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Ce week-end, Elise a malencontreusement cassé un verre. Il s'agissait d'un verre à moutarde acheté en promotion à Auchan en 2003 représentant Mickey et Donald, donc un objet de valeur auquel je tenais !
Dépitée, Elise a insisté pour être punie et lorsque je lui ai demandé comment, elle m'a répondu "une fessée", les yeux bandés, nue et ligotée.
A la demande de la fautive elle-même et dans un souci de repentance, le récit de ce châtiment illustré de plusieurs photos sera publié sur ce blog dans les semaines à venir.
Loin d'être effrayée, la maladroite semble au contraire très émoustillée à cette perspective et je suis en train de me demander si elle n'aurait pas fait exprès de casser ce verre... qu'en pensez-vous ?
Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face à notre génération
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Entre l'ancien et le nouveau
Votre lutte à tous les niveaux
De la nôtre est indivisible
Dans les hommes qui font les lois
Si les uns chantent par ma voix
D'autres décrètent par la bible
Le poète a toujours raison
Qui détruit l'ancienne oraison
L'image d'Eve et de la pomme
Face aux vieilles malédictions
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Pour accoucher sans la souffrance
Pour le contrôle des naissances
Il a fallu des millénaires
Si nous sortons du moyen âge
Vos siècles d'infini servage
Pèsent encor lourd sur la terre
Le poète a toujours raison
Qui annonce la floraison
D'autres amours en son royaume
Remet à l'endroit la chanson
Et déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Il faudra réapprendre à vivre
Ensemble écrire un nouveau livre
Redécouvrir tous les possibles
Chaque chose enfin partagée
Tout dans le couple va changer
D'une manière irréversible
Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face aux autres générations
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Jean FERRAT
En ce mois de Juillet caniculaire, le soleil tapait et nous arpentions depuis plus d'une heure les ruelles désertes de cette petite ville méridionale, complètement épuisés. Parvenus devant une petite église dont la porte n'était pas fermée à clé, chose rare, nous décidâmes d'y entrer, non pour prier mais simplement pour nous rafraîchir !
Près de la grande porte en bois massif, nous n'avions pas remarqué un petit panneau précisant que les tenues débraillées n'étaient pas tolérées dans ce lieu saint. Or, nous étions en jeans, T-shirts et tongs !
Au bout d'à peine trois minutes, surgi d'on ne sait où, un beau jeune homme tout de noir vêtu, à l'évidence le bedeau, s'approcha de nous le regard sévère.
- Vous ne savez donc pas lire ? Votre accoutrement indécent offense le Seigneur !
- Désolés...nous ne savions pas...
- Allons, enlevez-moi tout ça !
- Quoi ?
- Vous m'avez parfaitement entendu !
- Mais... mais...
- Vous êtes sourds ?
Je me suis donnée à ces deux hommes ; autant qu’ils se sont donné à moi : dans une communion flamboyante à la confluence du passé et du présent…
L’écran de veille de l’ordinateur déroulait en boucle la chute infinie de flocons de neige comme autant de baisers éphémères…
Et je suis restée éveillée jusqu’au bout de la nuit, encagée dans la parenthèse de leurs corps fourbus, bouleversée par la découverte de ce nouveau corps innombrable enfanté par celui même que je croyais jusqu’alors singulier.
R… s’est éveillé le premier : il y avait de la tendresse dans son regard lorsque lèvres se sont posées sur les miennes avant qu’il ne me susurre au creux de l’oreille : « Merci… »
Au rempart des bras de Marc, je l’ai regardé s’habiller dans les lueurs blondes de cette aube à nulle autre pareille et je l’ai raccompagné sur le seuil de la chambre.
Une dernière étreinte, un ultime baiser et sa voix qui me disait : « Au revoir » …
Puis ma voix qui lui répondait « Adieu ! » et l’écho de ses pas se dissolvant peu à peu dans l’escalier…
J’ai rejoint Marc dans cette couche incurvée à l’empreinte du survenant et je me suis lovée dans ses bras, je me suis baignée dans son odeur jusqu’à l’oubli …
Il m’arrive parfois de repenser à cette fabuleuse nuit d’été comme un songe déliquescent…
Les saisons ont passé et, pour moi, R… est définitivement retourné dans ce passé auquel il appartient.
