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C'est l'histoire d'une jolie jeune femme Allemande que nous appellerons Marlène par souci de discrétion. Elle est venue avec son compagnon
dans ce hammam-jacuzzi libertin et un autre couple Australien avec lequel ils viennent vraisemblablement de faire connaissance les escorte...
Les voici arrivés dans le coin câlin de l'établissement. Ici, la lumière est tamisée, point de musique tonitruante comme dans les
discothèques, pas plus que d'amoncellement d'hommes seuls en train de se masturber face aux divers "spectacles" qui s'offrent à leurs yeux. Un lieu réservé aux couples. Il y en a d'ailleurs déjà
quelques-uns en train de s'ébatrre dont...LE NÔTRE !
Alors que nous n'en sommes qu'aux préliminaires, voici qu'une main étrangère se pose sur la peau veloutée d'Elise. C'est une main féminine,
au départ timide mais qui s'enhardit de plus en plus au fur et à mesure qu'elle ne rencontre aucune résistance... Mieux, voici qu'Elise se met à répondre à ses caresses. Je me mets alors à
parcourir du bout des doigts les délicieuses courbes des deux femmes en train de s'apprivoiser, concrétisant ainsi un
fantasme partagé par l'immense majorité des hommes...
Les caresses se font de plus en plus précises et les trois autres personnes ne résistent pas pas plus que moi à l'envie de toucher du bout
des doigts ou des lèvres les deux reines de la soirée maintenant plaquées l'une contre l'autre...
Bien plus tard, Marlène nous avouera que c'était la première fois, à la fois très surprise et amusée d'apprendre que pour Elise également
!
Nous avons rencontré des gens charmants, respectueux et naturels que nous ne reverrons jamais plus et dont les chemins se sont croisés par
le plus pur des hasards dans un plaisir réciproque... autant de critères qui correspondent tout à fait à notre vision du libertinage et dont le tout dernier épisode n'a fait que renforcer encore davantage notre amour, chose difficillement compréhensible pour ceux qui ne voient dans de tels
échanges que luxure et perversion !
Après un passage dans l'eau tiède et bouillonnante du jacuzzi, nous nous sommes quittés pour réintégrer chacune et chacun de nôtre côté ce
que Marlène a qualifié en plaisantant "une vie normale".... Elle avait, dit-elle en nous embrassant, eu l'impression d'avoir vécu un rêve.... Elle n'était pas la seule... Pourtant ce n'en était
pas un, malgré les apparences. En effet, au lendemain de cette nuit pas comme les autres, je me suis souvenu que la clé où l'on entrepose ses vêtements portait le numéro 242. "Two for two"... Une
curieuse coïncidence comme on en trouve en général que dans les rêves prémonitoires !
(Marc)
(je n'ai pas le talent d'Elise pour raconter des histoires mais je pense que son propre récit ne saurait
tarder)
Certains reconnaîtront peut-être l'endroit...
Une plage en jachère
Les murmures du sable
En mémoire des pas enfouis
Des châteaux éphémères
Balayés par le ressac
Les vapeurs embrumées
En guipures de vagues
Où se diluent
Les jeux innocents
Des enfants…
Haut dans le ciel
Le vol des goélands
Eclabousse l’azur somnolent
Et sur nos peaux nacrées
Coule encore le miel de l’été
Entends-tu
Dans le sillage de nos étreintes
Le chuchotis de nos baisers ?
Dans le soleil
Adossé aux rives de l’été
Septembre, adolescent
Flamboie
Comme autant
De bonheurs opalescents
(Elise)
( photo non contractuelle )
Le hasard, nos pas d'errance, une certaine légèreté nonchalante et une nuit d'été corsetée de chaleur...
Au fronton d'un club libertin, une enseigne convie le noctambule aux jeux multiples des plaisirs tactiles.
La curiosité l'emportant, nous en franchissons le seuil sans a priori ni but particulier en tête.
Comme à l'ordinaire, une musique assourdissante sature l'espace, coupant court à toute velléité de conversation.
Sur la piste, des couples bougent sur le rythme syncopé tandis que d'autres, tétanisés par cette surenchère de décibels restent accoudés au bar ou assis sur les banquettes de moleskine.
Juchés sur des tabourets, nous sirotons quelque boisson fraîche en regardant ce couple qui, derrière les barreaux d'une cage, entame une chorégraphie prisonnière . Leurs gestes asynchrones esquissent une promenade épidermique..
Ta main abaisse les bretelles de ma robe blanche qui glisse lentement jusqu'à la taille en découvrant mon buste. Tes doigts nomades effleurent mes seins, dessinent dans mon dos des méandres erratiques qui se perdent dans la cambrure de mes reins...
Devenue sourde au bruit, aveugle aux éclairs stroboscopiques, je ne suis plus que frissons et émois lorsque tu prends ma main pour me conduire vers l'une de ces alcôves dédiées aux plaisirs charnels.
Des couples y prêtent leurs corps à la dérobée, à la va-vite sous les regards convergents d'une majorité d'hommes solitaires fascinés par ces amours aussi fugaces que parcellaires.
