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Non, Elise n'avait pas oublié... le verre qu'elle avait cassé, la fessée consécutive que je lui avais promis sur le ton de la plaisanterie, son acquiescement à cette proposition avec une lueur d'envie dans le regard qui m'avait à mon tour émoustillé.
Nous n'en avions plus reparlé jusqu'à ce week-end où nous nous sommes retrouvés dans cette chambre, théâtre de bien d'autres batifolages...
Ainsi tournée vers la cheminée, je lui chuchotai à l'oreille qu'elle aurait dans quelques instants ce qu'elle méritait, que j'allais la ligoter de telle manière qu'elle ne puisse plus bouger, que la fessée serait une vraie et qu'elle ne se limiterait pas à deux ou trois claques...
Pour commencer, je lui ordonnai de mettre les mains derrière le dos et je lui passai les menottes.
En frôlant ses fesses, je remarquai alors qu'elle avait la chair de poule et je devinai un mélange de crainte et d'excitation à l'idée du châtiment que j'allais lui infliger et dont les innombrables visiteurs de notre blog seraient les témoins...
(à suivre)
Hier soir, Marc s’est éclipsé quelques minutes…
De retour au salon, prenant d’autorité ma main : il m’a dit : Viens ! Et il ma conduite jusqu’à notre chambre…
Là : il m’a déshabillée, lentement, avec une infinie douceur ; tout en me couvrant de caresses.
Une fois dénudée, il a placé un bandeau noir sur mes yeux. Ensuite, m’a harnachée d’une guêpière, a enfilé des bas sur mes jambes puis il attaché à mes chevilles les lanières de chaussures à hauts talons.
J’ai frissonné en sentant le contact froid du marbre de la cheminée contre mon corps.
Il a joint mes mains, m’a embrassée langoureusement en me demandant de ne pas bouger…
Intriguée et amusée par ce nouveau jeu : j’ai obéi ; sagement.
Ce week-end, Elise a malencontreusement cassé un verre. Il s'agissait d'un verre à moutarde acheté en promotion à Auchan en 2003 représentant Mickey et Donald, donc un objet de valeur auquel je tenais !
Dépitée, Elise a insisté pour être punie et lorsque je lui ai demandé comment, elle m'a répondu "une fessée", les yeux bandés, nue et ligotée.
A la demande de la fautive elle-même et dans un souci de repentance, le récit de ce châtiment illustré de plusieurs photos sera publié sur ce blog dans les semaines à venir.
Loin d'être effrayée, la maladroite semble au contraire très émoustillée à cette perspective et je suis en train de me demander si elle n'aurait pas fait exprès de casser ce verre... qu'en pensez-vous ?
Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face à notre génération
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Entre l'ancien et le nouveau
Votre lutte à tous les niveaux
De la nôtre est indivisible
Dans les hommes qui font les lois
Si les uns chantent par ma voix
D'autres décrètent par la bible
Le poète a toujours raison
Qui détruit l'ancienne oraison
L'image d'Eve et de la pomme
Face aux vieilles malédictions
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Pour accoucher sans la souffrance
Pour le contrôle des naissances
Il a fallu des millénaires
Si nous sortons du moyen âge
Vos siècles d'infini servage
Pèsent encor lourd sur la terre
Le poète a toujours raison
Qui annonce la floraison
D'autres amours en son royaume
Remet à l'endroit la chanson
Et déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Il faudra réapprendre à vivre
Ensemble écrire un nouveau livre
Redécouvrir tous les possibles
Chaque chose enfin partagée
Tout dans le couple va changer
D'une manière irréversible
Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face aux autres générations
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Jean FERRAT
En ce mois de Juillet caniculaire, le soleil tapait et nous arpentions depuis plus d'une heure les ruelles désertes de cette petite ville méridionale, complètement épuisés. Parvenus devant une petite église dont la porte n'était pas fermée à clé, chose rare, nous décidâmes d'y entrer, non pour prier mais simplement pour nous rafraîchir !
Près de la grande porte en bois massif, nous n'avions pas remarqué un petit panneau précisant que les tenues débraillées n'étaient pas tolérées dans ce lieu saint. Or, nous étions en jeans, T-shirts et tongs !
Au bout d'à peine trois minutes, surgi d'on ne sait où, un beau jeune homme tout de noir vêtu, à l'évidence le bedeau, s'approcha de nous le regard sévère.
- Vous ne savez donc pas lire ? Votre accoutrement indécent offense le Seigneur !
- Désolés...nous ne savions pas...
- Allons, enlevez-moi tout ça !
- Quoi ?
- Vous m'avez parfaitement entendu !
- Mais... mais...
- Vous êtes sourds ?
Je me suis donnée à ces deux hommes ; autant qu’ils se sont donné à moi : dans une communion flamboyante à la confluence du passé et du présent…
L’écran de veille de l’ordinateur déroulait en boucle la chute infinie de flocons de neige comme autant de baisers éphémères…
Et je suis restée éveillée jusqu’au bout de la nuit, encagée dans la parenthèse de leurs corps fourbus, bouleversée par la découverte de ce nouveau corps innombrable enfanté par celui même que je croyais jusqu’alors singulier.
R… s’est éveillé le premier : il y avait de la tendresse dans son regard lorsque lèvres se sont posées sur les miennes avant qu’il ne me susurre au creux de l’oreille : « Merci… »
Au rempart des bras de Marc, je l’ai regardé s’habiller dans les lueurs blondes de cette aube à nulle autre pareille et je l’ai raccompagné sur le seuil de la chambre.
Une dernière étreinte, un ultime baiser et sa voix qui me disait : « Au revoir » …
Puis ma voix qui lui répondait « Adieu ! » et l’écho de ses pas se dissolvant peu à peu dans l’escalier…
J’ai rejoint Marc dans cette couche incurvée à l’empreinte du survenant et je me suis lovée dans ses bras, je me suis baignée dans son odeur jusqu’à l’oubli …
Il m’arrive parfois de repenser à cette fabuleuse nuit d’été comme un songe déliquescent…
Les saisons ont passé et, pour moi, R… est définitivement retourné dans ce passé auquel il appartient.
Marc reste indéfectiblement ma préférence, mon seul port d’attache, mon unique chemin et ma raison d’aimer…
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