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Le hall de gare grouille de silhouettes qui émergent d’un invraisemblable amoncellement de bagages placés sous haute surveillance policière.
23h l’air est moite : la chaleur accumulée d’une journée caniculaire s’électrise, alimentée par la hâte fiévreuse des vacanciers en partance.
La seule évocation de ce voyage m’a particulièrement émoustillé ces derniers jours et la simple vue de ta petite robe blanche vaporeuse dont la transparence discrète rehausse ton bronzage déclenche en moi une cascade d'images indécentes annonciatrices de futurs ébats débridés.
Tu dois déjà sentir pointer dans mon regard qui brille une excitation aussi forte que celle que je devine chez toi.
Notre train est à quai. L’employé des wagons-lits, raide comme un majordome dans son impeccable tenue, nous salue et vérifie nos billets. Je profite de l’instant où tu montes pour glisser furtivement une main dans ton entrejambes que je découvre avec ravissement libre de toute entrave textile et déjà bien humide… J'imagine que tu ne portes pas non plus de soutien-gorge car tu sais que j'adore te voir arborer une tenue minimaliste surtout dans un lieu public. Je m'attends toujours à ce que, à la faveur d'un courant d'air inopiné, un passant n'aperçoive un bref instant une partie de ton intimité et cette provocation des autres mâles, loin de me rendre jaloux, ne fait que décupler mon désir pour toi.
Me retournant, je croise le regard troublé de l'employé... Je parie, à coup sûr, qu’il a bien entrevu ce que la bienséance et la moralité réprouvent !
Nous voici dans notre compartiment. La climatisation nous plonge dans une oasis de fraîcheur, propice à la relaxation.
Le train démarre lentement. Tu jubiles comme une petite fille mutine.
Le moment parfait pour déboucher la bouteille de champagne préalablement réservée. Nous trinquons, déjà excités par le parfum d’aventure que revêt cette escapade en amoureux.
Le convoi a pris sa vitesse de croisière et nous esquissons, pris dans ce léger tangage, un slow approximatif.
J’aime cet apprivoisement des corps à travers le tissu et le jeu de nos mains curieuses qui décryptent les formes comme dans une lecture en braille.
Le lieu, le contexte et ce balancement voluptueux conjugués m'incitent à approfondir l’exploration. Mes caresses se font plus appuyées et plus précises, jusqu’à ce que mes mains viennent se mouler sur ton mont de Vénus gonflé par le désir.
Nos bouches se joignent dans un baiser profond et langoureux.
Nous fermons les yeux pour mieux sentir cet embrasement qui nous gagne.
Je resserre mon étreinte et nos respirations s'accélèrent.
La fascinante attraction charnelle nous taraude … Ton corps s'abandonne, avide de jouissances plus intenses.
Tu défais ma ceinture, abaisse mon pantalon avec une lenteur exaspérante.
La hampe congestionnée qui se dresse fièrement dresse mon slip en chapiteau. Tu me libères de tes doigts furtifs et te voici à genoux, petite gourmande, qui goûte à son sucre d’orge, le parcourant d’une langue agile et légère, avant que de le mettre en bouche avec délectation.
Je râle de plaisir au rythme du va -et -vient de tes lèvres sur mon membre rigide tandis que tes ongles griffent mes fesses et le bas de mon dos. Je plaque fortement ta tête contre mon bas-ventre puis je m’éloigne de toi et retrousse allègrement ta robe pour te coucher sur le lit inférieur. Tu te laisses aller, paupières mi-closes comme dans un film au ralenti, lascive, totalement offerte.
Le doux balancement de nacelle, cadencé par les « toum-toum » assourdis que le convoi répercute à chaque jonction des rails, s’harmonise maintenant avec ma bouche butineuse qui explore ton orchidée sauvage…
Les mouvements conjugués de ma langue et de mes doigts ne tardent pas à te faire jouir une première fois et je ressens à cet instant une volupté cérébrale aussi forte sinon plus que le simple orgasme physique que mon corps réclame.
Après un court instant de répit, tu me murmures dans un souffle : « viens » !
Je ne me fais pas prier face à tes reins que tu viens de cambrer pour mieux m’accueillir dans un halètement syncopé. Je te pénètre doucement tandis que tes jambes relevées se croisent dans mon dos pour mieux me retenir. Je sais que tu aimes, après les douceurs soyeuses de ma langue, cette pénétration ample, forte et profonde. Tel un sourcier, je fais jaillir ta fontaine et, en quelques bordées de plus en plus violentes je te ramène vers une nouvelle extase en serrant mes lèvres pour ne pas m’épancher sur l’instant.
Ta tête roule, tu m'entraînes dans un tourbillon qui te mène en un instant vers une nouvelle acmé en t'arrachant ces feulements de chatte en chaleur qui m'électrisent…
Je franchis alors à mon tour les portes du septième ciel dans un grand cri assourdi par l’oreiller, mon corps arqué sous l’extase flamboyante.
A cet instant, étrange synchronicité, le train siffle longuement comme pour fêter notre amour…
Repus de jouissances, nous nous enlaçons tendrement pour sombrer dans un demi sommeil.... ce n'est pas fini, nous n'arriverons à destination que dans plusieurs heures et il nous reste du temps pour nous livrer encore et encore à
d'autres orgies amoureuses... Elise, je t'aime...
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