"La nudité ou les ébats sexuels volontairement dissimulés à la vue d'autrui dans un lieu totalement inaccessible aux regards du public sont punis d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende."

 C'est ainsi que Mr et Mme G. habitant dans le Calvados ont été condamnés à 6 mois de prison ferme après avoir été dénoncés par un citoyen responsable et courageux en la personne de Gérard M. leur voisin d'en face.

Ce dernier a notamment déclaré à notre reporter:

"Ca faisait déjà un bon bout de temps que je me doutais que ce couple faisait l'amour en cachette. Leurs volets étaient toujours fermés et les rideaux tirés mais un beau jour, armé de puissantes jumelles, je les ai distingués en ombres Chinoises.... plus aucun doute n'était permis, ils baisaient à l'abri des regards. Profondément choqué, j'ai immédiatement téléphoné au commissariat qui a

très vite dépêché une voiture de police pour embarquer les dissimulateurs. Les inspecteurs de la police des moeurs ont en outre, circonstance aggravante, pu constater que l'appartement des contrevenants disposait bien d'un certain nombre des webcams réglementaires reliées au réseau Internet mais qu'au moment des faits, aucune d'entre elles  n'était  allumée"

Une bien triste histoire qui prouve que malgré les lois rendant obligatoire la visibilité des ébats sexuels, des pervers continuent de s'ébattre dans l'ombre.

Un projet de loi est d'ailleurs actuellement à l'étude pour sanctionner plus sévèrement encore les "inhibitionnistes".