SANS DESSUS......DESSOUS.......

L'expression "se faire son cinéma" figure dans le dictionnaire. "Se faire son théâtre" est en revanche introuvable...
Il n'est pas impossible que notre libre adapatation d'une célèbre pièce de Molière ne puisse déclencher une discussion quant à la manière d'orthographier "amateur" dans l'édition 2012.

 

theatre

 

ELISE ET MARC
Acte III, scène 2

MARC
Montrez ces fesses, que je puisse les voir
Par de pareils objets les âmes sont flattées
Et cela fait venir de coupables pensées
 
 ELISE
 Vous êtes donc bien tendre à la tentation,
 Et la chair, sur vos sens, fait grande impression ?
 Certes, je comprends bien quelle chaleur vous monte,
 Et à convoiter, moi, je  suis tout aussi prompte,
 Si je vous vois tout nu du haut jusques en bas,
 A mon tour votre peau me met tout en émoi

Mer 29 jun 2011 10 commentaires

en voici au moins un qui n'est pas Tartuffe

baisers

peter

peter pan - le 29/06/2011 à 19h48

sur l'ecran noir de mes nuis blanches, moi je me fais mon cinema ... ah , non ce n'est pas noytr cher Nougaro !!Mais c'est normal, il ne connaissait pas les fesses d'Elise car il aurait changer le texte !!!  bisous coquins a vous deux 

miss - le 29/06/2011 à 21h12

J'aime beaucoup quelle belle idée, très jolie cohérence texte et photo (tu es superbe Elise, ouiiiiii toi aussi Marc, puif), très jolie cohérence comme on dit dans notre métier ! Ça me rappelle aussi "Le Mépris", le film où BB dit : "tu les aimes mes fesses ! ?"... Baisers à toi, amitiés à Marc.

Valmont - le 29/06/2011 à 22h46

Comme la chose est bien dite,

à l'entendre ainsi des pensées coquine m'ha- bite.

Bisous à vous

Maxime R. - le 30/06/2011 à 10h23

bonjour

sachez qu'un nouveau site de discutions bdsm à vu le jour recement

www.bdsmspirit.com

cordialement

com - le 01/07/2011 à 15h26

Acte III scène 3

S

 Cachez ces dunes que nous saurions voir

Sans laisser échapper quelque espoir

De les redécouvrir en d'autres temps.

Rêvons même si cela devient tentant.

 

L

Je vous sens bien tenté d'en exprimer

Bien plus à cette vue bien affirmée

Cher monsieur ces courbes qui fascinent

À votre esprit attisé qui s'exprime.

L&S - le 02/07/2011 à 23h12

Commee tant d'autres écoliers j'ai appris avec Molière le sens du mot "Tartuf(f)e" à travers ce personnage présenté comme hypocrite et exécrable, et quelques années plus tard j'ai été tout étonné de savoir que la pièce était à l'affiche, mise en scène et jouée par Gérard Depardieu avec Elisabeth, sa femme à l'époque, dans une version touchante d'un homme fou amoureux, conscient de sa faiblesse et brûlant d'humanité.

 

Votre version "à mateur" apporte une pierre supplémentaire à cet édifice cul-turel comme vous savez si bien le faire : en désacralisant Molière et en prenant son contre-pied pour témoigner de l'amour charnel et joyeux. Merci à vous.

Pomelo - le 03/07/2011 à 17h05

En mathématique, on trouve dans la perspective, un point particulier, que l'on nomme "le point principal". Mais vous êtes trops forts tous les deux car dans cette perspective que vous nous offrez, j'ai le sentiment qu'il n'y a pas un seul point "principal". En tout cas Elise, c'est une bien jolie façon, avec la complicité de Marc, de nous tendre ainsi tes lèvres. ;o) Bisous à tous les deux. Fred

Fred - le 03/07/2011 à 21h44

Pas d'entracte, j'espère, je ne veux perdre aucune des répliques
échappées de tes lèvres, elles font mouche et, quel bonheur, me piquent !

toutdoucement - le 09/07/2011 à 13h13

Molière devant de tels vers peut s'en retourner à Pézenas au moins en son musée, faute d'être courtisé et de se retrouver, verge folle et feu aux fesses, à la cour du Roi ! Bien aimé... Comme toujours, en ce lieu virtuel!

MICHEL - le 17/07/2011 à 14h35