Marc reste indéfectiblement ma préférence, mon seul port d’attache, mon unique chemin et ma raison d’aimer…
Au premier étage, la chambre nous accueillit dans une semi-pénombre complice et le sofa en fit de même en offrant à nos séants l’hospitalité moelleuse de ses coussins rebondis.
Je choisis prudemment de m’asseoir à l’un des angles du canapé- tout contre Marc- alors que R …se trouvait exilé à l’autre extrémité.
Mettant à profit le service du champagne, Marc s’était discrètement emparé de l’ordinateur portable.
Tandis que nous levions nos verres à ces improbables retrouvailles, je le vis –non sans une appréhension certaine - taper sur le clavier l’adresse URL de notre blog …
« Que la fête commence ! » crût-il bon de rajouter avec un air gourmand…
Un silence bruissant tissait sa trame au fur et à mesure que défilaient sur l’écran les photographies…
Mon trouble fût à son comble quand Marc offrit à R… la vision de nos vidéos intimes et, accordant le geste à l’image, lorsque sa main écarta mes cuisses pour s’immiscer lentement dans le défilé de l’entrejambes… Inexorablement, je sentis une crue embarrassante mouiller le fond de mon slip…
Dans un sursaut, je voulus m’emparer de cette main pourvoyeuse au long cours de plaisirs variés ; sans trouver cependant la force de chasser ces doigts si habiles dans l’ouverture des voies paradisiaques…Mais à l’instant même où, à l’écran, je nous vis : Marc et moi faisant l’amour sans retenue aucune, une furieuse envie d’en faire de même s’empara de moi.
Mes mains fébriles se mirent à déboutonner la braguette de Marc, puis à solliciter ce renflement si érotiquement prometteur avant que mes doigts glissés dans son slip n’impriment un lent va et vient coulissant à cette hampe fièrement dressée.
Oublieuse de tout, je glissai à ses genoux pour le libérer entièrement. Ma langue prit le relais pour mener à bien l’éclosion turgescente de cette chair puis ce fut au tour de ma bouche friande de l’engloutir jusqu’à la garde. Excitée par les mouvements de bassin et les soupirs d’aise de Marc, son plaisir devenait mien et je dosai subtilement le rythme et la pression de mes lèvres afin de le conduire jusqu’au bord de l’extase, à l’orée de l’épanchement.
C’est alors que je sentis confusément l’aura d’une autre main effleurant mes cheveux du creux de la nuque jusqu’à leur pointe ; à mi-dos. Et le parfum enivrant de ce frôlement là avait la chaleur d’un brasier !
Les mains de R… enveloppèrent mes seins et sa bouche retrouva d’instinct ce point paroxystique qui, dans le cou, me rend littéralement folle de désir.
Progressivement, R… me ré apprivoisa : il dégrafa lentement ma robe et fit glisser mon slip sur mes chevilles tandis que sa langue partait à la conquête de mes fesses, puis flânait dans le creux de l’aine jusqu’à provoquer cette irrépressible bascule du bassin par laquelle mon intimité apostrophait la rencontre.
Lentement, ses lèvres embrassèrent mon pubis, puis elles descendirent le long des nymphes en les séparant délicatement comme on défait un ourlet de soie… Enfin, sa langue entra en action, scindant définitivement leur gémellité première, érodant progressivement leurs parois de nacre par un savant travail de sape, jusqu’à les ciseler dans une sublimation rouge vif.
Avec délicatesse, ses doigts fins affirmaient la profondeur de cette fracture congénitale tandis que sa bouche courtisait mon bouton de léchages en succions jusqu’à déclencher mon premier orgasme.
Quatre mains, deux bouches, deux sexes jouant de concert la mélodie du bonheur sur tout mon corps : aucune partie qui ne fût laissée en jachère, aucune anfractuosité qui ne fût courtisée tendrement puis conquise avec hardiesse dans des ahanements et des râles de plaisir faisant de moi une petite femelle en rut.
