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Assise, nue devant la coiffeuse, elle met une dernière touche à son maquillage.
Sa main droite fouille à tâtons le contenu de la trousse et saisit le tube de rouge à lèvres. D’un beau rouge lumineux, il exaltera sa carnation claire et contrastera joliment avec le brun de ses cheveux. D’un geste preste, elle décapuchonne l’objet et, d’un quart de tour, fait surgir la tige onctueuse et brillante. Son visage s’approche du miroir, ses doigts avancent vers ses lèvres qu’elle ouvre en mimant un O presque parfait.
A cet instant précis, le reflet de la glace lui renvoie le regard de l’homme et, sous l’effet de surprise, le rond de sa bouche s’ovalise démesurément. Il se tient debout derrière elle et l’observe. Elle croise le regard mâle: ses yeux ont une expression énigmatique, à la fois rieurs et prédateurs. L’homme dégage sur le côté la chevelure qui cascade en volutes soyeuses jusqu’à mi- dos et pose ses mains sur les épaules fragiles dans un geste enveloppant.
"Et bien qu’attends tu ? " lui souffle t-il à l’oreille : "Allez…mets ton rouge à lèvres".
D’une main soudain intimidée, elle entame le coloriage: tout d’abord bien souligner le V au milieu de la lèvre supérieure : ainsi sculpté, c’est un arc de Cupidon miniature qui se tend entre le souffle et l’émotion. Avec application elle suit l’ourlet jusqu’au commissures et referme le cercle par la lèvre inférieure. Puis, dans une drôle de mimique ses lèvres se pressent l’une contre l’autre et s’ouvrent alternativement sur un envol de baisers fantômes…
Il s’avance, s’empare du tube de rouge et se retourne vers elle, jouant à faire sortir et rentrer le bâton dans sa gaine de métal doré avec une lenteur calculée… Puis il se penche vers la bouche rouge et humide de la femme et y juxtapose langoureusement la sienne comme pour en prendre l’exacte empreinte.
Après plusieurs secondes, l'homme rompt le labial contact, passe sa langue sur ses propres lèvres pour y découvrir d’un air étonné la saveur fraise dont elles sont désormais imprégnées.
« Ne bouge pas, laisse toi faire » lui dit-il en voyant l’air inquiet et perplexe de sa compagne.
Il s’agenouille à ses pieds, menotte délicatement les chevilles de ses doigts avant de remonter jusqu’au genoux dans une caresse qui gaine de soie le galbe des jambes. Puis il écarte avec autorité les cuisses fuselées et s’immisce dans le défilé de l’entrejambes jusqu’au pubis glabre.
Le voilà qui entreprend de colorier par petites touches le clitoris qui devient bouton de rose et vire au corail ; ensuite, c’est au tour des grandes lèvres de se transformer en deux pétales rouge incarnat.
Satisfait de son œuvre, l’homme contemple un instant cette fleur de serre fraîchement éclose avant d’y accoler ses lèvres dans un souffle brûlant.
…Plus tard, il relèvera la tête vers la femme: le rouge du maquillage a migré sur sa bouche:
« J’adore me décalquer à toi » lui dit-il alors dans un sourire enchanté ….
Elise
Ce que l’on entend dans une chanson ne correspond pas forcément aux véritables paroles.Exemple, cette phrase d’une chanson de Charles Trenet :
« Je tâte André à la porte du garage » qui, en réalité est :
« Je t’attendrai à la porte du garage ».
Une bonne partie des news diffusées dans nos différents JT sont totalement dénuées d’intérêt, sauf sur Naked News où elles deviennent toutes passionnantes. En effet, tout en s’adressant aux téléspectateurs, de jolies journalistes très sexy laissent tomber leurs vêtements les uns après les autres…
De plus, certaines nouvelles capitales telles que le fameux Contrat de Première Débauche sont relayées avec la plus grande rigueur.
Evidemment, c’est en Anglais et c’est payant mais on a droit à un petit aperçu sur leur site ainsi qu’à des reprises sur la chaîne XXL… Madame, Monsieur, bonsoir !
L’espace se vaporise à chacune de tes foulées et mon cœur écoute en sourdine la mélodie de tes pas…
Frôlement : nos corps se ré apprivoisent l’un à l’autre puis s’accordent et se fondent dans cette nouvelle matrice du «nous ».
Tes mains empaument tendrement l’ovale de mon visage : dès lors, je ne sais plus si c’est l’eau bleue de ton regard qui se trouble ou bien s’il bruine dans mes yeux…
Je me fonds dans la pulsation de cet instant ; recrée au moule de ton étreinte.
Puis, tes lèvres effleurent les miennes pour y boire ce qu’il y reste de sel et de soleil.
Irrésistiblement, les miennes s’entrouvrent et je me nourris à la sève de ton haleine qui me souffle l’ineffable de toi…
Bientôt, au secret tiède de nos bouches, nos langues se goûtent et, dans cette antichambre des plaisirs, elles entament un langoureux ballet…
Mes bras encerclent inexorablement ta nuque pour mieux ancrer ce baiser que je voudrais graver dans ma mémoire … comme s’il était le dernier !
Dans une légère crispation, tes doigts s’arriment plus fort à mes épaules et m’enracinent tout contre toi.
Paupières closes, je me tatoue à ta saveur unique afin que, l’heure ultime venue, le temps scarifié conserve à jamais la cicatrice de
Ce baiser…
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