SANS DESSUS......DESSOUS.......
La couture de ton Jean’s se déforme, bosselle et se tend sous la poussée d’une vigueur clandestine.
Mystère masculin aussi ténébreux que le désir, cette virilité si expressive m’émeut tout autant qu’au premier jour…
Ma main glisse, un peu intimidée, vers ta braguette. Elle y flâne longuement, cajole cette protubérance fantôme avant que mes doigts ne viennent la libérer de sa geôle de toile.
Ah, si tu savais combien j’aime contempler le déploiement de ta queue !
Mon regard fasciné l’accompagne dans ses balbutiements d’éveil , ses oscillations funambules et jusqu’à son triomphe turgescent.
Je resterai à jamais émerveillée par cette tige de vie éclose entre tes jambes et qui renaît encore et encore, défiant de son exubérance chaque saison du désir.
Bien sûr que tu ne bandes pas que pour moi ! Ta mâle attraction s’envole
aussi vers toutes ces sirènes à la démarche chaloupée, vers toutes ces jeunes déesses aux hanches vibrantes croisées au détour d’une rue ou bien sur le Net.
En dépit-( ou peut être bien à cause ) de tous ces stimuli visuels, de toutes ces sollicitations à la fois charnelles et subliminales qui me mettent en danger et m’effacent temporairement de ta mémoire, cette bandaison là, Ta bandaison m’est encore plus précieuse…
Ces inconnues, mes sœurs du genre au ventre fendu aiguiseront toujours ta convoitise mâle et à l’ombre de leur entrecuisse cette blessure atavique si semblable à la mienne sera toujours ‘’autre ‘’ à ton regard nourri au feu de l’excitation.
Parmi elles, je ne suis qu’une préférence incarnée, un désir cristallisé et ce
renoncement glorieux lorsque tu rends les armes au creuset de ma chair.
« La bandaison, papa, ça ne s’explique pas ! » chantait Brassens.
Cette bandaison est et restera à jamais tienne, tout comme le désir obscur et la fantasmatique secrète qui l’accompagnent.
Par delà le concept aussi vain qu’utopique d’exclusivité ; sois-tu longtemps encore cet homme honorant en moi l’amante complice avec ce supplément
de tendresse, ce post-scriptum sentimental qui font de moi l’amoureuse embarquée à bord de ta vie…
(Elise)
J'ai connu d'autres femmes... Aucune ne m'en a appris autant sur moi-même qu'Elise. Quant à la "bandaison", rien de plus incontrôlable et donc de plus fragile...ce qui fait que le sexe faible n'est pas celui auquel on pense habituellement !
Elise je t'M
(Marc)
Jolie déclaration à la virilité de ton homme Elise et je suis aussi d'accord avec toi Marc sur le manque de controle de ce qui nous fait être homme. Et c'est d'ailleur la même chose pour les femmes. Nous ne sommes pas des machines.
Bisous
No comment... Ou plûtot, quelle belle déclaration d'amour, qui ne peut que faire monter l'adréline de Marc, qui je n'en doutes pas, ou alors on le connaît bien mâle, doit bien te rendre ses bandaisons, en pamoisons... Quel texte magnifique, tu es une obsédée textuelle Elise quand tu parles de plaisir... Bisous à toi, amitiés à Marc.
En tant qu'homme et amoureux je suis extrêmement touché par cette ode !
Nous avons grandi avec dans les oreilles le "Allô maman bobo" de Souchon, nous avons cultivé notre fragilité jusqu'au dégoût de nos altières égales qui désiraient de nous, non la fragilité, mais un délicat alliage de sensibilité et d'assurance, nous nous sommes moqués nous-mêmes de notre machin pendouillant entre les cuisses, et voilà que c'est encore une femme qui vient nous révéler à ce mystère sacré que nous avions oublié.
En passant, nous y croisons à la fois les autres mystères de la jouvence du désir qui justement rassure inlassablement la femme sur sa séduction, et du libre choix jour après jour renouvelé qui renforce l'amour.
Cela n'est pas donné à tout le monde, et la fidélité promise n'est pas si idiote lorsque bien des couples se séparent à la moindre baisse de pavillon mâle ou d'humidité femelle... Mais ce mystère de l'indéfinissable quelque chose en plus qui fait l'autre re-choisi(e) chaque jour entre tous(tes) est une méditation qui devrait être celles de tous les couples.
Merci mille fois Elise, de tes mots si délicatement choisis pour exprimer tout cela, et Marc, de ce témoignagé silencieux et éloquent du désir qui nous vaut de si beaux mots.
Voilà une jolie déclaration d'amour qui ne peut laisser indifférent(e) ... J'ai aimé lire les mots choisis, les phrases joliment tournées, le ton amoureux et respectueux, et l'ambiance à la fois tendre et torride de ce texte ...
Je ne peux que me joindre aux autres : magnifique déclaration d'amour et de désir.
Avec des passages très touchants, et qui m'interpellent personnellement... que faire, quand on ne "le" fait plus vraiment bander ? :(
Gardez cette complicité, cultivez-la, c'est si beau et si précieux... j'aime votre blog pour ça. :)
"Cette divination stupéfiante de la femme amoureuse qui comprend tout de l'homme, sauf l'érection" disait Julien Gracq... preuve ici qu'il se trompait !
Bises. Zeus
Ah le membre viril de ton homme comme tu as bien raison de le cajoler. Il n'en fait qu'à sa tête , la tête de ton homme, comme la mienne ne le commande pas toujours, il ne fait pas toujours ce qu'il faut au bon moment, c'est là notre virile faiblesse, mais c'est sans doute mieux comme cela...
bisous @ vous 2
Quelle belle declaration d'amour !! J'adore aussi voir ou sentir le sexe de mon homme grossir dans mes mains ou ma bouche , alors je comprends tes emotions . Bisous coquins a vous deux .