Mes doigts, ma bouche, ma langue, mon ventre et ma croupe s’offraient à ces deux mâles dans un ballet incessant de chevauchements alternatifs…au point de ne plus savoir, dans l’enchevêtrement des caresses reçues et prodiguées, quel en était l’auteur ni le destinataire.
Ainsi réunis dans la douce violence nocturne nous n’étions plus que jouissance, nous étions la jouissance même !
Les présentations faites, c’est le plus naturellement du monde que je conviai R … à notre table.
R… était resté cet éternel séducteur dont l’humour fin et la culture rehaussaient le charme et l’élégance naturels.
Dès lors, la conversation ne roula plus que sur l’évocation de ce pan de vie entre R… et moi.
Par bonheur, l’irruption du serveur me fit prendre conscience que, depuis un long moment, j’avais totalement oublié Marc ! Confuse, je me hâtai alors de recentrer la conversation sur notre couple.
R…, étonné par notre harmonie et notre complicité, nous demanda
Je développai donc les conditions qui me semblaient indispensables à cette cohésion ; tout en taisant ces jeux de fantasmagories entre nous sans lesquels le désir ne saurait s’évader et se renouveler au sein de la relation amoureuse.
C’est alors que Marc - par jeu ou par provocation - se toqua de pimenter ce pur débat d’idées en faisant vaguement allusion à nos aimables fantaisies… Et peu à peu, en fin stratège, il mit R… sur les rails du net jusqu’à l’aiguiller vers notre blog…
Je sentis un regain d’intérêt soudain de la part de R… qui promena en travelling un long regard sibyllin sur mon anatomie avant de conclure :
" Jadis, j’avais déjà pressenti toutes ces … potentialités en toi … " et d’ajouter dans un soupir: " Quel dommage pour moi ! "
Puis, après réflexion et s’adressant ostensiblement à Marc : " Accepteriez-vous de me donner l’adresse de votre blog ? "
Coulant un regard canaille dans ma direction, Marc lança : " Nous avons mieux à te proposer " et, profitant de l’effet de surprise, il enchaîna en se levant par un " Suis-nous ! " et tandis que nous passions devant la réception, je l’entendis commander une bouteille de champagne bien frais…
(à suivre)
Elise
PART 1
L’été s’annonçait dans une exubérance de chaleur et de lumière et, l’espace d’un week-end, nous avions pris la clé des champs : cap vers le Lubéron.
La transparence de l’air, les senteurs et les paysages ourlés par le chant des cigales incitaient tout autant à l’indolence qu’à l’exubérance sensuelle.
Fuyant la promiscuité et le bruit, nous avions fait escale dans une bastide isolée dont l’apparente rusticité abritait au secret de ses murs un confort des plus raffinés.
Le dîner en tête à tête à la lueur des photophores avait le charme de ces heures ineffables où le temps fait un arrêt sur image…
Une brise espiègle retroussait parfois ma robe à mi-cuisses et ta main frôlait la mienne avec ces pudeurs désarmantes de premier rendez-vous…
Ainsi, n’avais-je pas prêté attention à cette silhouette fondue dans la pénombre jusqu’à ce qu’un « Bonsoir » ravi ne vienne rompre la magie du moment.
Nul besoin de me tourner : je savais déjà …
Cette tessiture de voix grave et veloutée, je l’aurais reconnue entre mille ! Voici qu’après toutes ces années elle revenait hanter ma mémoire.
« Tu n’as pas changé ! » s’exclama R…en m’étreignant avec la fougue d’un adolescent. Corsetée dans l’étau de ses bras, les jambes flageolantes et le cœur battant la chamade, je respirai mes dix huit ans …
R… incarnait le premier baiser, les premières caresses, les premiers émois et toutes ces sensations originelles qui se gravent à jamais dans le corps et le cœur. Il avait été mon premier amour - au demeurant fort sage - et la vie nous avait séparé. Longtemps, il m’en était resté la sensation d’inachevé et, en filigrane, le regret de n’être pas « devenue femme» par lui…
Depuis, les ans avaient fait œuvre d’enfouissement et cette entaille au cœur avait cicatrisé, pansée par les strates successives d’autres amours jusqu’à la rencontre avec Marc : alchimie unique qui met le hasard en défaut et porte à croire en la prédestination…
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