ADOUBEMENT

A distance de toi, mon corps s’ombrage de solitude.
Orpheline de ton âme, la mienne te cherche dans le labyrinthe des heures insignifiantes.
Mais, lorsque tu apparais à l’horizon de mon regard, chacun de tes pas est une aurore nouvelle à l’orée de ma nuit.
Une aura de frissons éclabousse ma peau tandis que tu me frôles et la ronde de tes mains éveille la palpitation le trouble jaillit, bouleversant l ’ordonnance froide d’un corps dépareillé de toi, sculpté sur le vide et l'absence…
Le désir vorace me fissure de toutes parts et sa fracture effiloche la fissure secrète : là où je suis deux…
Fièrement dressée contre mon ventre, ta hampe arraisonne mon corps au zénith de midi.Reins creusés, roulis de hanches et voilà que tu me mets en orbite de plaisir...
Au ressac de nos corps arrimés, lorsque enfin tu me pénètres de ton glaive brûlant, je crie la jouissance déliée par cet adoubement des chairs.

Elise

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Lundi 25 février 1 25 /02 /Fév 14:02

- Par ELISE ET MARC - Publié dans : elisetmoi
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