Je me souviens de ce Dimanche de printemps : entre les nuages ouatés, le ciel esquissait déjà le bleu de l’été et sous la foulée de nos
pas, l’herbe tendre déroulait son tapis.
Il faisait doux, doux comme une promesse et nous marchions dans ce bonheur complice qui se dit en silence.
Ton bras entourait ma taille tandis que du bout des doigts, tu t’amusais à remonter le tissu de ma robe sur ma hanche.
Chacun de mes pas fragilisé succombait peu à peu sous la chaleur diffuse de ta paume.
Un peu plus tard, tu as voulu faire halte sous un arbre offrant son ombre fraîche aux pierres du sentier. Alors, dans le bruissement des
feuilles, tes lèvres sont venues inaugurer sur ma bouche le printemps adolescent.
Tes mains ont fait courir haut sur mes cuisses le tissu de ma robe en vaguelettes d’écume..
L’azur a pâli sous tes caresses sculptant le bombé de mon pubis avant de se diluer complètement lorsque, écartant la frêle dentelle, tes
doigts se sont immiscés dans le défilé humide de mon entrejambes.
A intervalles réguliers, tu les retirais pour les humer et les sucer comme autant de gourmandises acidulées puis ta langue prenait le relais
pour remonter frayer vers ma source jaillissante.
Dans mon ventre la brûlure du désir et entre mes reins arc-boutés, des coulées d’or en fusion …
Mais toi, tu esquivais malicieusement le rendez-vous de nos corps, tu jouais en distillant à l’infini
l’accomplissement charnel.
Inexorablement, entre volupté et frustration,
tu me tuais doucement …
( Elise )
Jeudi 4 novembre
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04:26
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Par Elise
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Publié dans : elisetmoi
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Un dimanche de printemps si étrangement humide...
« Le paradis sur terre. »
La photo est vraiment magnifique, certainement du à la sensualité et à la féminité du modèle tout comme au talent et l’amour du photographe.
Merci à vous deux.
SUPERBE BLOG PHOTOS MAGNIFIQUE NOUS ADORONS SI VOUS DESIREE FAIRE UN PEU DE PUB SUR NOTRE BLOG SE SERAS AVEC LE PLUS GRAND PLAISIR
BISOUS
LES2COKIN
Voilà un dimanche qui méritait bien un détour ! Cette lente agonie sous le doigté de ton cher amant est effectivement un véritable supplice, si tu n'as pu connaître, à l'occasion, l'extase tant espérée ...
Mais je le comprends également, car combien de fois m'est-il arrivé d'embraser les sens et faire bouillonner le sang de ma bien aimée, sans lui offrir dans l'immédiat la jouissance salvatrice !
Notre regard qui se porte en voyeur sous ta robe illumine soudain notre weekend pluvieux ...
Plein de baisers Elise.
Comme c'est beau de faire l'amour quand c'est si bien ecrit !! bisous a vous deux et bon week end
C'est ce qu'on appelle "la petite mort" ? Lente... Très beau texte Elise pour exprimer la montée du désir, sur une photo véritablement digne de "A l'ombre des jeunes filles en fleurs"... Bisous à toi, amitiés à Marc.
Sur votre blog, l'amour se dessine sans arrêt sur une incoyable palette explorant tous les instants du désir et du plaisir, un instantané à chaque fois mettant l'accent sur un moment particulier décrit avec une minutie exemplaire et une sensualité magique. Mille bravos.