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En ce moment nous sommes en pleine répétition mais n'ayant ni prompteur ni oreillettes, nous comptons sur votre imagination pour nous souffler les scènes et les actes qui nous auraient échappé... et qui pourraient figurer dans une prochaine vidéo...
La petite route serpente entre les collines, jouant à cache - cache entre le vert des pâquis et la blondeur des champs de blé. Corseté de chaleur, l’air appesanti cherche un second souffle dans la tiédeur du crépuscule.
La voiture roule, vitres baissées et c’est un bouquet de senteurs de terre chaude et d’herbe tendre mêlées qui s’engouffre dans l’habitacle. La radio de bord diffuse Vivaldi et le chœur des grillons entrelace ses stridences aux pizzicati des violons.
Elle recule son siège, incline le dossier et abandonne sa tête contre le cuir fauve dont l’odeur l’émoustille instantanément. Sa robe de coton blanc retroussée à mi-cuisses, ses longs cheveux emmêlés et les perles de transpiration sur sa peau dorée dansent l’été sur son corps.
Il conduit, léger sourire en coin, un bras accoudé nonchalamment à la portière.
Yeux clos, elle passe lentement la langue sur ses lèvres et se désaltère à l’obscurité naissante. Ses mains - jusqu’alors si sages- s’évadent en arabesques de moiteur : la droite remonte jusqu’à l’aine palpitante, écarte la frêle dentelle du slip et s’enfonce vers l’ogive rosée que dessine en relief cette clé de voûte à l’intime féminité.
Pouce et index accolés entament dès lors une farandole aérienne de bas en haut puis latéralement avant d’entreprendre, allègres, leur chemin de ronde sur son bouton boursouflé de désir. Le lieu et le temps s’effacent …
Sa tête dodeline sur le dossier, abandonnée aux secousses de la route conjuguées aux ébranlements de son plaisir. Sa main gauche se crispe sur la cuisse du conducteur et abaisse fiévreusement la fermeture à glissière du pantalon. Un mât à la rigidité déjà triomphante en dresse le slip en chapiteau. Ses doigts glissent sur le tissu dans un supplice suave qui exaspère la chaleur du frottement.
Il l’embrasse fougueusement et leurs bouches gourmandes se fondent dans cette transfusion d’haleines et de salives. Leurs mains courent sur leurs corps à moitié dénudés jusqu’à ce que leurs caresses deviennent brûlure.
Dans une hâte fervente, elle le délivre enfin, se penche vers cette hampe glorieuse et l’engloutit dans un fourreau d’abysses chauds. Sa bouche imprime la cadence dans un va et vient dont elle varie le rythme et la pression ; guidée par les variations des halètements mâles. Sa main cajole, pétrit, roule tandis que ses doigts enserrent cette tige ainsi baguée de chair.
Simultanément, l’homme moule sa paume en conque sur le mont de Vénus, s’y arrête, y flâne jusqu’à la frustration puis écarte doucement les lèvres fendues sur ce baiser à la verticalité ruisselante pour enfin la pénétrer et la fouiller d’un index affamé.
Elle se cambre, lui offrant son plaisir tandis que ses hanches à marée haute, s’avancent en houle silencieuse. Tout son corps s’arc-boute et suggère cette rencontre où il l’emmènera jusqu’à l’ultime segmentation du corps…
Elle esquive in extremis l’instant du chavirage absolu et vient s’échouer, pantelante, contre l’homme. Ultime sursaut : d’un puissant coup de reins, elle s’empale dans un cri rauque au plus profond tandis qu’il explose en myriades de soleils éclaboussés.
Il sera bientôt totalement interdit de fumer dans les lieux publics. Ce qui est une bonne chose dans la mesure où la tabagie menace aussi la santé des fumeurs passifs.
Il existe en revanche une autre loi bien plus ancienne qui interdit également de baiser en public. Et là on ne voit vraiment pas pour quelle raison. Si il existe un risque pour les « baiseurs passifs », on ne voit pas lequel dans la mesure où cette appellation est une absurdité dans les termes (un pédant parlerait même« d’oxymore » et Steevie Boulay de « garcimore »)
Ne serait-il pas plaisant, pour ne pas dire plus, de voir des couples faire l'amour à toute heure du jour et de la nuit sur les pelouses de nos jardins publics, sur les quais de nos gares, sur les places de nos mairies ?
D’autant que ces spectacles seraient, nous l’avons tous expérimenté, extrêmement contagieux, apaisant du même coup les tensions sociales comme nous l’enseignent les Bonobos qui eux, n’organisent pas de tournantes et n’aspergent pas d’essence leurs femelles non consentantes pour les brûler vives !
