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Après Eros, s'invite Morphée...
A trop vouloir te contempler abandonnée dans ses bras, le désir a soudain rejailli
et le contact de ma main sur ta croupe t'a réveillée, faisant fuir Morphée...
Quelques instants plus tard, la voilà de retour, nous plongeant tous deux dans un
sommeil profond peuplé de rêves étranges où, matérialisée en une femme aux longs cheveux noirs et à la peau blanche, elle se mêle activement à nos jeux...
Marc
Pluie et bourrasques de vent contrarient toute velléité de sortie mais je connais un remède souverain pour oublier cette météo boudeuse : un bon petit repas à base de recettes simples et savoureuses. Bientôt, la cuisine bouillonne dans un bouquet de noix muscade, thym, laurier, cannelle et vanille : autant d’odeurs processionnaires que de péchés gourmands. Tandis que je m’affaire, tu dresses la table et sers un splendide vin de garde dont la robe rubis est déjà une invitation au voyage…
Une, deux, trois, quatre sonneries stridentes viennent disloquer l’harmonie de ce microclimat.
Tu me lances un regard agacé ; je t’interpelle d’un sourcil interrogatif : à l’évidence l’un de nous a oublié de brancher le répondeur !
- « Vas-y » me souffles-tu sur un ton de reproche.
J’essuie à la hâte mes mains sur le tablier et cours vers l’objet du délit.
Dès le premier « allô » je reconnais le timbre grave de cette voix surgie d’un lointain passé : un amant de jeunesse, devenu cet ami intermittent qui m’appelle parfois et, au prétexte de prendre de mes nouvelles, en profite pour me raconter avec moult détails pimentés ses frasques amoureuses…
Plaisante dans les premières minutes, la conversation tourne vite au monologue.
Tu m’as offert un orgasme tellurique…
Je refais surface et aperçois le combiné gisant sur le flanc. Instinctivement, j’en porte l’écouteur à mon oreille.
A l’autre bout du fil, une respiration forte et convulsive…
puis un silence lourd suivi d’un déclic sec.
« Il » vient de raccrocher et toi,
Tu me regardes avec un drôle de sourire …
A ce jour, le sondage concernant les rubriques que vous préférez place largement en tête les vidéos alors que, paradoxalement, ces dernières ne représentent qu'un très faible pourcentage de nos articles..
Pour être francs, nous nous doutions un peu de ce résultat ! En ce qui nous concerne, nous sommes pour l'éclectisme car, comme le font remarquer plusieurs d'entre vous, nos différentes formes d'expression se veulent complémentaires, à l'image de la vie que l'on a souvent tort de vouloir à tout prix segmenter.
Cela dit, il faut bien tenir compte également de temps en temps des desiterata du plus grand nombre et c'est pourquoi nous envisageons de tourner cet été, à leur intention, une nouvelle vidéo. Dans un petit hôtel très discret quelque part dans les Pyrénées Atlantiques, nous avons déjà trouvé le lieu de tournage. Il s'agit d'une chambre très ordinaire mais très attachante dans sa simplicité. Vous serez aux premières loges pour être les témoins de nos ébats que nous vous promettons chauds et passionnés. Nous vous présentons en avant-première le théâtre virtuel des futures opérations qui ne devraient pas vous laisser de marbre, en tous cas nous l'espérons !
En attendant, nous vous laissons fantasmer sur ce qui n'est encore, sans jeu de mot, qu'un "montage" (mais c'est quand même bien nous !) Il devrait néanmoins déjà faire naître de folles images dans votre subconscient que nous sommes aussi impatients que vous de connaître pour les concrétiser…
PS: sachez que nous assurons aussi la technique et il n'est donc pas nécessaire de vous proposer comme cameraman, perchman, preneur de son, script ou éclairagiste. Vous pouvez malgré tout nous faire parvenir vos CV avec une lettre de motivation accompagnée de photos de vous, des fois que cela nous exciterait au point de changer d'avis au dernier moment !
