SANS DESSUS......DESSOUS.......
Vous m'avez clouée au mur comme un papillon de nuit épinglé aux caprices de votre désir dont je sens l'ombre cascader dans mon dos, ricocher sur le rebondi de mes fesses offertes à votre concupiscence.
Accolé à mon ventre, le miroir me dépouille des ultimes pudeurs.
Dans son reflet, le compas de mes jambes écartelées par un silence bruissant que votre regard fouille à l'envi...
J'imagine déjà le bracelet de vos doigts menottant mes chevilles afin de mieux les ancrer dans cette servitude charnelle qui s'esquisse...
J'imagine la flânerie de vos mains remontant le long de mes jambes , redessinant le galbe des mollets, taquinant le creux poplité avant de dériver dans une fausse nonchalance vers l'intérieur des cuisses, là où l'épiderme se fait soie...
Mon souffle est suspendu à l'ascension de vos mains venues troubler le mystère de mon entrejambes. Mes yeux se ferment : sous mes paupières le ressac tumultueux du plaisir germé dans vos paumes.
Peu m'importe le sort que vous me réservez :
Je suis à vous
Je suis par vous !
(Elise)
Pendant que j'y pense : j'adore la photo dans la meule de foin ... petit clin d'oeil pour que tu saches que je ne perds rien en entrant ici ma superbe soeurette !
... douce possession pour l'homme de ta vie ... tes mots ne sont qu'amour pour lui.
Tendres bisous de ta soeurette bricoleuse. ( j'usine ! )
Lorine
Tout simplement magnifique les amis. Cette photo Marc + ton poème Elise + la suite = une harmonie parfaite. ça vous réussit vraiment les vacances on dirait. Bisous doux de Fred.
Très joli texte où les mots deviennent les préliminaires séduisants des gestes à venir qui se télescopent en toi, je reconnais que ta jolie photo inspire, et que le miroir ne peut que doubler les sensations du plaisir, baisers à toi, amitiés à Marc.
Soyez, oui soyez douce et belle Elise....
Avec des baisers ici et là, mais surtout là où cela m'émeut tant!
Voila les mots agreables que j'aime lire ce matin . Merci Elise , ainsi que pour cette photo en accord avec ces lignes . Bisous coquins a vous deux