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" Et comme l'aube claire
Appuyée au coteau
Avoir l'âme qui rêve,
Au bord du monde assise..."
( Anna de Noailles)
PART 3/3
L'une des portes coulissantes de la penderie venait de glisser et l'éclat fugace de son parement miroitant fut le détonateur ...
Lentement, elle commença à se caresser : d'abord le cou, puis les épaules, la poitrine et les reins avant de plonger vers les chevilles et de remonter doucement en suivant le galbe des jambes et le fuselé des cuisses.
A quelques millimètres l'homme la respirait, la humait ...
Sous ce souffle chaud, les mains féminines se firent plus ardentes. Prestement, leurs doigts agiles se mirent à caresser le pubis dont la vaporeuse toison sculptée en une fine ligne brune semblait baliser le chemin vers son intimité.
Délicatement, elle en écarta les nymphes de corail, révélant la perle encapuchonnée assoupie à leur ombre musquée. Elle se cambra un peu plus, poussant son sexe encagé dans l'embrasure de la chaise jusqu'à flirter avec la bouche masculine.
Puis elle entreprit l'apprivoisement de son petit bouton, avec tendresse d'abord, avec maestria ensuite. Expert, son majeur variait la vitesse, la pression et l'ampleur des cercles sur le clitoris qui gonflait et durcissait sous cette houle tactile.
Un instant elle ouvrit les yeux et sa jouissance décupla : deux regards masculins étaient focalisés sur son plaisir : l'un éloigné et libre, l'autre perclus dans l'inaccessible promiscuité.
Une coulée brûlante incendiait irréversiblement les reins de la femme.
Les deux hommes virent alors ses doigts s'enfoncer dans l'échancrure pourpre pour entamer un va et vient régulier activant l'effusion de cyprine.
Telle une funambule sur le fil tendu de la jouissance, son bassin oscillait et chaque seconde haletée la hissait un peu plus vers la crête orgasmique.
Sentant l'orage génésique approcher, elle retira vivement ses doigts et les passa lentement sous le nez de l'inconnu avant d'introduire son index bien lubrifié dans cette bouche affamée qui réclamait son goût de femme.
L'homme agenouillé tétait le doigt et le léchait avec une ardeur aussi exaltée que l'érection de son membre vainement dressé sur le vide...
Elle en fut presque émue...
Il fallait en finir.
D'un hochement de tête, elle héla son compagnon.
Ce dernier vint la rejoindre en rasant l'étranger à la manière dédaigneuse d'un obstacle ridicule.Le visage de l'inconnu était devenu méconnaissable : interloqué, haineux et pitoyable à la fois.
Sans vergogne, les amants se mirent alors à faire l'amour et leur union fût encore plus jouissive qu'à l'ordinaire.
Bien plus tard, l'infortuné fut autorisé à se rhabiller avant que son ombre ne s'évapore dans les premières lueurs de l'aube.
Elle n'entendit plus jamais parler de lui...
PART 2/3
Consciente du péril encouru, elle avait affranchi in extremis son mari. D'abord vexé, celui-ci l'avait traitée de folle avant de se laisser gagner par ce trouble obscur qui, désormais, les liait encore plus.
21H : retranchée dans une chambre d'hôtel louée en la circonstance, elle composa le numéro de l'inconnu tandis que son compagnon redessinait la courbe de ses seins, flattait le rebondi de ses fesses et s'immisçait doucement dans l'anfractuosité des plaisirs enfouis. Au rythme de ces mouchetés jouissifs, elle attira l'étranger vers elle dans le dédale de la nuit, de détours en détours tant cette errance téléguidée avait quelque chose d'infiniment jubilatoire...
Lorsque l'inconnu fut devant l'hôtel, elle lui précisa le numéro de la chambre et lui rappela une ultime fois leur contrat avant de raccrocher sèchement.
Une enseigne lumineuse sur la façade en vis à vis embrasait la chambre d'esquilles rougeoyantes.On ne percevait qu'une ombre cambrée se découpant dans l'embrasure de la fenêtre. Juchée sur de hauts talons, nue, elle guettait le survenant tandis que son compagnon veillait, caché dans la penderie entrouverte.
En dépit de l'atmosphère électrique, ce nouveau jeu de rôles était d'un burlesque digne d'un Vaudeville !
On frappait à la porte...
Elle prit une profonde respiration avant d'ouvrir et l'ombre entra...D'un doigt posé sur la bouche elle lui imposa silence puis, méthodiquement, elle lui menotta les poignets avant de lui indiquer d'un signe de tête le centre de la pièce.
L'homme s'y tenait sans bouger, le menton arrogant.
Elle se mit alors à danser un valse lente autour de lui afin qu'il puisse à loisir la découvrir sous tous les angles. La femme poursuivait son carrousel démoniaque, réduisant peu à peu l'encerclement jusqu'à frôler l'inconnu, jusqu'à le griser dans le sillage de sa longue chevelure parfumée. L'homme semblait si fasciné qu'elle se risqua à le délivrer de ses bracelets d'acier.
