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11 Juillet, pleine lune. L'air est tiède. Nous sommes allongés sur le lit, la fenêtre grande ouverte. Les rayons lunaires donnent à nos peaux une carnation fantasmagorique et nous n'arrivons pas à nous endormir. Au bout d'un moment, je te surprends en train de te caresser en me toisant du coin de l'oeil, sachant combien ce spectacle m'excite.
Je distingue dans la pénombre les mouvements tantôt lents tantôt rapides de tes doigts agiles dans ton entrejambes tandis que des gémissements de plus en plus distincts montent dans la nuit...
En un instant je sens mon membre se raidir et je me mets moi aussi à me masturber.
De temps en temps, nos regards chavirés se croisent pour évaluer à quelle distance de l'extase se trouve l'autre...
Nous faisons durer ce doux supplice le plus longtemps possible jusqu'à ce qu'un cri rauque s'échappe de ta gorge provoquant presque simultanément le jaillissement de ma semence sur mon ventre palpitant. Tendrement, ta main s'y promène glissant autour de mon nombril puis rejoint ta fente pour lui offrir, en guise de consolation, une partie de ce qui lui était initialement destiné.
A l'évidence, elle n'est pas encore rassasiée. Je promène alors ma langue sur ton clitoris, y goûtant le mélange de ta rosée intime avec mon propre sperme et en quelques secondes, un deuxième orgasme plus violent encore que le premier secoue tout ton corps moite de volupté.
Bleu comme la veine qui palpite à ton cou
Blanc comme ta chair d’albâtre
Rouge comme la passion qui gronde
Tous mes sens en Révolution
Voudraient en ce jour
Et pour toujours
Au secret de mon cœur
T’en.... Bastiller
« Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormants dans cette chevelure,
Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé
Longtemps ! Toujours !
Ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde
Comme prévu, la température ne cesse de grimper. Difficile malgré tout d'abandonner le dernier vêtement, on s'y attache.... mais toujours selon le fameux principe de précaution, Elise m'encourage à franchir le dernier pas dès demain...
(à suivre)
La météo est formelle, au cours de cet été 2006, la canicule reste une menace omniprésente.
A cet effet, on nous rabâche à longueur de journées que la déshydratation peut avoir des conséquences très graves.
On oublie de dire qu'il existe un autre danger non moins important: le vêtement… le vêtement qui, d'une manière sournoise freine l'élimination des calories. Il n'y a, diront certains, aucune raison de TOUT enlever. Il n'y en a surtout aucune pour ne pas TOUT enlever ! D'autant que d'éminents chercheurs-naturistes Américains viennent de prouver que le moindre bout d'étoffe, un string par exemple, pouvait être fatal aux personnes fragiles.
Ce matin, il ne fait pas encore vraiment très chaud . Fidèle au principe de précaution préconisé par le gouvernement de notre pays et conscient qu'il est de mon devoir de citoyen de montrer l'exemple, je décide donc, dès aujourd'hui, de prendre les devants en commençant par enlever le haut. A moins que Nathalie Rihouet ne nous annonce un improbable refroidissement, je suis décidé à aller jusqu'au bout et j'invite toutes les Françaises et tous les Français à en faire autant !
(à suivre)
Nous deux nous tenant par la main
Nous nous croyons partout chez nous
Sous l'arbre doux
Sous le ciel noir
Sous tous les toits
Au coin du feu
Dans la rue vide
En plein soleil
Dans les yeux vagues de la foule
Auprès des sages et des fous
Parmi les enfants et les grands
L'amour n'a rien de mystérieux
Nous sommes l'évidence même
Les amoureux se croient chez nous.
Paul Eluard
Je ne sais quel hasard facétieux nous a mené aux portes de ce village méridional, niché dans l’entre-deux verdoyant des vallons. Tu dois être exténué car tu ne protestes même pas lorsque je me penche sur les méandres sibyllins de la carte routière pour décrypter d’un index approximatif l’itinéraire à suivre.
Quelques virages en épingle plus tard, perdus, nous débouchons sur une petite place ombragée ornée en son centre d’une fontaine de pierre qui gazouille dans un filet d’eau.
Des lampions et des petits drapeaux tricolores jouent aux funambules sur d’improbables fils de lumière tendus entre les arbres.
Derrière la forteresse des volets clos, le petit village dort profondément.
Seule, une maison offre au survenant sa façade ocre illuminée par le regard brillant de ses fenêtres.
Auberge –bar- épicerie- tabac- presse cohabitent en ce lieu qui bruisse d’une vie aux accents baroques.
Les propriétaires nous accueillent avec cette bonhomie simple et chaleureuse des gens du cru qui offrent l’hospitalité au touriste égaré.Conquis, nous décidons d’y faire halte pour la nuit.
