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Les aléas de la vie nous ont
éloigné de vous depuis plusieurs semaines ...
L'horizon s'éclaircit désormais et nous laisse augurer d'un retour proche.
La perspective de vous retrouver, celle de revenir visiter vos blogs nous réjouissent
!
En dépit de l'absence qui fût la notre, d'ores et déjà:
Mille mercis et plus encore pour tous vos messages et votre amicale complicité qui font si chaud au cœur …
Nouvel An
Nouvel Élan
A tous et à chacun(e) nous souhaitons le Meilleur pour 2014 dans la convivialité , la bienveillance, l'épanouissement amical et amoureux!
A très vite ...
Je ne l'ai pas vu venir , pas entendu .
Entre l'aurore retardataire et la nuit précoce, le silence s'est fait sur la mer .
On inaugure les ''désormais '': petites césures entre l'immuable et le provisoire des saisons en bascule.
Avec les premiers frimas
Viennent
Les heures ankylosées
La lumière anémiée
Les gestes au ralenti
Les mots résiduels
Partages d'équinoxe
Nuances mordorées
De jours entiers à filer
Avant d'épuiser la vie fauve
Et de saigner l'automne dans nos veines
(Elise)
"Je veux garder pour en mourir
Ce que vous avez oublié
Sur les décombres de nos désirs
Votre parfum sur l'oreiller
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Tenez, voici, j'ai découvert
Dissimulées sous l'évidence
De votre Chanel ordinaire
De plus secrètes fulgurances
Il me faudrait les retenir
Pour donner corps à l'éphémère
Recomposer votre élixir
Pour en habiller mes chimères
Sans doute il y eut des rois
Pour vous fêter enfant
En vous disant "Reçois
Et la myrrhe et l'encens"
Les fées de la légende
Penchées sur le berceau
Ont fleuri de lavande
Vos yeux et votre peau
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Avant que le Temps souverain
Et sa cruelle taquinerie
N'emportent votre amour ou le mien
Vers d'autres cieux ou d'autres lits
Je veux garder pour en mourir
Ce que vous avez oublié
Sur les décombres de nos désirs
Toute votre âme sur l'oreiller"
Extrait de la chanson de Juliette
" Sur l'oreiller''
Au bruissant des jours, arpenter encore les chemins insoumis des passions.
Et puis se dire: pas maintenant, pas encore et n'avoir de cesse dans l'accomplissement.
A regarder à contre-jour la trame de la vie qui s'use et désavoue les ''toujours'', seul l'instant épinglé ose l'absolu...
Il neige déjà dans nos cheveux, l'urgence du désir gronde dans la hâte des oublis provisoires .
Juste rester dans le souffle, le tremblant
Juste croire qu'ils effarouchent l'immuable et suspendent le cours du temps.
Sans autel célébrant ,
sans faux-semblants
Et sans armes ,
T'aimer à blanc...
( Elise )
D'abord viennent les heures embuées puis la nuit, la grâce attendue et l'oubli supposé.
Tu dors paisiblement près de moi tandis qu'une part de moi, encore chaude , encore vivante se refuse aux ténèbres...
Je cherche la brèche de l'obscurité comme un gué entre maintenant et demain.
Voyage immobile dans cet entre-deux envasé qui n'est déjà plus l'éveil et pas encore le sommeil profond .
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Brusquement la nuit se fissure , l'instant se cabre.
Une étrange chaleur ouvre mes jambes et s'insinue entre mes cuisses.
Tes bras enserrent ma taille, arquent mes reins en concavité moite tandis que tes mains cueillent mes fesses comme deux fruits gorgés de soleil.
Ta langue se met à onduler sur mon ventre en une langoureuse reptation.
Elle s'enroule autour du nombril avant de glisser - diagonale nacrée - vers l'aine ombreuse.
Le frôlement de tes cheveux électrise ma peau et convie mon ventre bruissant au rendez-vous de ton visage.
Ta bouche en maraude plonge plus bas, inexorablement...
Et je recueille la suave confession de tes lèvres : là-même où je suis deux.
Flamboyantes confidences de ma chair à ta bouche qui cisèle le frisson, culbute l'émotion et affole le plaisir jusqu'à recréer l'origine du monde.
L'absolu rejoint l'indicible, le silence et le cri confluent dans un même frémir d'aimer.
Et soudain,
Comme une averse d'été,
Le plaisir m'inonde !
(Elise)
Peut également se jouer à quatre mains, voire davantage...
Partout, une étrange langueur un peu gluante, presque palpable ...
Adossé au ciel cuivré, le vieux palace dresse sa silhouette fourbue en front de mer.
De sa terrasse, un air de Glenn Miller ruisselle jusqu’à la plage désertée.
Ma robe danse au gré de la brise et les vagues épuisées viennent chausser d'écume mes pieds nus.
Là haut, le vol blanc des goélands enrubanne le ciel .
Silencieusement, le crépuscule glisse sur la pente feutrée de l'été...
La mer efface sur le sable l'empreinte clandestine de nos pas...
Et, dans l'air, ce parfum d'ineffable et de pathétique comme le bonheur qui fuit ; en douce...
Ma main se recroqueville au nid de ta main.
Je ne me retournerai pas …
Je veux juste laper sur tes lèvres le sel de l'amnésie ...
(Elise)
La nuit n'est pas un moment.
Elle ne connaît pas l'indifférence
C'est un être vivant qui respire, bruisse, pense, pulse, aspire, inspire et capture.
La nuit béante me happe.
Âme offerte, corps dédié à la rumeur obscure , j'emprunte le couloir de ces ailleurs où rôdent les fantômes surgis des abysses du temps.
'' Comme la nuit s'agrandit quand les rêves se fiancent !»
Gaston Bachelard
Petit délire le week-end dernier sur un site de webcam live
Pas moins de 200 "spectateurs" au bout de 10 minutes !
On a raison de dire que la canicule échauffe
les corps comme les esprits et finit par lever
la moindre inhibition !
(cliquer sur l'image pour l'élargir)
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