Welcome
Soyez nos complices dans l'érotisme, la tendresse, la poésie, l'humour....
Contact perso: voir "contact" en bas de page
Vous êtes actuellement
à vouloir entrer ...
1Il y a personne(s) sur ce blog
Nimbé d’une aura laiteuse, l’après-midi s’est figé peu à peu. Une gangue de feu cloue la moindre pulsation au fronton de l’été et le sol exhale son haleine ardente en rideau diaphane et vacillant.
Le temps perclus s’englue aux poussières d’une chaleur visqueuse et le vol des insectes a cette pesanteur des existences harassées …
A l’abri des volets clos, la maison dresse des barricades de pénombre.
Dans une folle noria de pales, le ventilateur malaxe un air moite sans parvenir à bousculer la vie en dormance.
Après un dîner frugal, nous sombrons dans une léthargie qui ankylose le corps et garrotte toute pensée.
Un violent coup de tonnerre nous tire de cette torpeur et nous ranime en sursaut, trempés de sueur.
D’un bond, nous voici dehors: tout n’est que grondements, éclairs, fureur.
Sous un ciel glauque strié d’orange, un vent hussard distord le feuillage des arbres dans un sifflement aigu.
Nous regardons, silencieux, cette nature bouleversée qui plie sous le joug des éléments déchaînés.
L’atmosphère électrique exaspère étrangement tous nos sens tendus vers une indicible attente. Puis, le vent s’apaise enfin tandis que les premières gouttes de pluie pilonnent la terre avide.
Debout l’un contre l’autre, grisés par ces fragrances d’humus, nous renaissons à la vie sous une cascade d’eau et d’odeurs vaporisées en particules aphrodisiaques.
Une ivresse étrangère nous subjugue et nous aimante inexorablement.
Sur l’instant même, nos regards qui s’entrechoquent amplifient la fulgurance de cette démoniaque possession.
Nos mains arrachent dans une mue précipitée les vêtements encollés à nos peaux.
Une culbute convulsive nous jette à terre et nous roulons dans l’herbe, soudés l’un à l’autre dans un baiser sauvage.
Ruisselant de pluie, tatoués de boue et griffés d’effluves nous nous vautrons sur le sol détrempé dans la violence corps à corps d’un plaisir primitif aux allures de joute.
Ne subsiste plus que la seule conscience charnelle d’une jouissance abrupte et violente qui, à coups de boutoir insolents, nous propulse rapidement jusqu’à l’acmé.
Nous resterons longtemps immobiles, étendus tels deux gisants : amnésiques de l’ondée, sourds au tonnerre, abasourdis par cet envoûtement né de l’orage.
Elise
Soyez rassurés. Le sondage "Que préférez-vous sur notre blog", toujours opérationel, relève de notre part de la simple curiosité et non d'un souci de réaliser des scores d'audimat qui n'ont d'intérêt que pour les auteurs de sites PAYANTS. Or, le libertinage reste pour nous un plaisir gratuit à partager avec des gens qui pensent comme nous. Bien sûr que vos préférences ont de l'importance mais ce n'est pas parce que les videos arrivent pour l'instant en numéro un que nous n'allons plus faire que cela !
D'autant qu'un certain nombre d'entre vous déclarent ne pas pouvoir choisir parce qu'ils aiment tout…. Rien ne pouvait nous faire davantage plaisir !
Merci en tous cas à toutes et à tous, continuez de réagir par vos votes ou vos commentaires car cela nous motive énormément pour poursuivre ce que nous avons commencé il y aura bientôt un an, le 23 Mai 2005.
En attendant, le 6 Mai dernier, Gilles et Câline (http://gilles40.canalblog.com/) ont eu la gentillesse de nous attribuer deux blogs d'or...Dans l'éventualité d'une prochaine remise des prix, Elise s'entraîne donc ce week-end à gravir les marches, la plus difficile, on le voit, étant la première... Elle a besoin de vos encouragements... "You Cannes do it, Elise !"
C’est un après-midi d’été où les secondes engluées de chaleur se piègent au chant lancinant et monocorde des cigales.
La pénombre de la chambre nous capture dans son oasis de fraîcheur et le lit accueille nos corps emperlés de désir.
A travers les lames des persiennes, la lumière éclabousse de ses striures blondes nos corps de pénombre, dessinant les zébrures d’une nouvelle et éphémère topographie érotique.
Nous nous aimons, d’abord par ces effleurements où la pulpe des doigts lape la moiteur des peaux puis affame les sens semant çà et là, de surprenants frissons au détour de la nuque, sur l’aréole d’un sein ou dans l’anfractuosité de l’aine.
Après des incursions, des digressions, des halètements où les pianissimo, moderato et allegro fortissimo cadencent le ballet de nos corps et rythment les émois de nos cœurs, nous basculons dans l’extase flamboyante.
Heureux et comblés, ma tête abandonnée sur ton torse, tes bras autour de mes épaules, jambes emmêlées, souffles confondus, nous sombrons très vite dans un sommeil sans marges.
Je m’éveille dans une douce torpeur par laquelle le lieu et le temps flottent, approximatifs.Doucement, je me redresse sur un coude et te redécouvre.
Etendu sur le dos, offert aux songes qui te visitent, j’écoute ta respiration douce et apaisée. Dans l’innocence de ce don, je te bois des yeux, me rassasie de toi avec la sensation grisante d’un bonheur volé.Ton visage au repos offre l’apparente quiétude d’une mer étale.
J’avance mes doigts et effleure ta peau dans une lecture en braille qui me parle viscéralement de toi . J’en apprivoise le grain et, d’un index troublé, je suis ces infimes griffures qui, au coin des yeux, ligaturent le temps en gerbes puis ces deux petits sillons reliant les ailes du nez aux commissures des lèvres comme deux passerelles jetées entre le souffle et l’émotion. Et soudain, dans cette proximité pourtant si familière, ton visage se fait énigme: je ne saurai jamais vraiment jusqu’où t’emportent tes rêves ni le souvenir fantôme que tu en garderas …
Et, cette part de mystère qui t’appartient et dont je ne décrypterai jamais les arcanes, ce toi « autre » qui demeure inconnu, c’est aussi celui qui m’aimante si fort …
Novembre 2024 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | ||||||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | ||||
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | ||||
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | ||||
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | |||||
|
Commentaires