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Tels des phalènes aux ailes poudrées d’or, nous entrons dans le cénacle ; nos yeux confondus dans un même regard tissé de convoitise et d’appréhension…
Fugace désenchantement: un décor banal, une musique dont le rythme martelé incite plus à l’aparté gestuel qu’à l’enlacement langoureux…
Seule touche sensuelle : la transparence suggestive des vêtements féminins sublimant dans des halos rougeoyants les corps chimériques…
Aux détours de ce ténébreux royaume : des alcôves de néant et des lits arides : alvéoles vides d’odeurs, de bruissements et de mouvements comme une ruche désertée…
Réfugiés dans une encoignure, nous guettons la faille, nous espérons l’impromptu.
Puis tes mains se posent sur moi, musardant sur mon corps de digressions allusives en furtives impudeurs comme si elles avaient le pouvoir de bouleverser l'ordonnance du lieu et d’infléchir l’orbe du temps.
Soudain, l’instant frémit et tout bascule : les corps défiés par une déferlante de désir tanguent et ploient avant de sombrer dans les abysses des possessions multiples.
Voluptueusement, nos gestes déclinent le syllabaire des épidermes et nous naufrageons à notre tour dans cette profonde ivresse qui résonne au diapason des étreintes contiguës.
Plus tard… bien plus tard nous découvrirons d’autres mélodies en sous-sol…
Labyrinthe de couloirs, intimes niches d’amour entrevues à la brèche d’un œilleton et vastes alcôves : béances offertes à l’envoûtante contemplation. Les corps s’y dévoilent, se rejoignent et se joignent en ajustements parallèles ou en enchevêtrements dans l’exubérance baroque d’improbables figures …
La vie se célèbre ici dans le jaillissement joyeux et l’exacerbation de tous les sens. Tout un florilège d’émotions cueillies à fleur de peau et conjuguées dans la promiscuité d’un frôlement, la suggestion d’un geste qui convie, la caresse magnétique d’un souffle , la contagieuse aimantation des chuchotements , l’expansive jouissance des râles et des cris…
Les jours passent et dans l’aube aux draps froissés, la rémanence encore vive de ces douceurs partagées aux confins de « Nous » …
( Elise )
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Ma belle Elise je dois dire que je te consommerai bien sans modération... Bisous complices...
LOU
Seul ou avec elle, les draps toujours s'en souviennent....
(Marc)
comme vous décrivez si merveilleusement ce lieu!
il faut "tomber" sur l'opti-mâle et savoir raison garder.
Qu'en des termes poétiques ces choses-là sont dites,
Oui j'imagine mes amis que ces souvenirs vous hantent délicieusement et vous inspirent encore et pour longtemps,
Quant à la photo Elise comme d'habitude, tu es superbe et moi aussi, tes courbes m'inspirent,
Bisous libertins, soyeux et osés Elise. Sans oublier Marc.
Voila un texte qui me seduit chere Elise.
Vous decrivez si bien ce que peut-etre cette endroit. J'en ai l'echo dans la tete. Vos mots et phrases sont musicaux et vibrant comme l'endroit l'est parfois.
Bises Nicoises.
Biz,
A.
@ Ambroisie : A l'évidence un club libertin n'est pas le terrain de prédilection pour "conter fleurette"...
Néanmoins ce n'est pas non plus un étal de boucher... ni un lieu obligé de perdition ... Il y a AUSSI - j'en demeure persuadée - des personnes qui s'aiment de coeur et qui souhaitent simplement enrichir leur fanstasmagorie et pimenter leur vie de couple .... sans pratiquer pour autant l'échangisme !
On n'est tenu à aucune obligation .sauf au respect de l'autre..
A chacun de savoir ce qu'il recherche .. ou ne recherche pas au demeurant ...
Pour ce qui nous concerne, nous en avons beaucoup et longuement parlé entre nous au préalable ...
Dans ce contexte " hyper sensible" il faut être deux a en avoir fait le choix dans le respect mutuel et l'écoute réciproque...
Ce n'est pas une expérience anodine... alors inutile de forcer les choses ... Le maître- mot laisser du temps au temps : une respiration nécessaire que l'on a tendance à oublier dans cette société consumériste. et trop pressée...
Bises
Elise
E&M
J'ajoute que je me porte volontaire, Ambroisie, pour te tenir par la main afin que tu te sentes moins perdue...
Marc, accompagnateur bénévole, association 1901