Elise et moi  SANS DESSUS......DESSOUS.......    

Le deuxième numéro de l'émission de Stéphane Bern "Dans l'arène" sur France 2
était consacré, entre autres, à la pornographie, sujet ô combien raccoleur régulièrement traité dans les medias de par l'assurance qu'il donne aux producteurs de faire de l'audience.
Deux camps s'opposaient, les pour et les contre, on ne peut pas faire plus original, avec parmi les protagonistes, deux avocats d'opérette confondant prétoire et plateau de télévision et une Maïté, madame tambouille médiatique, déguisée pour l'occasion en mère la pudeur, plus brillante dans l'art d'assommer les anguilles que dans celui de dénoncer les orgies...
Et comme il fallait s'y attendre, ont ressurgi en masse les éternels poncifs sur le sujet: "la pornographie, ah ben si, c'est génial, c'est libérateur, même que ça fait dégringoler le taux de criminalité..."
"ah ben non, c'est horrible messieurs dames, ce sont des pervers, c'est d'ailleurs à cause d'elle qu'il y a de plus en plus de "tournantes" dans le neuf trois ! Si si, je vous assure !"
Et puis, comme toujours, la petite rengaine sur la différence entre "érotisme" et "pornographie" avec des arguments entendus dix mille fois, quelques photos de porno chic plus ou moins floutées, sans oublier le fameux vote du public, deux fois plutôt qu'une, ça aussi c'est nouveau !
Le tout dans une effroyable cacophonie où aucun des participants ne pouvait terminer une phrase sans être brutalement interrompu... Au milieu, Bern, girouette ébouriffée ne sachant où donner de la tête, tentant désespérément d'endiguer ce tsunami de diarrhée verbale sans jamais y parvenir vraiment.
Bref, une soirée sans intérêt qui n'aura pas fait avancer d'un pouce le problème... si problème il y a, là est toute la vraie question !
Si le but était de faire réfléchir le téléspectateur, ce dont je doute, j'aurais peut-être dû me demander avec angoisse si notre blog était pornographique ou pas, si ce que nous faisions était bien ou mal, si nous étions "normaux" ou pas...
Eh bien non voyez-vous, je me suis endormi tout de suite et profondément...

(Marc)