Madame quel est votre mot
Et sur le mot et sur la chose
On vous a dit souvent le mot
On vous a fait souvent la chose
Ainsi de la chose et du mot
Vous pouvez dire quelque chose
Et je gagerais que le mot
Vous plaît beaucoup moins que la chose
Pour moi voici quel est mon mot
Et sur le mot et sur la chose
J'avouerai que j'aime le mot
J'avouerai que j'aime la chose
Mais c'est la chose avec le mot
Mais c'est le mot avec la chose
Autrement la chose et le mot
A mes yeux seraient peu de chose
Je crois même en faveur du mot
Pouvoir ajouter quelque chose
Une chose qui donne au mot
Tout l'avantage sur la chose
C'est qu'on peut dire encore le mot
Alors qu'on ne fait plus la chose
Et pour peu que vaille le mot
Mon Dieu c'est toujours quelque chose
De là je conclus que le mot
Doit être mis avant la chose
Qu'il ne faut ajouter au mot
Qu'autant que l'on peut quelque
chose
Et que pour le jour où le mot
Viendra seul hélas sans la chose
Il faut se réserver le mot
Pour se consoler de la chose
Pour vous je crois qu'avec le mot
Vous voyez toujours autre chose
Vous dites si gaiement le mot
Vous méritez si bien la chose
Que pour vous la chose et le mot
Doivent être la même chose
Et vous n'avez pas dit le mot
Qu'on est déjà prêt à la chose
Mais quand je vous dis que le mot
Doit être mis avant la chose
Vous devez me croire à ce mot
Bien peu connaisseur en la chose
Et bien voici mon dernier mot
Et sur le mot et sur la chose
Madame passez-moi le mot
Et je vous passerai la chose …
Prêtre du diocèse de Paris, chanoine honoraire de l'église métropolitaine de Reims, doyen de la chambre ecclésiastique…
Instant privilégié au cours duquel l'oeil de la webcam devint à nouveau le vôtre...
Fil d'Ariane tendu dans le labyrinthe de la toile où, d'un bout à l'autre de la ligne,
plongées, contre-plongées, travellings, close-ups, transformèrent la vague de désir
en une lame de fond dévastatrice…
C'était ce week-end... lorsque le rideau sur l'écran est tombé, nous nous sommes dit que ce n'était pas pour autant la dernière séance !
Elle s’est levée à l’aube, ravie de cette journée de repos qui lui offre l’horizon profilé d’une totale vacuité. Elle savoure déjà ces heures futures qui n’obéiront qu’à son bon vouloir, dans cette liberté qui est réappropriation de soi à soi.
Loin de l’angoisser, cette parenthèse de silence la réjouit comme le retour espéré d’un vieil ami perdu de vue depuis longtemps.
Matinée de langueurs plurielles : long bain tiède, lecture, musique classique, quelques lignes couchés en confidence sur le vélin, ponctuées de cafés à l’arôme brûlant.
Déjeuner frugal suivi d’une petite sieste dont elle bannit le sommeil afin d’habiter la légèreté de ces instants où l’esprit, libre de toute entrave, vagabonde en parfaite autonomie.
Dans l’immédiateté fulgurante, elle ressent à l’intime de sa chair, l’exigence d’entrer en résonance avec son moi jusqu’à n’être plus que cette vibration étourdissante.
Avec une hâte fiévreuse, elle installe le chevalet, puis la toile virginale avant d’ouvrir un
à un tous les tubes de peinture et d’en déposer les couleurs en éventail chatoyant sur la palette.
Ses doigts entrent en sarabande : d’abord l’esquisse légère dans des tonalités terre de Sienne et, de petites touches en amples glissements, le sujet prend forme.
Entres ombres et lumières, dégradés et rehauts, par cette chair tramée au grain du lin, le nu dont elle enfante, s’anime et, déjà, ne lui appartient plus…
L’empreinte de «son» eau de toilette vient lécher les courbes de son cœur et le contact de «son» baiser chaud dans le cou la halent brutalement hors de sa bulle autistique.
Elle entend «son» rire qui se joue d’elle; ainsi prise sur le fait.
Dans un soupir, elle repose ses pinceaux et revient à la contingence temporelle…
Du bout des doigts, il décrypte l’épiderme sibyllin dans une tendre traque de frissons en ricochets.
Elle frémit sous ses caresses avec la sensation d’être devenue l’incarnation de ce nu apparu sur la toile.
