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Madame quel est votre mot
Et sur le mot et sur la chose
On vous a dit souvent le mot
On vous a fait souvent la chose
Ainsi de la chose et du mot
Vous pouvez dire quelque chose
Et je gagerais que le mot
Vous plaît beaucoup moins que la chose
Pour moi voici quel est mon mot
Et sur le mot et sur la chose
J'avouerai que j'aime le mot
J'avouerai que j'aime la chose
Mais c'est la chose avec le mot
Mais c'est le mot avec la chose
Autrement la chose et le mot
A mes yeux seraient peu de chose
Je crois même en faveur du mot
Pouvoir ajouter quelque chose
Une chose qui donne au mot
Tout l'avantage sur la chose
C'est qu'on peut dire encore le mot
Alors qu'on ne fait plus la chose
Et pour peu que vaille le mot
Mon Dieu c'est toujours quelque chose
De là je conclus que le mot
Doit être mis avant la chose
Qu'il ne faut ajouter au mot
Qu'autant que l'on peut quelque
chose
Et que pour le jour où le mot
Viendra seul hélas sans la chose
Il faut se réserver le mot
Pour se consoler de la chose
Pour vous je crois qu'avec le mot
Vous voyez toujours autre chose
Vous dites si gaiement le mot
Vous méritez si bien la chose
Que pour vous la chose et le mot
Doivent être la même chose
Et vous n'avez pas dit le mot
Qu'on est déjà prêt à la chose
Mais quand je vous dis que le mot
Doit être mis avant la chose
Vous devez me croire à ce mot
Bien peu connaisseur en la chose
Et bien voici mon dernier mot
Et sur le mot et sur la chose
Madame passez-moi le mot
Et je vous passerai la chose …
Prêtre du diocèse de Paris, chanoine honoraire de l'église métropolitaine de Reims, doyen de la chambre ecclésiastique…
Instant privilégié au cours duquel l'oeil de la webcam devint à nouveau le vôtre...
Fil d'Ariane tendu dans le labyrinthe de la toile où, d'un bout à l'autre de la ligne,
plongées, contre-plongées, travellings, close-ups, transformèrent la vague de désir
en une lame de fond dévastatrice…
C'était ce week-end... lorsque le rideau sur l'écran est tombé, nous nous sommes dit que ce n'était pas pour autant la dernière séance !
Elle s’est levée à l’aube, ravie de cette journée de repos qui lui offre l’horizon profilé d’une totale vacuité. Elle savoure déjà ces heures futures qui n’obéiront qu’à son bon vouloir, dans cette liberté qui est réappropriation de soi à soi.
Loin de l’angoisser, cette parenthèse de silence la réjouit comme le retour espéré d’un vieil ami perdu de vue depuis longtemps.
Matinée de langueurs plurielles : long bain tiède, lecture, musique classique, quelques lignes couchés en confidence sur le vélin, ponctuées de cafés à l’arôme brûlant.
Déjeuner frugal suivi d’une petite sieste dont elle bannit le sommeil afin d’habiter la légèreté de ces instants où l’esprit, libre de toute entrave, vagabonde en parfaite autonomie.
Dans l’immédiateté fulgurante, elle ressent à l’intime de sa chair, l’exigence d’entrer en résonance avec son moi jusqu’à n’être plus que cette vibration étourdissante.
Avec une hâte fiévreuse, elle installe le chevalet, puis la toile virginale avant d’ouvrir un
à un tous les tubes de peinture et d’en déposer les couleurs en éventail chatoyant sur la palette.
Ses doigts entrent en sarabande : d’abord l’esquisse légère dans des tonalités terre de Sienne et, de petites touches en amples glissements, le sujet prend forme.
Entres ombres et lumières, dégradés et rehauts, par cette chair tramée au grain du lin, le nu dont elle enfante, s’anime et, déjà, ne lui appartient plus…
L’empreinte de «son» eau de toilette vient lécher les courbes de son cœur et le contact de «son» baiser chaud dans le cou la halent brutalement hors de sa bulle autistique.
Elle entend «son» rire qui se joue d’elle; ainsi prise sur le fait.
Dans un soupir, elle repose ses pinceaux et revient à la contingence temporelle…
Du bout des doigts, il décrypte l’épiderme sibyllin dans une tendre traque de frissons en ricochets.
Elle frémit sous ses caresses avec la sensation d’être devenue l’incarnation de ce nu apparu sur la toile.
