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Du Turkistan au Queensland
Du Swaziland jusqu'au Jutland
Pas le moindre quidam
Qui n'ait entendu le ramdam:
"Habemus papam" !
Que de rumeurs
Que de clameurs
Et tant de ferveur
Pour bénir la céleste heure
Du divin Serviteur...
Quand verrons nous sur la sellette
Une gracieuse nymphette
Jolie et bien proprette
Dans sa blanche liquette ?
A quand
Une nouvelle Jeanne *
Tirée des oubliettes ?
Une juvénile Juliette
Et même une nonnette
Avec de belles mirettes
A ma candide requête
- Pourtant si gentillette -
Les nues sont restées muettes
Et les pieuses statues bien tristounettes
Seule la foudre se fit entendre
Me donnant à comprendre
Que point n'était venu
Le chimérique temps
De croire bêtement
En l'avènement :
D'une pauvre pécheresse
Enfin consacrée ... Papesse !
(Elise)
* Allusion à " Jeanne la Papesse"
Entre mes cuisses
Une vallée à claire-voie
Ondoie
Un petit pont de soie
En relie les versants
Escamotant
Un secret de pénombre
Tapi entre les deux pages
D'un livret rose ...
(Elise)
" La main de l'homme n'est vraiment vivante
Que quand elle s'enfonce entre deux cuisses
Pour y chercher un sexe
Qui se laisse découvrir comme un fruit dans l'herbe"
Lucien Becker
En toute misogynie....
Incisives (mais non dénuées d'un fond de vérité -) quelques citations misogynes à souhait mais drôles !
"Si l'homme a été crée avant la femme, c'était pour lui permettre de placer quelques mots
Jules Renard.
" Le seul qui puisse avoir le dernier mot avec une femme ... c'est l'écho ! " ( Anonyme)
"La force des femmes n'est pas dans ce qu'elles disent mais dans le nombre de fois qu'elle le disent." ( Anonyme)
"Pléonasme : Une femme insatisfaite."
Jean Grenier
Alors ... en ce 08 Mars qu'il soit permis aux femmes de rêver 24h ....
( Elise)
" Une certaine légèreté demande plus d'efforts que la pesanteur,
les leçons de morale, la gravité et l'ennui qui s'en dégage.
Mais elle est liée aussi à une certaine grâce, au charme, au plaisir"
Jean d'Ormesson
"De mots tendres murmurés,
De lèvres brûlantes
Déposant sur ma peau
Le désir enflammé
D’un amant impétueux,
D’un regard amoureux
Enluminant ma beauté
D’une passion partagée,
D’un corps pesant sur le mien
M’emportant au septième ciel,
D’une bouche gourmande
S’abreuvant au calice de mon corps,
De nos chants d’amour lascifs,
De nos peaux enroulées
Epuisées de plaisir,
Enlacées jusqu’aux lueurs de l’aube…
Pour que je devienne une femme,
Pleurait doucement l’esclave
Derrière les murs du harem !"
Véronique Audelon
J'ai traversé la ville écrasée de chaleur, louvoyé entre les maisons jusqu'à user mon pas sur les pavés disjoints mais rien, rien ne saurait fatiguer ce curieux désir qui me hâte vers vous.
Une porte grignotée par le temps se dresse devant moi :sentinelle de silence, ultime rempart protecteur des secrets.
J'en pousse les battants comme on franchit une frontière: dans l'abandon des convictions familières pour oser le mystère, épingler l'inédit, enivrer le fantasme et hypothéquer le possible.
Le bruit acidulé de mes escarpins réveille la torpeur d'un ancien carrelage.
Les boîtes à lettres fanées ont oublié le parfum des lettres de jadis.
Un corridor sombre s'esquisse entre le salpêtre des murs.
Sensation de vertige, palpitations tandis que je remonte ce couloir du temps qui ouvre sur une trouée de lumière.
Tout au fond, une cour intérieure où rôdent encore les souvenirs défunts.
Vous m'avez dit: " Je vous attendrai au dernier étage ".
Vers quoi
Vers qui
Cet escalier me conduit t-il ?
Je l’ignore encore ...
Je vais à mes confins
Sur le chemin infini qui mène à vous...
Vous
Innombrable et singulier
Si lointain et si proche à la fois
Vous :
Là : juste derrière cette porte ...
(Elise)
" Il faut refuser aux femmes le port du pantalon. Elles perdraient tout attrait sexuel aux yeux des hommes"
Louis Lépine
Par un heureux concours qui n'a rien à voir avec le sieur sus-cité , la loi qui prohibait le port du pantalon pour la femme vient tout juste d'être abrogée !
En effet, une ordonnance de police remontant au 26 Brumaire an VIII ( soit le 17Novembre 1799) interdisait à la gent féminine le port du pantalon !
Cependant, deux circulaires datant de 1892 et 1909 assouplirent cette loi en tolérant le port du pantalon : « si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d’un cheval ».
Hormis ces deux situations , les contrevenantes devaient être
«arrêtées et conduites à la préfecture »
Reste un vide juridique sur la question du port de la culotte :-)
A moins de suivre la préconisation de Francis Blanche prétendant que :
" Pour être heureux en ménage , il faut faire deux concessions aux femmes : d'une part leur faire croire qu'elles portent la culotte, d'autre part la leur laisser porter "
La chambre somnole derrière les doubles-rideaux, théâtre de pénombre animé par les bruissements de la vie ordinaire.
Je m'étends sur le lit et réchauffe ma nudité aux replis des draps encore tièdes de toi.
Je suis dans l'haleine de l'instant, dans cette respiration qui m'annonce, me prolonge et me raconte.
Parenthèse temporelle où se réveillent l'empreinte d'une caresse, d'une peau salée,
d'un baiser fougueux, la mémoire d'un regard tendre ou d’une étreinte de feu.
Errance d'un désir obscur qui cherche son présent entre souvenirs et fantasmes,
manque et complétude, besoin et envie.
Je le laisse musarder sur les pistes entremêlées de mes territoires intimes;
là même où se construit l'objet de la convoitise.
L’écho lointain d'une voix retrouvée, d'un mot joli dédié , l'arabesque d'un geste,
l'envol d'un parfum, une saveur que le regard pressent avant le goût :
chaque tressaillement est un paysage esquissé, une échappée belle, un "moi " vibrant en devenir .
Je ne veux pas renoncer à ce flamboiement qui me garde vivante:
un peu plus, un peu mieux, encore un peu...
Je hâte ton retour au crépuscule basculé, j'imagine la rhapsodie de tes pas en approche
et le bruit de la clé tournant dans la serrure.
Au creux de mon ventre , une petite fièvre s'émeut et perle aux rives humides de mon entrecuisse.
Mon corps tout entier s'affame de toi.
Mes mains hésitent entre t'anticiper ou t'attendre...
Et je t'espère à l'heure bleue survenant, pour que flamboie le désir !
(Élise)
Chaque jour qui passe nous rapproche de l'été,
du sable chaud,de la mer chaude,
des nuits chaudes...
Un petit souvenir qui aide à nous faire patienter !
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