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Petit matin blafard : dehors l’épaisseur persistante de ces nuits d’hiver engluées dans le froid.
Je pressens ton éveil par le lent glissement de ton corps qui se déprend de ses rêves de pénombre. Tu te tournes vers moi et tu déposes au coin de mes lèvres un baiser de hasard tandis que, sous la couette, tes mains s’émancipent sur les chemins buissonniers serpentant de la pointe des seins jusqu’à l’estuaire pubien.
Paupières closes, frémissante, j’écoute l’instant silencieux : celui de tous les possibles…
Je reste immobile, dans le trouble de cette incomplétude qui fait du geste inachevé une promesse de bonheur.
Dans la salle de bains, la radio égrène déjà le lot quotidien des informations de grisaille…
La douche crépite sur le carrelage puis c’est le bourdonnement assourdi du rasoir électrique mais moi, je n’entends qu’une pluie d’été ponctuée par le ballet d’insectes butinant…
Mélange d’épices et de miel aux couleurs de lointains ailleurs, l’odeur de ton eau de toilette annonce ta sortie imminente : je file alors discrètement à la cuisine préparer le petit déjeuner.
Et puis, vient l’heure de ton départ quand la vie se précipite et te happe.
Tu m’embrasses à la volée et, déjà sur le seuil tu me lances ce : « A ce soir !» avec cette innocence des évidences …
Alors, pour quelques minutes, quelques minutes seulement, je retourne me coucher.
Instants de sursis, miettes de survie lorsque je me glisse dans le lit.
Je me baigne dans ton odeur, entre les plis des draps, je me décalque sur ton empreinte, je me réchauffe au fantôme de ta peau et je vampirise toutes les traces de toi.
Et puis, je rejoue encore une fois ton retour, j’imagine encore une fois l’étreinte de nos retrouvailles le soir et tout s’apaise enfin en moi : je peux partir travailler…
Au fil de pages sulfureuses, Elise décrit dans un style tantôt très poétique, tantôt très dépouillé, comment son héroïne Fabrizia s'y prend pour faire ronronner sa "chatte" le plus souvent et le plus intensément possible.
De Parme à Syracuse, de Venise à Florence, Fabrizia se livre sans retenue à tous les plaisirs de la chair sans pour autant en devenir l'esclave, consciente que son libertinage effréné n'est pas une fin en soi.
N'hésitez pas dès maintenant à faire part de vos impressions sur ce livre que vous n'avez pas encore lu puisqu'il n'est pas encore écrit. Ce ne sera pas la première ni la dernière fois qu'un critique donnera son avis sur une oeuvre dont il ignore tout mais dont les commentaires risquent, on le sait, d'influencer dans un sens ou dans un autre des milliers de lecteurs potentiels !
Je t'apprendrai l'eau, la lumière
L'arbre, la source, le torrent
Le secret des vignes, des pierres
Le bruit du vent
Toi tu m'apprendras la panthère
Le chat, le renard et l'oiseau
Le cri blessé du solitaire
Loin du troupeau
Tu m'apprendras tes yeux de fleur
Tes bras colliers, tes hanches flammes
Ton rêve abeille et crève-cœur
Ton rire femme
Je serai l'ombre qui te suit
Cette part toujours en nous-mêmes
Qui se dérobe à l'autre et fuit
Ce que l'on aime
Nous apprendrons à nous connaître
En jetant bas les interdits
Je serai la fenêtre ouverte
Et toi la nuit
Nous conjuguerons l'avenir
A chaque instant présent dans toi
En partageant le vin, le rire
Avec ceux-là
Qui vivent plus haut que leurs songes
Nous apprendrons à voir le monde
Avec ces hommes d'aujourd'hui
Dont les rêves aux nôtres se fondent
A l'infini
C'était en été…. Tu m'avais dit de fermer la fenêtre,
de laisser les volets clos,
que tu voulais m'enlacer
et sentir ma peau contre ta peau et ne plus penser
qu'à m'embrasser…
Je ne m'étais pas fait prier…
Elise avait les cheveux courts mais n'était déjà pas à court d'idées pour faire monter le plaisir…
Vous avez sans doute envie de voir ces images fixes s'animer… ne soyez pas timides, il suffit de nous le demander gentiment et nous pourrions alors succomber plus rapidement que prévu à la tentation de vous laisser une fois de plus entr'ouvir la porte de notre alcôve...
Il faisait chaud ; très chaud cet après midi là … De ces chaleurs qui prédisposent à la torpeur et n’offrent au corps d’autre alternative que celle du repos.
Dans la pénombre bleutée striée de rainures blondes, il était allongé sur le lit : nu, la tête calée entre deux coussins ventrus, son coude gauche reposant sur les bourrelets du traversin replié afin de rendre plus confortable sa lecture.
Ses yeux se laissaient aguicher par le texte tandis que sa main droite prodiguait à sa verge les ardeurs expansives du vocabulaire érotique.
Sa caresse modulait les mouvements de va et vient sur son membre dressé : parfois effleurements, parfois enserrements ; tantôt amples, parfois vifs, au gré des images qui se bousculaient dans sa tête.
« Elle » frôlait parfois sa mémoire : son image, son parfum, sa voix.
Et si le souvenir encore brûlant de son corps enfiévrait un peu plus ses doigts ; dans l’instant même ; il ne la cherchait pas, il ne la désirait pas.
Bien au contraire, « Elle » l’encombrait, elle le parasitait.
Ce qu’il voulait : c’était posséder en plénitude ces jolies femmes virtuelles croisées sur la toile au hasard des clics de souris ; ces passantes aux appâts de sirène dont son regard se délectait dans la rue : toutes ces femmes entr’aperçues qui peuplaient le harem de ses rêves les plus débridés.
Ainsi, il l’exila loin de ses pensées et, dans l’ivresse de l’exaltation, il ouvrit tout grand la boîte à fantasmes.
Alors, toutes ces femmes convoitées se bousculèrent à sa rencontre…
Maintenant, il frissonnait sous la ferveur de toutes leurs mains courant sur sa peau, de toutes leurs langues dansant emmêlées à la sienne, de toutes leurs lèvres ourlant les versants de son corps, de toutes leurs bouches le happant, de toutes leurs gorges avides l’engloutissant jusqu’à la garde.
Glorieux et triomphant, il chevauchait sans fin toutes leurs croupes ondulantes, conquérait un à un tous leurs vagins nacrés avant d’infiltrer tous leurs sombres défilés mystérieux.
Sa main polissait le désir, ses doigts le ciselaient au long de la hampe et sa paume recueillait au velours du gland les perles diaphanes du plaisir affranchi.
Oublieux du lieu, du jour et de l’heure, il fit l’amour sans trêve à toutes ces belles inconnues avant de capituler sous la fulgurance orgasmique.
« Elle » ramassa le livre qui béait encore sur un large sourire ouvert à la commissure des pages : là même où –vraisemblablement - le plaisir l’avait englouti.
Elle referma l’ouvrage délictueux avec la délicatesse due aux objets précieux et essuya tendrement les traces de jouissance qui fleurissaient encore, pétales de lys à moitié desséchés, sur le ventre de l’homme avant de rajouter, émue :
« C’était très bon mon amour, n’est ce pas ? »
Puis elle quitta la pièce sans attendre la réponse :
C’était son jardin secret à « Lui » et c’était aussi cet étranger là qu’elle l’aimait…
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