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Viens poser tes lèvres
Contre mes seins
Viens mettre la fièvre
Entre mes reins
J'aime les émissaires de l'interdit
Les fusions d'enfer du paradis
Je ne comprends que les caresses
Je n'entends que la tendresse
Y'a que ça qui m'intéresse
Je suis louve, je suis tigresse
Quand ma croupe veut qu'on m'agresse
Je ne comprends que les caresses
Mais si tu veux vraiment
J'ai des mots déments
Viens mêler ton souffle
À mon désir
Viens, tout mon corps souffre
Jusqu'au plaisir
J'aime quand tu me veux
Quand tu me noies
Dans le fleuve en feu
Qui coule en moi
Je t'aime
…Texte de Brigitte Lahaie
Je me suis souvent demandé si, étant devenu moine et ayant donc fait voeu de chasteté, j'aurais, croisant la route d'Elise
lors d'une journée portes ouvertes du monastère, résisté à ses charmes. La réponse est à l'évidence NON ! J'aurais du coup commis un péché mortel, contraint de jeter ma bure aux orties, le tout
sans le moindre espoir de rédemption en l'absence de tout remord !
Dieu merci, l'idée de devenir moine ne m'a jamais traversé l'esprit et renonçant pour toujours à devenir un saint, je choisis dès mon plus jeune âge de rentrer dans les désordres plutôt que dans
les ordres.
Dans notre civilisation Judéo-Chrétienne, la femme est la tentatrice, source de tous nos maux. En ce qui me concerne, le fait d'avoir croqué la pomme ne m'a apporté que du bonheur et l'image
étant souvent bien plus parlante qu'un long discours, celles-ci parmi d'autres aideront je pense à comprendre pourquoi...
(Marc)
Cuisses entr’ouvertes dans l’embrasure céleste
Reins cambrés
Ventre offert à la morsure lumineuse
Livrée, lascive amante
Dans le balancement des heures sensuelles
Délaçant leurs secondes au corset de chaleur
Ton désir m’éclabousse
En caresses de soie
Embruns d’écume de tes doigts …
Frôlements ourlés d’indécentes suggestions
Et ton souffle dans mon cou
Comme une secrète exhortation
Sur un air de Bossa Nova,
Nous tanguons infiniment
Ployés dans la moiteur
Incandescente
Dansons la jouissance
Nos corps liés
Comme gerbes de blé
Glissant furtivement vers l’été
Quand nos peaux se métissent
Au nouveau solstice
(Elise)
La porte de ta douche est restée entr'ouverte
Abusant de la situation
D'un œil inquisiteur d'une prunelle experte
J'ai découvert plaines et monts
Le temple du soleil et la vallée sacrée
Ont disparu sous le savon
(Pierre Perret)
Peut être la tiédeur de la brise, peut être les embruns éclaboussés du crépuscule à moins que ce ne soit l’un de ces hasards insouciants nous ont conduit vers cette improbable guinguette si désuète qu’elle semble surréaliste.
Un petit orchestre que l’on devine à la lueur des photophores, une piste de danse luisant dans la pénombre , une musique langoureuse et des notes qui se dissolvent doucement comme des bulles de savon dans la nuit parfumée.
Cela faisait longtemps que tu ne m’avais pas prise dans tes bras… Enfin pas de cette manière là !
Instinctivement nos corps se calquent l’un sur l’autre, nos jambes se courtisent, nos âmes se séduisent et nos cœurs s’énamourent comme à la première fois.
Slow-moi : furtivement, avec tes mains qui musardent sur mon dos et s'égarent sur mes fesses.
Slow-moi avec tes lèvres de murmure et ton souffle brûlant dans mon cou.
Parle moi d’amour à petits pas, à gestes lents ; de ceux qui lisent ma peau en braille : hésitants, haletants, bouleversants.
Mes bras se font lianes autour de ta nuque, mes jambes s’enroulent aux tiennes, ma taille plie, mes reins se cambrent et mon pubis se moule à ton bas-ventre.
Inexorablement, tu m’enrôles dans ta convoitise, irrésistiblement, tu m’envoles dans ton désir.
Le monde bascule, les étoiles chavirent et nos regards aimantés se font déjà l’amour par procuration.
Attends encore, attends un peu jusqu’à ce que ces fourmillements agaçants, ces frissons de feu, ces tremblements d’adolescents émus nous submergent.
Dansons encore un peu, veux-tu?
Savourons encore ces gorgées de pur bonheur, distillons ces plaisirs soi-disant démodés : la nuit nous appartient !
(Elise)
Il est des soirs où la transparence de l’air nous déleste de la pesanteur pour nous affiner l’âme en nous recentrant sur l’Essentiel …
Ce soir : simplement l’envie de partager avec vous l’émotion ressentie en écoutant cette chanson et cette voix
L'essentiel
C'est d'être aimé
Le reste importe peu, la seule vérité
C'est compter pour quelqu'un
quoiqu'il puisse arriver
C'est entrer dans son cœur et n'en sortir jamais
C'est recevoir autant qu'on aimerait donner
Ne plus s'appartenir, en être rassuré
C'est voir la joie de l'autre et fondre de bonheur
Mériter sa confiance et devenir meilleur
L'essentiel
C'est d'être aimé
Contrairement à tout ce qu'on peut raconter
Ce n'est pas la fortune ou la célébrité
Qui ne sont que du vent et ne font que passer
Je crois que l'important est fait de petits riens
Être attendu le soir et courir en chemin
Un des plus beaux cadeaux
que nous ait fait la vie
c'est quand notre prénom
a l'air d'un mot gentil
L'essentiel
Jour à près jour
C'est le rire aux éclats d'un enfant qui accourt
Et qui nous saute au cœur en guise de bonjour
Que demander de plus
Quand ces bras nous entourent
Le reste importe peu, la seule vérité
C'est compter pour quelqu'un
quoi qu'il puisse arriver
être un jour exilé en pays étranger
et avoir, dans son cœur, quelqu'un à qui parler
C'est inspirer à l'autre un sentiment si fort
Qu'il pourrait nous survivre au-delà de la mort
C'est d'être aimé, encore et toujours
Mon amour...