Tu m'entraînes à l'écart et t'adosses à l'une des cloisons de séparation, sorte de claustra qui découpe nos silhouettes à claire voie.
Nous ne sommes plus que deux ombres fondues où dansent par intermittences des ocelles lumineux.
Nos lèvres se cherchent, nos bouches se conjuguent et nos corps s'épousent à travers la frêle membrane du tissu..
A peine as-tu entamé sur mes seins et mon ventre l'esquisse amoureuse du désir que je ressens simultanément dans mon cou l'ombre d'autres caresses et la chaleur douce d'autres lèvres...
C'est un peu comme un rêve qui s'éveille sur tout mon corps... Je tourne légèrement la tête et entrevois un visage masculin aux traits encore juvéniles...
Troublée, je referme les yeux sur cet émoi creusé dans l'interstice équivoque des partages.
Et mon corps frémit et ploie sous les effleurements conjugués de ces quatre mains qui me sculptent au relief de vos désirs mâles...
Ces mains que je sais appartenir à un autre mais dont la douceur ressemble tant à ton toucher que c'est comme un autre toi démultiplié auquel ma peau répond en écho.
Recréee, amplifiée par ce jeu de mains harmonieux , je me laisse emporter par ce ballet sensuel jusqu'à l'oubli même du lieu...
Enchâssée entre vos deux ombres appuyées contre moi, capturée dans la parenthèse de vos
émois érigés, je m'apprends jusqu'à l'intime concave moulé à travers le tissu de ma robe.
Je ne suis plus que cette chair ivre et fiévreuse prête à s'offrir en nudité intégrale, prête à creuser dans cette alcôve le provisoire des ravissements et le flamboiement des extases partagées...
J'ouvre les yeux et aperçois alors un véritable rempart de silhouettes masculines agglutinées derrière nous trois...
L'enchantement se désagrège dans l'instant même, le désir s'éteint aussitôt...
Alors que je me sentais encore plus femme quelques minutes auparavant, désormais je ne peux ni ne veux livrer mon anatomie en pâture à toutes ces mains sauvages et prédatrices.
Stop ! Dis je dans un souffle . L'inconnu suspend ses caresses et embrasse mes cheveux avec une tendresse résignée. Son baiser sur la joue en guise de merci m'émeut et je lui souris en retour.
Je serre plus fort ta main et nous brisons- non sans peine- le cercle des spectateurs .
Tu m'emportes dans la nuit et où nous nous aimerons tous deux à l'abri des regards.
Sur moi, la trace évanescente de ces caresses étrangement familières et le souvenir déliquescent de cet autre qui te ressemble....
( Elise )
Qu ’importe
De l’heure le fuseau
Ou d’un sol étranger le drapeau
Qu ’importe
Le fleuve ou le ruisseau
Le gîte ou le château
Lorsque tu m’envoles
Là où tu m’emportes
C’est encore plus haut
Que le Chimborazo !
J’envoie à vau-l’eau
Tous mes oripeaux :
Le cœur jouvenceau
Et le corps renouveau
Quand tu m’offres le cadeau
De tes bras en arceau
Où l’amour fait son berceau
Qu’importe alors la météo :
Il fait toujours grand beau
Au soleil ardent de ta peau !
( Elise )
Excellent week-end à vous tous
Je vous offre cette évasion musicale
Ecoutez
Savourez
Rêvez
...
‘’ Le coeur cultive un rêve abandonné
Dans les assauts du regard
Venus explorer les fractures de l'âme
Ces traces fragiles qu'un silence inonde ‘’
Extrait du recueil
« Jusqu’à l’extrême regard »
Huguette Bertrand
Au mitan de la nuit
La lune d’albâtre luit
Respiration d’écume
Brise vaporisée de brumes
La mer se vêt de tulle
Minuit tinte à la hune
Sur des gisants de dunes
Et dans cette bulle
Le charroi noctambule
D’un rêve somnambule
Et de Toi
L’émoi en prélude
( Elise )
Candide
Coquine
Spontanée
Réfléchie
Romantique
Pragmatique
Exubérante
Réservée
Diablesse
Sentimentale
Prolixe
Taiseuse
Rêveuse
Réaliste
Sociable
Solitaire
Multiple
Imparfaite
Femme tout simplement !
« Il ne s’agit pas d’atteindre la perfection mais la totalité »
Carl Gustav Jung
(click to enlarge)
En vacances au bord de la mer, on peut s'initier à divers sports comme par exemple la plongée.
Mais Marc est plus intéressé par la "contre-plongée" qui, selon lui, laisse entrevoir des paysages bien plus captivants que le plus sublime
des fonds sous-marins !
Cette vue imprenable prise il y a quelques jours nous a donné l'envie de retourner très vite sur les rivages de la grande bleue à la
découverte de ses multiples facettes et dont les guides touristiques mal informés font rarement état !
(à suivre, bien évidemment)
Le soleil tapait si fort hier après-midi que nous avons
préféré faire de la webcam...
Mais en fait, au bout d'un moment...
...il a fait aussi chaud !
BONNES VACANCES A TOUS
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