Maintenant, elle se tenait face à lui, dans cette promiscuité qui provoque l'intime et appelle le geste...Instinctivement l'inconnu se rapprocha un peu plus, immuablement elle vit ses mains se poser sur elle.Elle le repoussa illico d'un bout de talon aiguille autoritaire.
Après cette froide sommation, elle entreprit de le déshabiller : lentement ; si chaleureusement même que l'homme se crût naïvement absout.
C'est alors qu'il la vit s'éloigner dans un recoin obscur de la chambre puis revenir avec une chaise qu'elle posa calmement devant lui, légèrement de biais et côté dossier.
Stratégiquement elle l'avait disposée face à la penderie dont les portes miroir allaient lui offrir le futur en diaporama...
D'un ample envol de jambe, elle s'assit, chevauchant le siège, jambes bien écartées, buste redressé.
C'était une de ces chaises rustiques, patinée par le temps et, excepté l'assise plus haute, on aurait pu la confondre avec un prie-Dieu. Cette particularité n'échappa à l'étranger ...
De l'index la femme lui fit signe d'avancer et quand il fût tout près, elle lui intima l'ordre de
s'agenouiller.
Il s'exécuta sans broncher.
Usant du même langage muet, elle le somma de croiser les mains dans le dos et cette contrainte sans liens était bien la pire des tortures.
Ainsi prosterné, l'homme bénéficiait d'une vision privilégiée à claire-voie : yeux au niveau du bas ventre, nez à hauteur de pubis, bouche à l'orée d'autres lèvres ...
Impassible et cruelle, elle savourait la scène...
(Suite et fin demain !...)
PART 1 / 3
De lui elle ne savait rien... ou si peu...
Juste un vague souvenir de hasard, une rencontre improbable et sacrilège.
Elle se souvenait de cet été, de la ville embastillée de chaleur et des trottoirs dont l'asphalte ramolli s'enfonçait sous ses les talons de ses chaussures. Dans cette fournaise qui pétrifiait l'ombre des façades, elle aperçut une église qui décochait sa flèche vers l'azur.
La fraîcheur du lieu et le silence nappé d'encens l'apaisèrent aussitôt. Elle avança dans la nef sur la pointe des pieds, de crainte que le moindre bruit ne bouleversât cette belle ordonnance qui accorde le corps à l'âme.Assise au bout d'un banc, là où la pénombre incite au recueillement, son esprit flânait dans des ailleurs invisibles quand soudain, une voix masculine fractura le silence, juste derrière elle.
Se retournant, elle devina l'intrus plus qu'elle ne le vit : plutôt jeune, un visage qui paraissait beau et une silhouette élancée.Leur échange fût bref mais intense : il l'avait suivie, il la désirait, il la voulait : là, dans la violente fulgurance de l'instant.
Elle restait étonnamment calme et c'est certainement ce qui la sauva. Non sans peine, elle parvint à le ramener à la raison. Il abdiqua enfin... à la seule condition d'avoir son numéro de portable.
Trop heureuse d'en finir elle céda sans réfléchir.
Depuis des semaines, l'inconnu saturait régulièrement sa boîte vocale. Avant de les effacer, elle ne pouvait s'empêcher d'écouter tous ses messages partagée qu'elle était entre curiosité et excitation, trouble et angoisse.
Puis un soir, elle décida de le joindre.
Elle l'écouta longuement, attentive à ses propos. Bien qu'excessif, le discours de l'inconnu semblait cohérent et c'est ce qui l'incita à lui proposer une nouvelle rencontre ... s'il s'engageait à lui obéir sans discussion.
Enthousiaste, l'homme accepta spontanément.
Elle lui fixa donc rendez vous pour le lendemain même, lui indiquant seulement l'heure. Pour ce qui était du lieu, elle le rappellerait à l'heure convenue et le guiderait jusqu'à elle.
Elle ne connaissait de lui que les certitudes de mâle conquérant.Lui ne savait rien d'elle sauf le plus trompeur : l'apparence fragile ; celle qu'il avait entrevue et surtout celle qu'il extrapolait...
( A suivre )
Chère Edvige,
Qu'est-ce-que j'apprends ? Tu ne t'intéresses plus à nos orientations sexuelles ? Que se passe-t-il ? Un passage à vide, une baisse de libido ? A moins que quelqu'un ne t'ai fait la morale en t'expliquant que ce genre de choses ne te regardait pas ! Oui, c'est sûrement ça, nous te connaissons trop bien, toi qui a visité des centaines de fois notre blog ainsi que tous ceux de nos voisins, pour savoir que tu es une coquine et que tu as depuis longtemps noté sur de petites fiches les moindres détails de nos batifolages amoureux en même temps que bien d'autres renseignements...
Cela dit, ma cocotte, tu aurais quand même pu nous laisser au moins une fois un commentaire. Or, jamais le moindre petit mot. Je sais que ta qualité principale est la discrétion. Mais, comme le disait le regretté Pierre Dac:
"Donner avec ostentation, ce n'est pas très joli ; mais ne rien donner avec discrétion, ça ne vaut guère mieux"
Alors, nous comptons sur toi pour nous donner de tes nouvelles, ne serait-ce que pour nous laisser l'illusion que Big Sister n'est pas encore tout à fait Big Brother.
Cordialement
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