SANS DESSUS......DESSOUS.......
Debout, étroitement enlacés, ils frémissaient comme deux trembles sous l’accolade du vent.L’équilibre fluctuant de leurs corps joints signait l’instant fragilisé : celui qui entame les évidences et désunit les certitudes.
Elle eût alors ce geste aussi imprévisible qu’incongru : portant la main droite à son poignet gauche, elle détacha prestement le bracelet de sa montre.
Celle-ci se mit à balancer entre ses doigts, tel un pendule affolé.
Impassible, elle fixait l’homme d’un regard hypnotique, attendant l'ankylose complète de l’objet. Elle le lâcha brutalement tandis qu’un éclair cruel zébrait le vert de ses prunelles.
Le temps anéanti se brisa sur le sol dans un bruit cristallin…
Un sourire énigmatique relevait imperceptiblement les commissures de ses lèvres…
«Voilà !...J’ai assassiné le temps…»
Soudain, la vie sembla refluer dans ses veines: avançant son visage vers celui de son partenaire jusqu’à le frôler, elle lui murmura dans un souffle : « Oublions tout ; excepté nous »
L’homme referma alors ses bras et elle s’offrit, ardente, à cette parenthèse de chair ourlée d’éternité…
Elise
En amour le temps s'arrête... C'est pas moi qui contredirais ceci... Ayant un jour oublié ma montre au hasard de notre amour avec Paco.
Toujours des textes délicieux Elise !
Mes yeux sont toujours avec vous accompagnés de mes pensées même si mes mains ne sont plus aussi souvent sur le clavier de mon ordi... Je privilégie Paco vous comprendrez aisément :p
Baisers passionnés à vous deux et j'espère tout de même que le temps me permettra de venir ici vous laisser quelques mots.
Tendres amitiés
Ninou
J'oubliais, la photo est délicieuse.
Bientôt un K'do pour toi Elise sur mon blog.
Bises.
S'il est un crime qui n'est pas puni par la loi, c'est bien celui de tuer le temps. Le lieu le plus propice est la salle des pas perdus. Cependant, on a beau le supplier de suspendre son vol, il n'en fait qu'à sa tête! Il continue inoxérablement d'égrener les minutes. Il peut se laisser aller à l'outrage en passant à travers les âges. Comme une rape hier! Avec une bonne rape, il est possible de limer.
Un délire d'Auguste...
Paco
dommage que ce ne soit qu'une utopie....
bisous
Les caresses coulent sur vos corps mais pas le temps qui lui aussi est arrêté à voir la beauté de ces deux êtres nus enlacés......
Tendres bises
Félix
Merci pour ce beau texte et vos comm' sur mon blog