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D'abord viennent les heures embuées puis la nuit, la grâce attendue et l'oubli supposé.
Tu dors paisiblement près de moi tandis qu'une part de moi, encore chaude , encore vivante se refuse aux ténèbres...
Je cherche la brèche de l'obscurité comme un gué entre maintenant et demain.
Voyage immobile dans cet entre-deux envasé qui n'est déjà plus l'éveil et pas encore le sommeil profond .
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Brusquement la nuit se fissure , l'instant se cabre.
Une étrange chaleur ouvre mes jambes et s'insinue entre mes cuisses.
Tes bras enserrent ma taille, arquent mes reins en concavité moite tandis que tes mains cueillent mes fesses comme deux fruits gorgés de soleil.
Ta langue se met à onduler sur mon ventre en une langoureuse reptation.
Elle s'enroule autour du nombril avant de glisser - diagonale nacrée - vers l'aine ombreuse.
Le frôlement de tes cheveux électrise ma peau et convie mon ventre bruissant au rendez-vous de ton visage.
Ta bouche en maraude plonge plus bas, inexorablement...
Et je recueille la suave confession de tes lèvres : là-même où je suis deux.
Flamboyantes confidences de ma chair à ta bouche qui cisèle le frisson, culbute l'émotion et affole le plaisir jusqu'à recréer l'origine du monde.
L'absolu rejoint l'indicible, le silence et le cri confluent dans un même frémir d'aimer.
Et soudain,
Comme une averse d'été,
Le plaisir m'inonde !
(Elise)
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le toucher aussi, juste le toucher ..
Une averse chaude... L'Origine du Monde est mon tableau préférée, que j'adore "redessiner" le plus souvent possible avec ma langue (sourire), pour bien en saisir toutes les touches de rose... Baisers à toi, amitiés à Marc.
L'abandon dans la tiédeur d'une ondée est tout à fait délectable !
Il est grisant d'arracher en plus des râles et soupirs, l'expression d'une jouissance sans autre limite que celle de l'infini ...
Quand tout devient fluide, le réel se transfigure en magie des sens !
Baisers sucrés salés ...