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Lorsqu’il entra dans la pièce, il fut surpris de la trouver en ce lieu et à cette heure de la journée.
Tandis qu’au dehors tout n’était que froidure et grisaille il faisait délicieusement chaud dans leur chambre.
Les doubles rideaux de velours étaient fermés et une petite lampe - une mandarine plus précisément – nimbait d’éclats mordorés cet espace d’intimité.
Ainsi protégée de la rumeur urbaine, elle lisait, nonchalamment adossée au moelleux rebondi de coussins.
Il n’apercevait que ses mains en encorbellement sur la reliure et ses doigts fins sagement alignés sur la tranchefile comme des oiseaux en partance.
Plus surprenante était sa mise pour une telle activité…
Ni totalement vêtue, ni pleinement dénudée, ni vraiment pudique , ni résolument provocante, sa posture portait à la confusion des genres en ouvrant l’imaginaire sur la perspective d'infinies lignes de fuite.
Conscient de jouer les trublions, il s’approcha du lit à pas feutrés et risqua un œil par-dessus l’ouvrage.
C’est à peine si elle remarqua sa présence.
Perplexe, il recula et alla s’asseoir au fond du lit.
Mais que lisait elle pour sembler aussi absente à lui et surtout pourquoi s’était-elle ainsi harnachée ?
Faute de trouver une réponse, il la contemplait dans cet émoi ambigu où l’intimidation le dispute à l’excitation.
Son regard mâle faisait la noria dans un lent travelling qui partait de la pointe des escarpins jusqu’au défilé abscons de l’entrejambes pour buter sur le frêle hamac de soie tendu entre les hanches et redescendre dans cette énigmatique d’ombres et de lumière.
Captivée par la lecture, elle restait immobile même si, par intermittence, le soulèvement syncopé de son pubis venait trahir cette apparente quiétude de la chair.
Peu à peu, il remarqua la répétition du phénomène et, par une sorte de mimétisme inconscient, sa propre respiration se calqua sur ces micro- séismes féminins.
Il se mit à fantasmer si fort que sa braguette se souleva en chapiteau tandis que son slip tendu à l’extrême débordait d’une subite moiteur.
Mû par une ténébreuse convoitise, il s’enhardit à poser une main sur cette cheville gainée de noire transparence avant que ses doigts ne migrent avec légèreté vers l’ellipse du mollet.
C’est alors qu’il entendit ‘’Sa’’ voix : elle parlait bas, dans une tessiture veloutée éraflée de ci de là par l’impromptu de sons rauques.
‘’ Le corsage de la Marquise s’ouvrit comme par mégarde, révélant l’ingénuité laiteuse de deux pommes d’albâtre tandis que d’un geste ailé, elle soulevait sa jupe pour gravir l’escalier dans une oscillation moirée.
Derrière elle, tel un chien en rut, le Marquis flairait l’odeur de cette petite femelle à la provocante chasteté.
Il lui filait allègrement le train, tout juste assez prudent pour éviter de fouler ce tourbillon froufroutant.’’
Le compas de ses jambes s’était imperceptiblement agrandi dans un bruissement soyeux. Un nouveau ricochet de lumière venait indiscrètement
révéler la transparence furtive de son slip moulé sur la fêlure secrète.
D’instinct, l’homme sentit qu’il pouvait maintenant pousser un peu plus avant son incursion.
Sa main emprunta la sente veloutée courant à l intérieur des cuisses féminines.
Il vit la lectrice suspendre son souffle un instant avant de reprendre une respiration heurtée.
‘’ Le dernier étage ouvrait sur une enfilade sombre où se découpait en renfoncements le bois de portes clandestines.
La Marquise en poussa une au hasard. Elle ouvrait sur une chambre au milieu de laquelle trônait un majestueux lit à baldaquin rouge et or.
C’est alors qu’elle sentit le souffle brûlant du Marquis dans sa nuque tandis que dans son dos, ce dernier moulait son corps sur la cambrure callipyge de ses reins. Malgré les replis de sa robe haut retroussée, la Marquise sentait l’insistance impertinente d’un renflement durcissant frapper à l’orée de ses fesses.
Oh mon Dieu !
Vous vous égarez mon ami …Songez que je viens à peine de sortir du couvent ! ‘’
Les doigts de la lectrice mollissaient sur la reliure tandis qu’à contrario ses genoux tremblants s’essayaient à une impossible jonction.
Une transpiration subite mouilla son entrecuisse et, dans un soupir alangui , elle laissa les doigts masculins écarter la dentelle de son slip et remonter avec une agilité d'anguille vers la source luxurieuse de son désir.
Sa tête se renversa en arrière, son pubis se cabra à la rencontre de celui de l'amant tandis que le livre, tombé en désuétude, sombrait mollement sur le lit …
Par delà les siècles, la fiction romanesque se fondait dans leur réalité charnelle de l’instant…
(Elise)
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Bonjour à vous deux ....
Cette musique est particulièrement bienvenue pour créer ce climat doucement coquin qui sied, tous les ans à la même date, à la célébration de ce jour qui nous est commun ... Notre future rencontre nous permettra de fêter dignement et tous les 4 cette "coïncidence" !
Bisous salés-sucrés
Et si Elise nous en contait quelques unes ? Avec des superbes poses comme ces photos ...
Quelle belle invitation au libertinage !
Le photographe a du prendre un très grand plaisir pendant et après !
Tendres bisous à tous les deux
LO
bises
peter
Bises ♥