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Les belles se dénudent
Et les loups sortent du bois
D'abord un, puis deux
Bientôt la meute entière
Point de grands méchants loups
Mais de gentils toutous
Qui savent que nos chéries
Ne sont pas des brebis
Et se mangent tout autrement
Qu'en y plantant les crocs…
(MERCI A VIC ET A GAB AINSI QU'A LEURS DEUX
LOUPS APPRIVOISES POUR LEUR COLLABORATION
ACTIVE A LA MISE EN IMAGE DE CE CONTE ANIMALIER)
Et t’offrir ma jeunesse au présent
Renouer avec ces balbutiements
De jouvencelle aiguisant ses dents
Je voudrais refaire le chemin à l’envers
En débusquer les pièges et les travers
Et, telle Pénélope, déliant l’ouvrage
Retricoter de l’enfance, le bel âge…
Las ! Jamais on ne revient
Sur hier qui nous fait otage
Mais appâte déjà demain
En promesse d’héritage
Et pourtant... par quel miracle
Ce passé était-il ce sûr oracle ?
Vers toi, il guidait mes pas
Jusqu’au creuset tendre de tes bras
Pour s'exhiber, tous les lieux sont bons ! Ce week-end, nous avons choisi le kiosque à journaux d'une grande avenue dans le centre-ville. Nous avons profité d'un moment d'inattention du vendeur pour simplement tirer la couverture à nous !
Pour en voir plus, vous devrez acheter les magazines en question. Comme il faisait un peu frais, nous nous sommes en effet aimés "sous" les couvertures. Bonne lecture....
« Embrasse-moi, baise-moi, serre-moi,
Haleine contre haleine, échauffe-moi la vie,
Mille et mille baisers donne-moi je te prie,
Amour veut tout sans nombre, amour n'a point de loi.
En vivant presse-moi de tes lèvres de roses,
Bégaie, en me baisant, à lèvres demi-closes
Mille mots tronçonnés, mourant entre mes bras »
Mes mains en conque se font écrin sous la douce rotondité de ces bogues …
J’en aime la douceur et la fragilité où patientent des milliers de soleils éclaboussés.
Tandis que la pulpe de mes doigts vient délicatement flirter avec cette pousse tendre au goût paradisiaque, mes lèvres en apprivoisent doucement la soyeuse texture.
Puis, ma langue s’enhardit de flâneries périphériques en digressions buccales comme autant de friandises offertes à mes papilles émoustillées.
Et la vie sauvage monte comme une sève printanière dans cette tige pour l’offrande d’une perle de rosée que je lèche comme un premier cadeau.
Alors ma gorge s’ouvre : chaude serre propice à la pleine éclosion…
Et sur l’écritoire de ton ventre, je calligraphie des incantations blasphématoires ; mes yeux rivés aux tiens dans la brûlante aimantation de ce plaisir cueilli aux creux de tes prunelles…
Je me délecte de cette turgescence majestueuse qui se dresse comme une prière vers mon regard pour en distiller toutes les saveurs subtilement fruitées ; usant et abusant de ce sucre d’orge jusqu’à l’usure totale et irréversible…
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