Welcome
Soyez nos complices dans l'érotisme, la tendresse, la poésie, l'humour....
Contact perso: voir "contact" en bas de page
Vous êtes actuellement
à vouloir entrer ...
1Il y a personne(s) sur ce blog
Mon cœur : tu m’as souvent dit ton regret de ne pouvoir être, l’espace de quelques heures, une femme. Plutôt, devrais-je dire « Cette » femme, apte à éprouver plusieurs orgasmes successifs avec la même extravagante intensité lubrique.
Je te suis infiniment reconnaissante de braver à la fois l’interdit mâle et l’Omerta masculine en te révélant ainsi : dans cette dimension humaine qui se moque du sempiternel duel homme/femme savamment orchestré par quelques irréductibles machos et tout autant de stupides Amazones autarciques.
Ta confidence m’a tant bouleversée qu’elle m’a plongée dans une réflexion dont je viens ici, te dévoiler le pari fou : te faire ressentir le plaisir au féminin, dans sa spécificité organique tout autant que dans sa duplication inaltérée.
Je veux que tu deviennes –l’espace d’une nuit ou d’une heure – non seulement mon ventre, mes seins, mes hanches et tout mon corps bouleversé mais que tu sois ce cri arraché aux entrailles, cette dérive infinie, cette perdition des sens scandée comme autant de « petites morts » que je te ferai vivre sur tous les modes et tous les tempos.
Je veux que, dans une incorporation parfaite, tu habites en absolu la sensation et le ressenti non de la femme que je suis mais de ce qui me dépasse : la féminitude.
Je rêve d’aborder ta voie secrète, de prendre ton intimité au défilé sombre de tes reins, pour t’investir, t’habiter, te posséder encore et encore jusqu’à déverser en toi ma virtuelle semence.
Je veux te brûler à l’acier rougi de mon désir, ciseler cette dague entre langueur et brutalité, tendresse et bestialité afin que tu la sentes d’abord t’assiéger puis, irréversiblement te pénétrer, te déflorer, te conquérir, te convertir, te transmuter avant qu’elle ne te cloue enfin au pilori de la jouissance concave.
Alors seulement, il te sera donné de ressentir au plus profond, incrustés jusque dans la mémoire cellulaire, les stigmates indélébiles de la double possession invasive du cœur et du corps confondus.
Mais vois-tu, mon amour, la Nature stupide a planifié les fonctions à défaut des rôles et, à mon grand regret, je ne pourrai jamais parachever l’investiture en t’engrossant …
Je te promets l’ouragan, la foudre, l’incendie, le séisme et la folie aboutie de noces barbares.
Je te prédis l’autre part de toi réconciliée : ton Anima
Nimbé d’une aura laiteuse, l’après-midi s’est figé peu à peu. Une gangue de feu cloue la moindre pulsation au fronton de l’été et le sol exhale son haleine ardente en rideau diaphane et vacillant.
Le temps perclus s’englue aux poussières d’une chaleur visqueuse et le vol des insectes a cette pesanteur des existences harassées …
A l’abri des volets clos, la maison dresse des barricades de pénombre.
Dans une folle noria de pales, le ventilateur malaxe un air moite sans parvenir à bousculer la vie en dormance.
Après un dîner frugal, nous sombrons dans une léthargie qui ankylose le corps et garrotte toute pensée.
Un violent coup de tonnerre nous tire de cette torpeur et nous ranime en sursaut, trempés de sueur.
D’un bond, nous voici dehors: tout n’est que grondements, éclairs, fureur.
Sous un ciel glauque strié d’orange, un vent hussard distord le feuillage des arbres dans un sifflement aigu.
Nous regardons, silencieux, cette nature bouleversée qui plie sous le joug des éléments déchaînés.
L’atmosphère électrique exaspère étrangement tous nos sens tendus vers une indicible attente. Puis, le vent s’apaise enfin tandis que les premières gouttes de pluie pilonnent la terre avide.
Debout l’un contre l’autre, grisés par ces fragrances d’humus, nous renaissons à la vie sous une cascade d’eau et d’odeurs vaporisées en particules aphrodisiaques.
Une ivresse étrangère nous subjugue et nous aimante inexorablement.
Sur l’instant même, nos regards qui s’entrechoquent amplifient la fulgurance de cette démoniaque possession.
Nos mains arrachent dans une mue précipitée les vêtements encollés à nos peaux.
Une culbute convulsive nous jette à terre et nous roulons dans l’herbe, soudés l’un à l’autre dans un baiser sauvage.
Ruisselant de pluie, tatoués de boue et griffés d’effluves nous nous vautrons sur le sol détrempé dans la violence corps à corps d’un plaisir primitif aux allures de joute.
Ne subsiste plus que la seule conscience charnelle d’une jouissance abrupte et violente qui, à coups de boutoir insolents, nous propulse rapidement jusqu’à l’acmé.
Nous resterons longtemps immobiles, étendus tels deux gisants : amnésiques de l’ondée, sourds au tonnerre, abasourdis par cet envoûtement né de l’orage.
Elise
Soyez rassurés. Le sondage "Que préférez-vous sur notre blog", toujours opérationel, relève de notre part de la simple curiosité et non d'un souci de réaliser des scores d'audimat qui n'ont d'intérêt que pour les auteurs de sites PAYANTS. Or, le libertinage reste pour nous un plaisir gratuit à partager avec des gens qui pensent comme nous. Bien sûr que vos préférences ont de l'importance mais ce n'est pas parce que les videos arrivent pour l'instant en numéro un que nous n'allons plus faire que cela !
D'autant qu'un certain nombre d'entre vous déclarent ne pas pouvoir choisir parce qu'ils aiment tout…. Rien ne pouvait nous faire davantage plaisir !
Merci en tous cas à toutes et à tous, continuez de réagir par vos votes ou vos commentaires car cela nous motive énormément pour poursuivre ce que nous avons commencé il y aura bientôt un an, le 23 Mai 2005.
En attendant, le 6 Mai dernier, Gilles et Câline (http://gilles40.canalblog.com/) ont eu la gentillesse de nous attribuer deux blogs d'or...Dans l'éventualité d'une prochaine remise des prix, Elise s'entraîne donc ce week-end à gravir les marches, la plus difficile, on le voit, étant la première... Elle a besoin de vos encouragements... "You Cannes do it, Elise !"
Novembre 2024 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | ||||||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | ||||
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | ||||
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | ||||
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | |||||
|
Commentaires