SANS DESSUS......DESSOUS.......

PART 3  

Au premier étage, la chambre nous accueillit dans une semi-pénombre complice et le sofa en fit de même en offrant à nos séants l’hospitalité moelleuse de ses coussins rebondis.
Je choisis prudemment de m’asseoir à l’un des angles du canapé- tout contre Marc- alors que R …se trouvait exilé à l’autre extrémité.

Mettant à profit le service du champagne, Marc s’était discrètement emparé de l’ordinateur portable.
Tandis que nous levions nos verres à ces improbables retrouvailles, je le vis –non sans une appréhension certaine - taper sur le clavier l’adresse URL de notre blog …
« Que la fête commence ! » crût-il bon de rajouter avec un air gourmand…

Je n’osai regarder R… Paradoxalement je jugeai cette invitation des plus impudiques alors que l’image de mon corps dévoilé sur la toile ne me gênait pas outre mesure ; comme si cette distanciation en faisait un moi autre ; dès lors devenu étranger…

Un silence bruissant tissait sa trame au fur et à mesure que défilaient sur l’écran les photographies…

Mon trouble fût à son comble quand Marc offrit à R… la vision de nos vidéos intimes et, accordant le geste à l’image, lorsque sa main écarta mes cuisses pour s’immiscer lentement dans le défilé de l’entrejambes… Inexorablement, je sentis une crue embarrassante mouiller le fond de mon slip…
Dans un sursaut, je voulus m’emparer de cette main pourvoyeuse au long cours de plaisirs variés ; sans trouver cependant la force de chasser ces doigts si habiles dans l’ouverture des voies paradisiaques…Mais à l’instant même où, à l’écran, je nous vis : Marc et moi faisant l’amour sans retenue aucune, une furieuse envie d’en faire de même s’empara de moi.

Mes mains fébriles se mirent à déboutonner la braguette de Marc, puis à solliciter ce renflement si érotiquement prometteur avant que mes doigts glissés dans son slip n’impriment un lent va et vient coulissant à cette hampe fièrement dressée.
Oublieuse de tout, je glissai à ses genoux pour le libérer entièrement. Ma langue prit le relais pour mener à bien l’éclosion turgescente de cette chair puis ce fut au tour de ma bouche friande de l’engloutir jusqu’à la garde. Excitée par les mouvements de bassin et les soupirs d’aise de Marc, son plaisir devenait mien et je dosai subtilement le rythme et la pression de mes lèvres afin de le conduire jusqu’au bord de l’extase, à l’orée de l’épanchement.

C’est alors que je sentis confusément l’aura d’une autre main effleurant mes cheveux du creux de la nuque jusqu’à leur pointe ; à mi-dos. Et le parfum enivrant de ce frôlement là avait la chaleur d’un brasier !
Les mains de R… enveloppèrent mes seins et sa bouche retrouva d’instinct ce point paroxystique qui, dans le cou, me rend littéralement folle de désir.

Progressivement, R… me ré apprivoisa : il dégrafa lentement ma robe et fit glisser mon slip sur mes chevilles tandis que sa langue partait à la conquête de mes fesses, puis flânait dans le creux de l’aine jusqu’à provoquer cette irrépressible bascule du bassin par laquelle mon intimité apostrophait la rencontre.
Lentement, ses lèvres embrassèrent mon pubis, puis elles descendirent le long des nymphes en les séparant délicatement comme on défait un ourlet de soie… Enfin, sa langue entra en action, scindant définitivement leur gémellité première, érodant progressivement leurs parois de nacre par un savant travail de sape, jusqu’à les ciseler dans une sublimation rouge vif.
Avec délicatesse, ses doigts fins affirmaient la profondeur de cette fracture congénitale tandis que sa bouche courtisait mon bouton de léchages en succions jusqu’à déclencher mon premier orgasme.

Quatre mains, deux bouches, deux sexes jouant de concert la mélodie du bonheur sur tout mon corps : aucune partie qui ne fût laissée en jachère, aucune anfractuosité qui ne fût courtisée tendrement puis conquise avec hardiesse dans des ahanements et des râles de plaisir faisant de moi une petite femelle en rut.

Mes doigts, ma bouche, ma langue, mon ventre et ma croupe s’offraient à ces deux mâles dans un ballet incessant de chevauchements alternatifs…au point de ne plus savoir, dans l’enchevêtrement des caresses reçues et prodiguées, quel en était l’auteur ni le destinataire.

Ainsi réunis dans la douce violence nocturne nous n’étions plus que jouissance, nous étions la jouissance même !

 ( Elise )
Demain:  L'Epilogue...     



Jeu 1 mar 2007 10 commentaires

qu'elle jolie moment elise tu as du passer hummmm avec deux hommes , j'aurrais aimée etre cette homme !!! moi!!!  hummmmmm


te carresser ,t'embrasser, et plus encore, le probleme s'est qu'une fois excitée mes mains et ma bouche jouraient aussi avec marc!!


bise coquine

domie - le 01/03/2007 à 06h11

Bravo pour cette nouvelle.Tu me fais penser à Françoise Rey, Elise. Une ecrivain(e) que je te conseille si tu ne la connais pas, tu adorerais.


Bises

sandokan - le 01/03/2007 à 07h49
Tu as un style génial Elise, félicitations !
Sylv1 - le 01/03/2007 à 08h06
bon on va attendre la suite alorsse…
yoyostereo™ - le 01/03/2007 à 09h55
et bien tu nous met l'eau à la bouche, tu nous donne de l'excitation avec une telle finesse...
bises
lucie
letl - le 01/03/2007 à 11h16

Imaginer la scène en réel ... Quel plaisir !!! ... Je ne sais pas trop pourquoi mais ça devient même un délice dès qu'un "L" se substitue au "R" ...


Bisous très coquins

Lionel - le 01/03/2007 à 11h31

remarquablement écrit.


La nuance et le suspens, les palpitations la jouissance ...tout est perceptible


 


Mercid e tout coeur pour cette beauté du récit , de l'amour et de la charmante dame

Ch&Ch - le 01/03/2007 à 15h21

bonjour




passez voir des vidéo soft à tres hard un seul lien :




http://www.videosdesexe.com/cbm/index.php?u=soumise19&t=soumise19


Maitre seb - le 01/03/2007 à 16h48
La vie est un long feuilleton. L'épilogue sera-t-il une fin? Ou juste une pause avant un nouvel épisode?
M&A - le 01/03/2007 à 16h50

C'eqst un beau roman c'est une belle histoire c'est une ramance , d'aujoudd'huis , bravo et que la fête continue


Mangel

Mangel - le 01/03/2007 à 19h57