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Les infirmières ont toujours fait fantasmer les hommes et ce personnage fait donc également partie de nos jeux
divers et variés.
Mais pour bien "jouer" à l'infirmière alors qu'on ne l'est pas réellement, il faut se donner à fond. Autrement dit, ne pas simplement se déguiser en infirmière complètement nue sous une blouse
blanche (ce qui est indispensable aussi !) mais également entreprendre les études correspondantes pour le concours d'entrée.
Après avoir brillamment passé l'écrit plébiscité à travers bon nombre de vos commentaires, voici qu'Elise révise l'oral. Il semble qu'elle soit également très douée pour cette épreuve et nous
espérons là encore que le jury que vous êtes lui accordera de bonnes notes et de bonnes appréciations pour l'obtention du diplôme d'infirmière libérale….pardon, libertine !
Marc
De toi, je ne perçois, entre deux salves aveuglantes de flashes, qu’une silhouette en mouvance et un visage secret derrière l’objectif.
A l’affût, épiant le moindre de mes mouvements, tu traques le sillage de l’impulsion et l’arabesque du geste.
Immobile, je prends le vent de ta respiration et mes narines frémissent sous les particules éclaboussées de ton eau de toilette. Par tous les pores de mon épiderme, je m’imprègne de ton odeur, de ta chaleur comme autant de vibrations au péril de mon territoire.
Mon corps simule l’allégeance et rampe lentement vers toi au couvert de la pénombre.
L’index sur le déclencheur, tu me mets en joue, tu me focalises, tu me pixellises jusqu’aux ultimes retranchements de l’intime.
Mon échine s’arc-boute, mes reins se creusent, ma peau s’agace et tous mes muscles se tendent dans l’attente prédatrice.
Un éclair de trop et c’est l’orage qui ouvre alors sa brèche en moi.
Je bondis à l’assaut de tes chevilles. Mes ongles s’enfoncent avec une cruelle délectation dans la chair fragile et la douleur t’arraisonne à ma faim cannibale.
Tu chancelles sous la griffure et nous roulons sur la savane fauve du tapis.
Une tendre joute nous prend, nous déprend, nous oppose et nous réunit dans l’alternance des chevauchements d’influence.
Je te laisse savourer l’instant de répit : celui des dominances éphémères lorsque le chasseur croit en l'hallali.
Je devine ton sourire satisfait enfoui à la trame de ma chevelure : il y a tant d’innocence dans ce triomphe qui s’abandonne sur mon corps que je te laisse l’illusion de ma reddition…
Ton visage s’appesantit contre le mien. Immobile, j’écoute le rouge martèlement de ton coeur qui exulte à la jugulaire.
Une féroce envie me prend d’entailler cette palpitation et de boire à ton cou la sève écarlate de ta vie.
Trophée de chasse déchu, l’appareil photo gît à l’orée de nos corps enchevêtrés : seul témoin aveugle de nos noces barbares…
Je n'apprécie pas cette manie institutionnalisée qui consacre, une fois l'an , une journée à la défense d'une cause.
Je n'aime pas cette imposture là...
( Elise)
* Pour aller plus loin : http://fr.wikipedia.org/wiki/Olympe_de_Gouges
La mode est aux tatouages mais les inconvénients sont nombreux. D'abord les tatoueurs ne sont pas tous de grands artistes et ceux qui le sont ont des tarifs prohibitifs.
Ensuite, cela prend du temps, du temps pour tatouer, du temps pour cicatriser et l'opération qui se fait souvent en plusieurs séances est loin d'être indolore.
Enfin, le plus grave, les risques d'infection par manque d'asepsie ne sont jamais totalement nuls, même si le tatoueur prend des précautions.
Voilà pourquoi Elise, jamais à court d'idées, a expérimenté sur moi une nouvelle méthode: LE FEUTRE ! Le contact du feutre sur la peau provoque des sensations plutôt excitantes dont les conséquences ne sont pas visibles sur cette photo mais que vous pourrez aisément deviner...
Je n’entends plus le cisaillement régulier du sécateur : le voisin s’est arrêté de tailler la haie. Je perçois son regard intrigué qui se coule dans les interstices dentelés du feuillage…Une vigilance soudaine qui espionne la semi- transparence du voilage ...
Alors, je joue avec les facéties de la lumière prisonnière des mailles ; bougeant au ralenti dans cette embrasure où s’esquissent l’impalpable et l’intime.
Extérieur, intérieur : autant d’ailleurs pressentis qui se fondent un instant dans le miroitement de la vitre tel un rêve surgi à la confluence de tous les possibles …
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