Enigmatique, il saisit un long pinceau large et plat, lesté de bleu Outremer. Le voici qui commence à dessiner des volutes s’enroulant en ressac autour du nombril avant de descendre vers le delta pubien qu’il orne d’une fine dentelle ; éphémère parure vouée à des noces païennes.
Yeux clos, elle écoute roucouler sa peau sous la subtilité soyeuse de l’attouchement.
Une coulée de lave l’enflamme lorsque les soies du pinceau effleurent son clitoris avant de s’immiscer, impudiques, entre ses lèvres.
Par un lent mouvement de va et vient, il en taquine la fêlure et courtise en arabesques le renflements du calice féminin qui s’ouvre et exsude de liquoreuses sécrétions.
Son corps se change en houle gémissante et ses bras se tendent dans une supplique qui appelle à la communion l’autre corps; mais ses mains ne happent que le vide.
Lui, reste à distance, poursuivant le supplice avec une application dont la dextérité n’a d’égal que le raffinement.
Furieuse et ravie, elle est à sa merci.
L’homme cisèle cette flânerie sensuelle à travers les méandres intimes jusqu’à la perfection de la touche finale.
Funambule fragile, suspendue entre ciel et terre, elle oscillera longtemps sur le fil tendu d’un plaisir perpétué.
Un glissement sans fin, un feulement, puis un tressaillement de tout son être et elle bascule dans l’extase fauve.
Fier de son œuvre de jouissance, il la ranimera d’un baiser et lui chuchotera, taquin :
« Tu vois, je suis aussi artiste à ma manière ! »
Elise
Les USA exigent aujourd'hui pour l'entrée dans leur territoire un passeport biométrique. Les différentes photos de votre visage devant figurer numérisées sur une puce sont soumises à des règles de cadrage tellement précises que leur réalisation devient un véritable calvaire, même pour des photographes professionnels.
Ne serait-il donc pas plus simple d'installer dans les aéroports un détecteur de faux touriste, sur le même principe qu'un détecteur de faux billet ?
Je viens de mettre au point dans mon garage le prototype d'une telle machine et je l'ai testée sur moi.
On y voit très clairement que je suis un authentique touriste à la présence de poignées d'amour…. Rappelons en effet que le faux touriste, c'est-à-dire le terroriste, possède à la place une ceinture d'explosifs.
Je reste à la disposition du FBI pour monnayer le brevet….
Marc
Selon un récent sondage, tous sexes confondus, deux êtres humains sur dix n'éprouveraient jamais le moindre plaisir avec leur partenaire… d'où l'apparition d'une nouvelle tribu: les asexuels.
Et pourquoi ne ferions-nous pas un don d'orgasmes pour venir en aide à ces populations frustrées ?
Bien entendu, par souci d'éthique, l'anonymat sera toujours respecté et la receveuse ou le receveur d'orgasmes gardera les yeux bandés pendant toute l'opération.
Accorder un peu de son temps libre à nos frères et à nos soeurs sexuellement frustré(e)s, quoi de plus magnifique ? Alors que le don d'organes, également respectable, ne peut s'effectuer qu'une seule fois et post mortem, le don d'orgasmes, lui, peut se répéter un nombre incalculable de fois et procurer au donneur lui-même un ou plusieurs orgasmes au point parfois de ne plus savoir qui donne et qui reçoit !
Les donneurs et donneuses intéressé(e)s, peuvent d’ores et déjà s'inscrire sur notre blog en joignant à leur candidature une lettre de motivations accompagnée d'une photo de leur choix.
Les candidat(e)s accepté(e)s recevront dans les meilleurs délais une carte officielle vierge à télécharger, à imprimer et à remplir. (exemple ci-dessous d’un premier volontaire)
Ils/elles seront alors convoqué(e)s selon les demandes dans une certaine chambre 203 que nos habitués connaissent pour y effectuer leurs premiers dons à des personnes jusque là anorgasmiques.
Comme dirait Bernard Holz : " Mobilisez-vous ! "
PS: Etre suffisamment prétentieux ou suffisamment naïf pour croire que nos divers partenaires ont tous été comblés par notre savoir-faire est évidemment la condition sine qua non pour devenir donneur ou donneuse d'orgasmes !
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