SANS DESSUS......DESSOUS.......

 


Juste quelques flocons de neige dans le silence blanc.

Dehors, le monde se dilue peu à peu ; absorbé par cette écume cotonneuse.

Les heures chiffonnées s'enlisent au ressac plissé des draps et nous, au creux du lit, nous inventons un autre temps, sans marges et sans âge : le nôtre ...

Amnésiques de l'avant,  préservés du futur, absents au présent, nous voguons dans d'autres ailleurs.

Nous nous étoilerons de perles de sueur jusqu'à chavirer dans cette petite mort qui nous rend si lumineux.

Puis, ainsi enlacés, délestés de la pesanteur et bordés de rêves célestes, nous prolongerons encore un peu ce paradis sursitaire.


(ELISE)

Dim 1 fév 2009 12 commentaires
des mots tout simpleent magiques
maitre décadent - le 01/02/2009 à 21h00
Ces mots mariés à votre image me font partir dans cet autre temps, sans marge et sans âge...
Un temps ou j'aime particulièrement voyager
Baisers à vous deux
Lilou - le 01/02/2009 à 21h52
Lire entre les lignes ou s'envoler entre les flocons. Quelle plume... (soupir).

Baisers
Ile - le 01/02/2009 à 22h23
Le lit est pour moi le symbole du plaisir, les draps chauds le matin quand l'aube se lève, en début d'après-midi baigné par le soleil, le soir comme un refuge douillet où les corps nus se glissent et s'enlacent en volute de chair amoureuse... Bises soyeuses.
Volcane - le 02/02/2009 à 08h07
Simplement beaux.
Olivier - le 02/02/2009 à 15h36
Simplement beaux.
Olivier - le 02/02/2009 à 15h36
Qui a dit que les dimanches devait être obligatoirement long et ennuyeux !? ;-)
Bravo pour cette article tout en finesse, comme toujours.
Bonne continuaion
club479 - le 02/02/2009 à 16h24
Magnifique photo j aime beaucoup :)
Emma - le 03/02/2009 à 20h59
Merci Emma. On aimerait pouvoir continuer d'apprécier ton blog également mais hélas il faut désormais un mot de passe que nous n'avons pas....
Elise et Marc - le 04/02/2009 à 12h57
Qu'il est beau votre sursis... !
Oubliés les tempêtes, les titans furieux et les courants vicieux, l'océan s'étoile de reflets de votre ciel, indifférent à la houle, complice d'infini.
Et je souris en contemplant cette image intime, ce clin d'oeil jumeau de ceux qui savent souligner à l'encre indélébile les instants d'éternité.
Cara Mia - le 05/02/2009 à 16h07