- «Hé bé, vous tombez bien » nous dit la tenancière avec cet accent qui fleure bon le soleil et la farigoulette, « Ce soir, c’est la fête au village et vous allez voir qu’on sait encore s’amuser par ici ! »
Nous émergeons d’un somme réparateur sous les accents d’un bandonéon. Après une douche fraîche, nous descendons dîner en terrasse d’un pied allègre et léger; heureux comme des jouvenceaux à leur première escapade amoureuse.
Le repas savoureux, arrosé d’un rosé liquoreux bien frappé, réjouit à la fois nos papilles et nos cœurs.
Peu à peu, la place s’anime dans le sillon des autochtones qui, pour honorer l’événement, ont sorti leurs habits du Dimanche. Un peu à l’écart, les anciens jouent à la pétanque et le bruit mat des boules qui s’entrechoquent scande la vie dans l’exclamation odorante d’apéritifs anisés et de fumées de barbecue.
L’orchestre s’est mis à jouer tandis que les couples se forment, tout heureux d’étrenner leur pas accordés au rythme du tempo.
Mes jambes fourmillent d’impatience mais je te sais piètre danseur : tu ne vas pas te risquer à esquisser quelques arabesques, même approximatives…
Une silhouette haute et mince se penche vers moi dans un murmure et, sans attendre ma réponse, me hale hors de mon siège.
Contact rude et viril de matador fougueux qui m’emporte dans un torride tango Argentin. Un bras enlace étroitement mon dos dans un corset de muscles tandis qu’une main nerveuse emprisonne la mienne.
La respiration syncopée de ce cavalier de pénombre souffle dans ma chevelure une nuée ardente et les notes du bandonéon coulent, brûlantes, dans mes veines.
L’homme me serre contre lui avec ferveur ; son ventre d’acier collé contre le mien.
Je deviens féline sous le fuseau de sa cuisse qui s’immisce entre les miennes dans l’entrelacement de nos jambes et toute ma chair bouleversée se calque instinctivement sur les accords de cette musique passionnelle qui rend les corps amants.
Je me fais liane entre ces bras qui me façonnent, me domptent et me couchent dans des renversés spectaculaires qui me mettent la tête et le corps à l’envers.
La plainte lancinante du bandonéon m’endoctrine l’oreille et l’aura de chaleur pulsatile de ce corps inconnu si intimement imbriqué au mien embrase ma peau aux replis de l’intime.
Lorsque la silhouette se penche pour la seconde fois, je ne sais plus combien de pas, combien de danses se sont ainsi enchaînés dans ce voyage aux frontières d’un érotisme exacerbé.
Juste le temps d’entrevoir un visage à la beauté émaciée, l’éclair d’un regard de braise et l’inconnu disparaît à ma vue, happé par la nuit…
Je te retrouve attablé à la terrasse, jambes flageolantes et sens tout émoustillés tandis que l’orchestre enchaîne sur une série de slows.
Intrigué par cet émoi qui rougit mes joues tu te lèves et me cueille entre tes mains comme un fruit juteux porté à maturité.
Sur la piste de danse, ton étreinte d’abord sauvage, s’adoucit et s’apaise. Le nez enfoui dans l’entrebâillement de ta chemise, je retrouve avec émotion cette odeur familière qui me ramène à toi. Ta main caresse la courbe de mon épaule dénudée, ton bras fléchit amoureusement ma taille qui se moule sur ton bas-ventre dans une mitoyenneté complice. Très vite l’empreinte laissée par le beau ténébreux s’efface et me voici dès lors subjuguée par ces moiteurs que je devine languissantes derrière le frêle rempart de ton pantalon…
Ton corps épouse le mien qui se moule et s’embrase aux frottements furtifs sur le renflement aguichant de ta braguette. Nos lèvres se joignent, nos respirations battent l’amble au rythme lascif de ce slow.
Je te souffle à l’oreille l’envie impérieuse d’être prise et investie là, tout de suite, dans le bruit et la fureur, au parapet de ces silhouettes en ombre chinoise, accouplées par la danse…
Sans plus attendre, tu m’enlèves dans la nacelle de tes bras et, éclaboussés de nos rires follement excités, tu caracoles jusqu’à notre chambre.
Sans même prendre la peine de refermer la porte, le souffle court et la peau fiévreuse, nous roulons sur le plancher et nous faisons l’amour animal : brut, puissant, profond, sonore et ravageur.
A l’apogée du plaisir et en parfaite synchronicité, résonne le crépitement flamboyant du bouquet final de ce feu d’artifices d’un certain 14 Juillet inoubliable…
A l’orée de mon corps
Fugace comme un rêve
Obsédante jusqu’à la brûlure
Ta Caresse
Et
Je m’apprends
Au bord de toi…
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