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Je déteste ces jours de grisaille, de froid et de pluie qui vous ferment les yeux sur le monde et vous renversent en larmes silencieuses.
Des heures où la nostalgie s’invite sans prévenir.
Profitant traîtreusement d’un moment de fatigue, comme ça, entre vaisselle et repassage, la mélancolie suinte comme une cicatrice mal refermée.
Dans l’interstice de ces instants de répit des odeurs de pain d’épices et de fleur d’oranger m’emportent dans une dérive de doux chagrin…
Tout à coup, je n’ai plus le cœur à l’ouvrage !
L’épouse, l’amante, la maman, la ménagère s’effacent comme autant de moi pluriels en exil.
Je redeviens la petite fille qui s’enivrait de vent et de soleil sur les sentiers fleuris de l’enfance…
Alors, sans rien laisser paraître, je me réfugie entre tes bras pour déposer ma fragilité au nid de ton épaule.
Je n’ai besoin que du battement de ton cœur contre mon oreille, besoin d’écouter cette pulsation sourde dans ta poitrine qui murmure la vie comme une ancienne berceuse.
Je voudrais sentir la caresse soyeuse de tes doigts dans ma chevelure et régresser, poupée de chiffon blottie tout contre
toi.
La bambina d’autrefois est revenue me hanter : laisse- la encore un peu rêver de ballons rouges et de nuages avant qu’elle ne s’endorme
dans l’innocence légère.
Demain matin tu réveilleras la petite Princesse au bois dormant par ces baisers d'oubli
qui guérissent provisoirement de l'enfance...
(Elise)
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Je rejoins Lilly sur cette question... que, à mon tour je souhaite te poser, Elise. Qu'attends-tu pour te faire publier? Tes écrits sont d'une force, d'une fluidité, d'une limpidité, qui me laissent sans voix. Qu'ils soient dirigés comme celui-ci vers la tendresse, cet accompagnement affectif, amoureux dont tu as (nous avons) besoin, avec en nostalgie le temps qui s'enfuit, la réminiscence de souvenirs lointains d'une jeunesse perdue mais non oubliée, à tout jamais... Plus vifs, gaillards ou tendres au travers de ta poésie, de tes si beaux vers... Ton écriture est belle, naturelle, saine et sensuelle... Alors oui, ce coup de pied aux fesses que j'attends depuis si logtemps, je voudrais par retour au sein de ce commentaire te le retourner avec sympathie et tendresse... Fais le tour des éditeurs Elise, je t'en supplie! Vous êtes certaines, Mesdames, qui mériteraient amplement de voir leurs écrits enfin édités... Alors Chilina, Toi Elise, qu'attendez-vous? Vous feriez tellement plaisir au vieux fou qui vous lit et parfois n'ose commenter de peur de se sentir ridiculiser! Voilà c'est dit et je m'en fous si mes propos vous font sourire! Au moins en toute franchise, j'ai dit ce que je pense et surtout ressens!
Bises, belle et grande Dame...
Novembre, mois détestable, mois des grisailles......
Quand donc serez-vous publiée???????
Je vous embrasse...
L'acceptez-vous?
On a tous ces moments de nostalgie où on a envie de se recroqueviller en soi pour remonter à notre enfance, crispant les poings contre cet inéluctable temps qui passe en sachant que, quoi qu'il arrive on ne pourra le remonter
Te lire à l'heure qu'il est, me redonne ce pincement déjà éprouvé au cours de cette journée ...Me dire qu'on est bien impuissant face à divers états ou faits qui jalonnent notre vie.
Serre fort cette épaule qui t'apaise, bises douces Elise
Très émouvant ton post Elise, il m'arrive aussi, parfois, quand je suis malheureux, ou triste, ou déçu par des choses de ce monde, à repenser à ma grand-mère, chez qui j'étais enfant une grand partie de l'année, et à ses tartines de beurre au fromage frais, ses sourires, ses calins, elle m'aimait, elle, vraiment... Baisers à toi, àmitiés à Marc.
Cadeau
Apollinaire
Automne malade
Automne malade et adoré
Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers
Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n'ont jamais aimé
Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé
Et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu'on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu'on foule
Un train
Qui roule
La vie
S'écoule
J'ai longtemps préféré l'automne aux autres saisons, et en grandissant j'adore les jours qui rallongent au printemps, je me dis qu'ils vont raccourcir dès le 21 juin...
Au final j'ai pris le parti de vivre du mieux que je peux chaque journée qui m'est donnée, et ces interminables jours de pluie, je les offre à la terre que nous malmenons tant.
Même les coups de blues, les cafards et les chagrins sans cause, font partie de ma panoplie d'être vivant, je les aime, et ce d'autant plus que j'ai une autre avec qui partager ma vie, sachant qu'on se soutient tous les deux alternativement lors des jours de grisaille.
C'est sans doute le plus beau cadeau que cette vie m'ait fait, et peut-être Marc bénit-il cette méchante pluie qui lui offre ton corps au creux de ses bras.