SANS DESSUS......DESSOUS.......
Tu te tiens, debout dans cette lumière mordorée qui cisèle ton corps superbe dans un jeu d’ombres et de lumières…
A distance, je te contemple et m’imprègne de toi jusqu’à à l’ivresse…
L’émoi me submerge et me voici, paupières closes, faisant courir dans l’espace mes mains qui te sculptent en arabesques fugitives tandis que le concerto pour piano n°21 en ut majeur de Mozart résonne dans ma tête…
Grisée par tant de beauté à l’état pur, je reste sans voix, submergée par un flot d’émotions, aspirée dans un maelström intemporel…
Que ne suis-je Phidias, Michel Ange ou Camille Claudel pour insuffler à la matière cette vie splendide afin de la piéger, intacte, dans le plus blanc des marbres de Carrare !
Un souffle d’air frais gonfle les voilages et la magie se dissipe.
Je rouvre les yeux et scrute mes paumes restées désespérément vides...
Les larmes roulent sur mes joues.Je n’aurai de cesse de t’apprendre encore et encore du bout des doigts et, dans ces caresses à fleur de peau qui disent autant le corps que l’âme, je croirai naïvement apprivoiser un pan d’éternité…
L’insolence de l’éphémérité joue au bord du gouffre : celui du manque devenu définitif !
Je n’aurai pas le temps de me rassasier de toi …Désormais, je comprends pourquoi les statues, elles aussi, pleurent en silence.
bcp d'amour entre vous cela se sent.........
grosses bises a vous deux