Welcome
Soyez nos complices dans l'érotisme, la tendresse, la poésie, l'humour....
Contact perso: voir "contact" en bas de page
Vous êtes actuellement
à vouloir entrer ...
1Il y a personne(s) sur ce blog
La pluie lustre de nacre et d'or les pavés du boulevard.
Tête baissée sous son parapluie , elle hâte le pas.
Le choc,
frontal
Deux silhouettes qui se fragmentent ,
Deux regards bousculés qui se croisent mi-furibonds ,mi-confus
Et soudain, le passé balafre l’instant et vient cingler leurs visages.
Elle lui tend la main.
Il hésite puis l'embrasse comme autrefois, lorsqu'il venait se désaltérer à son visage.
Elle frémit sous l’effleurement de ses lèvres :
Elles ont encore la tiédeur fondante des baisers défaits.
Il lui propose la chaleur d'un bistrot, celle d'un vin chaud aux épices
Et tous les souvenirs qui vont avec...
Elle décline l'invitation.
Il insiste...
Elle persiste ...
Il lui donne son numéro de téléphone et lance un :
" Tu m'appelles ! " persuasif et déjà convaincu.
A quoi bon ?
Ce n'est plus Lui
Ce n'est plus Elle
Tout au plus deux fantômes de hasard égarés dans l'exotisme du présent .
La pluie continue à jouer des claquettes sur le trottoir.
Sous le pont Mirabeau coule la Seine; imperturbable.
Il n'y a plus d'après pour les amours de jeunesse...
(Elise)
Novembre 2024 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | ||||||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | ||||
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | ||||
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | ||||
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | |||||
|
La magie de certains instants est parfois éphémère et s'efface avec le temps, on dit que la passion se cultive et s'entretien de petits rien chaque jour... l'absence éteint parfois le feu... Baisers soyeux !
Très beau texte (et belles jambes), dont la nostalgie le teinte en beauté comme le brouillard habille le matin au lever du jour : c'est vrai les amours de jeunesse restent souvent inégalés, peut-être parce qu'ils sont le creuset d'un plaisir alors nouveau et forcément unique, baisers à toi, amitiés à Marc.
Très émouvante ton histoire douce Elise et tellement vraie!... Comme une braise le serait, effleurée par un souffle, elle ravive chez moi le souvenir de quelques lignes réellement écrites un soir de blues. Trois lignes jetées sur une feuille, depuis le bout du monde, pour un amour perdu: "... Et quand dix ans plus tard il s'est marié, c'est par lui qu'elle l'avait appris. Il le lui avait annoncé tout simplement, comme l'aurait fait un ami." Imagine qu'elle vienne les retrouver ici, sur votre site... Ce serait fort, non? ;o) Bisous doux de Fred.
J'aime....... J'aime le récit de ces retrouvailles inoponées... J'aime la tonalité....
Merci douce Elise.....
Doux baisers....
Quels talons vertigineux ...
Qui ne rêverait pas de fouler les pavés en ta compagnie ?
Baisers blues.