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Je me suis éveillée la première.
Les premiers rayons de soleil coulent leur miel par les persiennes de la chambre. Un oiseau fait ses trilles au jardin et, sur le lit , le chat ronronne en sourdine.
Tu dors : là, près de moi et je n’ose bouger par crainte de rompre l’enchantement.
Dans la quiétude engourdie de nos corps en parallèle, je te regarde.
C’est si peu dire: je te bois, je te savoure, je te respire, je m’imprègne de toi tout entier.
Tu ne peux imaginer la fascination que ton visage abandonné au sommeil exerce sur moi. Je pourrais passer des heures entières à te deviner ainsi : du bout des cils, de la pointe du cœur, à fleur d’âme.
Ton visage d’homme est une mer étale où affleurent encore les rêves inachevés de l’enfance.
J’aime cette fragilité évanescente qui gomme alors les griffures du temps aux commissures de tes lèvres entrouvertes comme un pont de silence jeté entre le souffle et la vie.
Comment résister à l’envie tendre de te prendre dans mes bras puis de te bercer contre ma poitrine comme on console son enfant aux premières écorchures.
Tu te retournes lentement et tes jambes qui repoussent le drap révèlent alors une belle érection tentatrice…
A quoi rêves-tu donc ? Je ne chercherai même pas à percer le mystère de ces songes qui n’appartiennent qu’à toi.
Je t’aime dans cette liberté absolue de l’inconscient, dans cette régression narcotique qui s’affranchit de toutes les lois et délie les plus sibyllins fantasmes.
Sauras-tu la tendresse infinie qui me déborde et me dilue dans cette contemplation ?
Et je m’apprends ainsi auprès de toi : à la fois femme, mère, amante, amie ; totalement dépossédée d’une identité spécifique dans ces gémellités plurielles où seul, le cœur à nu parle.
Encore, encore quelques minutes de sursis !
Combien d’aubes, combien de jours, combien de crépuscules et de nuits à venir me seront-ils offerts auprès de toi ?
Je voudrais tant distiller ce bonheur lumineux : Ad Libitum !
( Elise)
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Il n'est pas donné à tous le pouvoir de saisir la beauté de l'heure bleue...
Merci de votre petit mot chez Volcane ;-)
Douces pensées
J'aime bien cette phrase : "cette régression narcotique qui s’affranchit de toutes les lois et délie les plus sibyllins fantasmes." Belle déclaration de jolis mots enchevêtrés Elise. Bises à toi, amitiés à Marc.
Quelle déclaration que de beaux moments racontés, de sensations retranscrites. Bisous à vous deux, et bon réveil.
A lire tes mots en cet instant je sais qu'ils ont caressé Marc pendant son sommeil, qu'il ne pouvait de ce fait que rêver à toi et te prouver, s'il est encore utile de le faire, que tu restes à jamais sa Muse.
Magnifique déclaration et même si tu nous y habitue c'est un enchantement à chaque fois.
Bises à vous deux et profitez bien du soleil.
Quelle belle déclaration d'amour. Comme il en a de la chance ton homme.
Bisous
Roc.
IL le sait, tu ne dois pas en douter !
c'est toujours aussi beau de venir chez vous . Un vrai plaisir de lire l'amour, l'amour, encore l'amour bisous coquins
ces instants sont merveilleux; ils restent gravés éternellement dans nos mémoires; ils ne disparaîtreront jamais!!!fermons les yeux et les images reviennent
baisers
peter
Bonjour à vous. Je ne sais quoi dire à part : c'est si vrai, c'est si beau, c'est si amoureux ! Continuez longtemps à nous enchanter ainsi de votre amour.
Bonne journée.