(click to enlarge)
Ce jour-là, une frénésie sexuelle s'empara de toute la ville.
On nous soupçonna d'avoir allumé la mèche.
Mais personne ne fit rien pour tenter
d'éteindre l'incendie...
C’était l’un de ces fantasmes dont l’aspect récurent s’enracine dans les profondeurs de l’être comme une quête inassouvie.
Voilà pourquoi ce soir, la clé est restée sur la porte : énigmatique sésame d’une nuit clandestine.
Vêtue de pénombre et de moiteur, je guette dans cette chambre le survenant dont tu as décidé de me gratifier.
Tu connais si bien mes goûts que je n’éprouve aucune inquiétude quant au choix liminaire que tu as fait des postulants.
Seules, la perspective de la rencontre aveugle avec un autre épiderme, la découverte d’un grain de peau étranger et d’une odeur corporelle nouvelle focalisent à la fois toute mon attention et ma crainte. Mais ta présence discrète et complice me rassure et l’odeur de ton parfum flottant dans la pièce me relie invisiblement à toi.
Juste un bruit, si infime qu’il serait passé inaperçu sans mes sens à l'affût.
Une ombre entre et flotte dans la chambre quelque peu désorientée.
Mon cœur s’emballe soudain : je hume cette présence inconnue comme un animal sauvage prend le vent.
Aucune parole, des mouvements discrets, des gestes au ralenti et par une sorte de reptation feutrée, la silhouette s’approche du lit.
Je te cherche mais mes yeux ne peuvent décrypter le mutisme de la pénombre. Des doigts se posent à l’orée de mon épaule et font doucement glisser la bretelle de ma nuisette. Un souffle chaud court dans mon cou et suinte le long de mon échine puis des doigts légers et frivoles m’inventent lentement jusqu’à la pointe des pieds.
Et ma peau s’éveille et s’imprègne de ces caresses d’ombre comme une première pluie d’orage sur une terre assoiffée.
Mais voici qu’à l’instant même où mon corps s’apprivoise, l’inconnu se lève et disparaît dans la nuit.
Il n’a même pas touché mon visage : le connaissait il avant cette nuit ?
Je tente de percer le mystère de ce scénario déroutant que tu as échafaudé.
Le ‘’Chut ! ‘’ Tendre mais ferme de ta voix coupe court à toute interrogation tandis qu’une latte du vieux plancher gémit : serait-ce l’inconnu qui revient ?
La même scène semble se répéter et pourtant, je pressens un changement.
L’ombre s’approche de moi : plus grande et plus massive. Je comprends instantanément qu’il s’agit d’un autre visiteur.
Ses gestes sont plus directs et, d’emblée, ses mains empaument mes seins pour une cueillette délicate puis elles descendent vers mon ventre gorgé de chaleur et s’immiscent, sybarites, entre les rondeurs de mes fesses…
Le peu de conscience qui me reste contracte tous mes muscles tandis qu’une fièvre contraire lutte pour m’ouvrir.
Je n’aurai pas le temps de découvrir qui de la lucidité ou de l’instinct va l’emporter car, aussitôt, l’homme s’éclipse et sa silhouette nébuleuse se dissout comme par enchantement dans la nuit.
De plus en plus désorientée j’oscille entre chimère et réalité …
Quelques minutes de doute, d’ambiguïté au point de ne plus savoir si ce corps envoûté est mien …
Un troisième survenant tout aussi fantomatique fait son apparition et vient parachever mon émoi en bâillonnant mes lèvres par un long baiser voluptueux tandis que ses doigts s’égarent vers le delta humide de mon pubis…
Je ferme les yeux.
Je sais plus
Je ne cherche plus
Je ne veux plus savoir ...
Et j’ouvre mon corps à la seule émotion épidermique et à l’oubli.
Une amnésie aussitôt bouleversée par la sensation abrupte de quatre mains, de deux bouches, de deux langues qui, de concert, font vibrer chaque note de mon corps.
Instinctivement, je sais que tu es l’un des duettistes et je prends tour à tour un peu de toi, un peu de lui jusqu’à ne plus distinguer en moi cette part de lui en toi, cette part de toi en lui puis je naufrage définitivement entre vos bras de gémellités confondues.
Au lendemain, je comprends que la clé restée sur la porte gardera à jamais le mystère nocturne de ces ombres charnelles…
( Elise)
J’aime le silence de nos corps : cette diète momentanée des sens mis en jachère. Ce silence là est un autre mode de dialogue, comme un bruissement, un recueillement et une promesse à la fois.
Après le festin, qu’est il de meilleur si ce n’est ce temps d’apaisement des corps repus qui font halte sur le chemin des plaisirs.
Paradoxalement, cette distanciation provisoire, cette respiration autonome, cet espace d’individuité retrouvée nous rapprochent encore plus…
Comme un besoin de se réapproprier provisoirement ce corps, une nécessité d’habiter à nouveau cette chair redevenue sienne après qu’elle ait été consacrée et magnifiée à l’intime dans la fusion sensuelle.
C’est dans cette parenthèse de sérénité que s’écrivent la séduction perpétuée, le goût inaltérable pour l’autre, sa découverte toujours inachevée ; là même où le désir se régénère et s’attise.
C’est aussi dans ces corps silencieux que nous nous disons ‘’je t’aime’’.
(
Elise)
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