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Espiègle ! j'ai bien vu tout ce que vous faisiez,
Ce matin, dans le champ planté de cerisiers
Où seule vous étiez, nu-tête, en robe blanche.
Caché par le taillis, j'observais.
Une branche, Lourde sous les fruits mûrs, vous barrait le chemin
Et se trouvait à la hauteur de votre main.
Or, vous avez cueilli des cerises vermeilles,
Coquette ! et les avez mises à vos oreilles,
Tandis qu'un vent léger dans vos boucles jouait.
Alors, vous asseyant pour cueillir un bleuet
Dans l'herbe, et puis un autre, et puis un autre encore,
Vous les avez piqués dans vos cheveux d'aurore ;
Et, les bras recourbés sur votre front fleuri,
Assise dans le vert gazon, vous avez ri ;
Et vos joyeuses dents jetaient une étincelle.
Mais pendant ce temps-là, ma belle demoiselle,
Un seul témoin, qui vous gardera le secret,
Tout heureux de vous voir heureuse, comparait,
Sur votre frais visage animé par les brises,
Vos regards aux bleuets, vos lèvres aux cerises.
La cueillette des cerises
Poème de
François Coppée ( 1842-1908)
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Dans ce cerisier Elise, il se peut que je monte et te suive pour dénicher un abricot qui doit bien murir dans ces branches là !
Une jolie cueilleuse de plaisir resplendissante de joies amoureuses et qui m'éclaire de sa beauté fruitée toute luisante de nature et de partage, bravo à l'amour et à ses chemins si doux....
hummmmmm que j'aimerai ceuillir votre fruit " de la passion"
nous travaillons avec la nature et Phil. adore Jean Ferrat...,
que de bonheur à visiter ce blog... que de poésie dans l'écriture et les clichés...
bien à vous
On en rougit tous !
il est donc revenu ce fameux temps...bien ;) un passage nébuleux juste pour m'assurer que tout va bien. Baisers tendres
attention quand meme a la chute !
il est vrai que la belle chanson de Cabrel allait bien aussi avec cette photo, mais il faisait trop chaud bisous
deuxieme passage car cette photo .....
Tu si que eres dulce y hermosa
Magnifique poème Elise, que tu illustres avec autant de délectation que des cerises fondant, juteuses, dans la bouche, c'est d'un romantisme érotique total dans l'ensemble poème et photos (je suis sûr que Marc est monté aussi), et curieusement par hasard presque un "écho" à mon dernier article (sourire), tu nous fais... monter aux arbres ce matin, baisers cerises à toi, amitiés à Marc le Merle...
J'ai, bien sûr, d'abord pensé à Jean-Baptiste Clément, puis, vous connaissant, très vite cette chanson de Jean Ferrat s'est imposée à mon esprit, et je l'ai reconnue dès les premières notes !
Elle vous va comme un gant. Le texte n'est pas aussi rigoureux que du Aragon mais il a une fraîcheur, une sensualité joyeuse qui sont indéniablement les vôtres ; la musique est magnifique, simple comme vos posts, l'arrangement est assez typé fin 70's, début 80's, un peu appuyé par rapport à "La montagne" par exemple, mais entraînant et délicieusement acoustique.
Cette chanson s'imposait vraiment... si elle n'avait pas existé, vous auriez pu utiliser "Sous les jupes des filles" d'Alain Souchon, en se demandant si tous les malheurs du monde pourraient être évités par des filles nues sur les échelles, sans jupe sous laquelle regarder ? Ou bien sûr "La robe et l'échelle" de Francis Cabrel, qui vous irait également à ravir.
Pour le premier post de cette septième année de blog, que de gourmandises !
Je ne connaissais pas cette methode pour permettre aux cerises de rougir plus vite ... A coup sur, c'rdt reussi !! Bon clafoutis les amoureux bisous