Welcome
Soyez nos complices dans l'érotisme, la tendresse, la poésie, l'humour....
Contact perso: voir "contact" en bas de page
Vous êtes actuellement
à vouloir entrer ...
1Il y a personne(s) sur ce blog
Les aléas de la vie ont fait que nous ne nous sommes pas vus -même pas touchés du bout des cils - depuis plusieurs semaines.
Seules, nos voix se frôlent au téléphone avec cette pudeur singulière de jouvenceaux qui n’osent se dire ni l’amour, ni le désir impatient qui les porte l’un vers l’autre.
Enfin, voici venu le jour des retrouvailles : celles que nous fantasmons dans ces limbes de solitudes dissociées, celles dont nous rêvons en parallèle au secret de la nuit.
C’est un hôtel discret situé à la périphérie de la ville. De taille modeste, il niche dans les coteaux qui dévalent en cascades de verdure vers les berges du fleuve.
Un long couloir étroit et sombre et, tout au fond, un rai de lumière qui biffe le sol tel un paraphe d’or dans la pénombre. Il happe mon regard et guide mes jambes tremblantes jusqu’à cette porte derrière laquelle tu m’attends.
Le cœur battant et le souffle court, j’écoute le silence bruissant qui me parle de toi, là : si lointain et si proche à la fois, dissimulé à ma vue par une mince cloison de bois…
D’étranges sensations bousculent tout mon être.
Je voudrais crier la joie libératrice, je voudrais chanter la renaissance mais seul, le frémir de ma chair bouleversée noue ma gorge.
J’entends la rumeur sulfureuse du désir monter en moi et le trouble poignant des amours clandestines.
Instinctivement je hume ta présence, je guette ton souffle et j’écoute cette part de moi-même qui respire par toi.
Encore quelques secondes avant de pousser la porte : le temps de ré apprivoiser l’image de ton corps à fleur de mémoire, celui de m’enivrer de l’odeur de ta peau.
Juste le temps d’un soupir pour sentir sur mes lèvres le goût salé de tes baisers et la coulée de miel de tes mains qui se posent sur moi.
J’entrebâille la porte et dans la fulgurance de l’instant, nos regards se croisent,
nos cœurs se capturent , nos corps s’aimantent.
Une singulière euphorie de passion et de fracas nous submerge.
La vie exulte et c’est le monde entier qui chancelle dans le tumulte de notre étreinte …
( Elise)
Novembre 2024 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | ||||||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | ||||
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | ||||
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | ||||
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | |||||
|
Commentaires