En fait, l’extraordinaire explosion des webcams érotiques amateurs prouve à quel point nous sommes très proches de ces animaux par ailleurs en voie d’extinction à cause de nous. Finirons-nous par l’admettre et ne plus en avoir honte ? Paradoxalement, dans l’espèce humaine, les périodes de libération des mœurs
correspondent à des apogées sur le plan culturel (les libertins du 18ième siècle étaient des personnages très raffinés) ou à des décadences de fins de règne. Celui de Jacques Chirac étant largement entamé, un début de Bonobisation des Français pour 2007 ne se profilerait-il pas à l’horizon, adressant ainsi un immense message d’espoir aux autres nations dans certaines desquelles il est même interdit de se tenir par la main ou de s’embrasser dans la rue…
On peut toujours rêver… En attendant, à nos blogs !
Vendredi 28 Avril 2006 10 :18 a.m
Objectif : démontrer l’existence du mouvement perpétuel.
Si dans 3 mois le mouvement ci-dessous persiste, tous les espoirs sont permis.
D’autres étapes de 6 mois, un an, 6 ans, voire plus seront toutefois nécessaires pour
que le mouvement perpétuel ne soit plus une simple théorie mais un fait scientifique avéré.
Tous les internautes sont invités à faire part de leurs observations à la communauté scientifique sur ce blog même.
Assise, nue devant la coiffeuse, elle met une dernière touche à son maquillage.
Sa main droite fouille à tâtons le contenu de la trousse et saisit le tube de rouge à lèvres. D’un beau rouge lumineux, il exaltera sa carnation claire et contrastera joliment avec le brun de ses cheveux. D’un geste preste, elle décapuchonne l’objet et, d’un quart de tour, fait surgir la tige onctueuse et brillante. Son visage s’approche du miroir, ses doigts avancent vers ses lèvres qu’elle ouvre en mimant un O presque parfait.
A cet instant précis, le reflet de la glace lui renvoie le regard de l’homme et, sous l’effet de surprise, le rond de sa bouche s’ovalise démesurément. Il se tient debout derrière elle et l’observe. Elle croise le regard mâle: ses yeux ont une expression énigmatique, à la fois rieurs et prédateurs. L’homme dégage sur le côté la chevelure qui cascade en volutes soyeuses jusqu’à mi- dos et pose ses mains sur les épaules fragiles dans un geste enveloppant.
"Et bien qu’attends tu ? " lui souffle t-il à l’oreille : "Allez…mets ton rouge à lèvres".
D’une main soudain intimidée, elle entame le coloriage: tout d’abord bien souligner le V au milieu de la lèvre supérieure : ainsi sculpté, c’est un arc de Cupidon miniature qui se tend entre le souffle et l’émotion. Avec application elle suit l’ourlet jusqu’au commissures et referme le cercle par la lèvre inférieure. Puis, dans une drôle de mimique ses lèvres se pressent l’une contre l’autre et s’ouvrent alternativement sur un envol de baisers fantômes…
Il s’avance, s’empare du tube de rouge et se retourne vers elle, jouant à faire sortir et rentrer le bâton dans sa gaine de métal doré avec une lenteur calculée… Puis il se penche vers la bouche rouge et humide de la femme et y juxtapose langoureusement la sienne comme pour en prendre l’exacte empreinte.
Après plusieurs secondes, l'homme rompt le labial contact, passe sa langue sur ses propres lèvres pour y découvrir d’un air étonné la saveur fraise dont elles sont désormais imprégnées.
« Ne bouge pas, laisse toi faire » lui dit-il en voyant l’air inquiet et perplexe de sa compagne.
Il s’agenouille à ses pieds, menotte délicatement les chevilles de ses doigts avant de remonter jusqu’au genoux dans une caresse qui gaine de soie le galbe des jambes. Puis il écarte avec autorité les cuisses fuselées et s’immisce dans le défilé de l’entrejambes jusqu’au pubis glabre.
Le voilà qui entreprend de colorier par petites touches le clitoris qui devient bouton de rose et vire au corail ; ensuite, c’est au tour des grandes lèvres de se transformer en deux pétales rouge incarnat.
Satisfait de son œuvre, l’homme contemple un instant cette fleur de serre fraîchement éclose avant d’y accoler ses lèvres dans un souffle brûlant.
…Plus tard, il relèvera la tête vers la femme: le rouge du maquillage a migré sur sa bouche:
« J’adore me décalquer à toi » lui dit-il alors dans un sourire enchanté ….
Elise
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