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Souvent on ne me croit pas lorsque je raconte que je me suis un soir retrouvé entièrement nu sur une piste de danse alors que toutes les
autres personnes étaient habillées, y compris celles qui ne dansaient pas et qui, assises à une table en train de siroter une bière ou un café, ne faisaient que regarder la scène d'un oeil
distrait comme si cela avait été tout à fait normal.
On ne me croit pas davantage lorsque je précise que cela n'avait de ma part rien de prémédité et que le but n'était donc pas de provoquer
quiconque.
D'ailleurs, comme je le précise plus haut, personne ne s'offusqua de cette situation surréaliste et je n'en ressentis donc aucune
gêne.
Au milieu d'un océan d'hypocrisie il existe donc bien sur la planète des oasis de totale tolérance qu'il convient de préserver des
intégristes de tous poils qui nous menacent ici ou ailleurs....
Quant à ceux qui nous soupçonnent des pires dépravations sans jamais nous en faire le reproche en face, je fais depuis longtemps
mienne cette citation de Francis Picabia:
" Ceux qui médisent derrière mon dos, mon cul les contemple"
(Marc)
Une salle trop petite pour accueillir tous les visiteurs
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Bonjour Pomelo
Ton questionnement est parfatement légitime !
Le récit de cette anecdote est véridique , cependant je dois préciser que l'espace de tolérance auquel je fais allusion est à remettre en perspective : à savoir que nous étions dans un espace naturiste et libertin à la fois. Même s'il est de coutume de s'habiller le soir, j'avais ce soir là totalement occulté cette sorte de tradtion et nous avons dansé Elise vêtue ( certes légèrement) mais moi totalement nu ... Pas d'étonnement de la part des spectateurs juste quelques taquineries coquines de la part du disc-jokey lors d' un slow qui pouvait révéler de manière évidente l'émoi suscité par une telle promiscuité !
Amitiés et baisers doux de la part d 'Elise
Enoncé comme cela, de but en blanc, si je ne vous avais pas "dé-couverts" par le biais de ce blog, et apprécié votre honnêteté, j'aurais, je le confesse franchement, beaucoup de mal à croire une telle affirmation.
Je ne peux que me demander comment, où, quand, en quelles circonstances, une telle situation a pu arriver, sans conséquences gênantes pour quiconque, mais, quel que soit le contexte, l'important est que cela reste possible. Tant mieux, quant à savoir s'il est bon ou pas que ceci soit de l'ordre de l'exception et non de la règle, je serais bien en peine d'en juger... Par contre, votre intimité exposée en ce lieu, avec les limites que vous vous choisissez, là, je suis pleinement d'accord.
J'adore cette citation que je fais mienne aussi (sourire), amitiés Marc, baisers à Elise.
Heu ... j'aperçois Bourvil = illusion d'optique ?
Je fuis les actualités depuis la campagne présidentielle et je m'en porte beaucoup mieux. Je m'informe juste ce qu'il faut en piochant sur le net chaque jour, mais à dose homéopathique.
L'hypocrisie et la médiocrité : je fuis aussi depuis très longtemps. Ne m'entourer que d'un petit cercle me convient très bien. Avec les années, on atteint une certaine sagesse, cela nous permet de voguer contre vents et marées.
J'ai en mémoire un conseil prodigué il y a bien des années : j'étais clerc d'huissier, toute jeunette et intimidée lorsque je devais porter des dossiers chez les confrères de mon patron. Ils en profitaient, étalaient leur science, me citaient des articles de loi ou tentaient de me destabiliser. Tellement timide que même en connaissant les réponses, je n'osais pas les formuler. Alors, mon patron, un " monsieur " digne de respect qui ne s'exprimait qu'avec des mots choisis m'a demandé de m'asseoir dans un fauteuil bas, inconfortable, dans lequel je disparaissais, même réplique que tous les fauteuils vétustes des études de l'époque. Il m'a obligée à croiser les jambes, de me tenir bien droite, me mettre en valeur, à le regarder droit dans les yeux et m'a dit ceci : " Lorsque vous êtes devant une personne qui cherche à vous écraser, regardez-la bien et déshabillez-la ! Imaginez-la à poil, sans défense. Puis dîtes-vous qu'elle est comme vous, aves ses besoins naturels. Vous verrez, c'est imparable ! Toutes les forces qui sont en vous reviendront au grand galop. La battante : c'est vous ! "
Eh bien tu vois Marc, ce conseil je l'ai suivi toute ma vie !
Le regard des autres : zut alors, on s'en contrefiche n'est-ce pas !
Bisous tout plein
Lorine