Enigmatique, il saisit un long pinceau large et plat, lesté de bleu Outremer. Le voici qui commence à dessiner des volutes s’enroulant en ressac autour du nombril avant de descendre vers le delta pubien qu’il orne d’une fine dentelle ; éphémère parure vouée à des noces païennes.
Yeux clos, elle écoute roucouler sa peau sous la subtilité soyeuse de l’attouchement.
Une coulée de lave l’enflamme lorsque les soies du pinceau effleurent son clitoris avant de s’immiscer, impudiques, entre ses lèvres.
Par un lent mouvement de va et vient, il en taquine la fêlure et courtise en arabesques le renflements du calice féminin qui s’ouvre et exsude de liquoreuses sécrétions.
Son corps se change en houle gémissante et ses bras se tendent dans une supplique qui appelle à la communion l’autre corps; mais ses mains ne happent que le vide.
Lui, reste à distance, poursuivant le supplice avec une application dont la dextérité n’a d’égal que le raffinement.
Furieuse et ravie, elle est à sa merci.
L’homme cisèle cette flânerie sensuelle à travers les méandres intimes jusqu’à la perfection de la touche finale.
Funambule fragile, suspendue entre ciel et terre, elle oscillera longtemps sur le fil tendu d’un plaisir perpétué.
Un glissement sans fin, un feulement, puis un tressaillement de tout son être et elle bascule dans l’extase fauve.
Fier de son œuvre de jouissance, il la ranimera d’un baiser et lui chuchotera, taquin :
« Tu vois, je suis aussi artiste à ma manière ! »
Elise
Les USA exigent aujourd'hui pour l'entrée dans leur territoire un passeport biométrique. Les différentes photos de votre visage devant figurer numérisées sur une puce sont soumises à des règles de cadrage tellement précises que leur réalisation devient un véritable calvaire, même pour des photographes professionnels.
Ne serait-il donc pas plus simple d'installer dans les aéroports un détecteur de faux touriste, sur le même principe qu'un détecteur de faux billet ?
Je viens de mettre au point dans mon garage le prototype d'une telle machine et je l'ai testée sur moi.
On y voit très clairement que je suis un authentique touriste à la présence de poignées d'amour…. Rappelons en effet que le faux touriste, c'est-à-dire le terroriste, possède à la place une ceinture d'explosifs.
Je reste à la disposition du FBI pour monnayer le brevet….
Marc
Selon un récent sondage, tous sexes confondus, deux êtres humains sur dix n'éprouveraient jamais le moindre plaisir avec leur partenaire… d'où l'apparition d'une nouvelle tribu: les asexuels.
Et pourquoi ne ferions-nous pas un don d'orgasmes pour venir en aide à ces populations frustrées ?
Bien entendu, par souci d'éthique, l'anonymat sera toujours respecté et la receveuse ou le receveur d'orgasmes gardera les yeux bandés pendant toute l'opération.
Accorder un peu de son temps libre à nos frères et à nos soeurs sexuellement frustré(e)s, quoi de plus magnifique ? Alors que le don d'organes, également respectable, ne peut s'effectuer qu'une seule fois et post mortem, le don d'orgasmes, lui, peut se répéter un nombre incalculable de fois et procurer au donneur lui-même un ou plusieurs orgasmes au point parfois de ne plus savoir qui donne et qui reçoit !
Les donneurs et donneuses intéressé(e)s, peuvent d’ores et déjà s'inscrire sur notre blog en joignant à leur candidature une lettre de motivations accompagnée d'une photo de leur choix.
Les candidat(e)s accepté(e)s recevront dans les meilleurs délais une carte officielle vierge à télécharger, à imprimer et à remplir. (exemple ci-dessous d’un premier volontaire)
Ils/elles seront alors convoqué(e)s selon les demandes dans une certaine chambre 203 que nos habitués connaissent pour y effectuer leurs premiers dons à des personnes jusque là anorgasmiques.
Comme dirait Bernard Holz : " Mobilisez-vous ! "
PS: Etre suffisamment prétentieux ou suffisamment naïf pour croire que nos divers partenaires ont tous été comblés par notre savoir-faire est évidemment la condition sine qua non pour devenir donneur ou donneuse d'orgasmes !
Mon cœur : tu m’as souvent dit ton regret de ne pouvoir être, l’espace de quelques heures, une femme. Plutôt, devrais-je dire « Cette » femme, apte à éprouver plusieurs orgasmes successifs avec la même extravagante intensité lubrique.
Je te suis infiniment reconnaissante de braver à la fois l’interdit mâle et l’Omerta masculine en te révélant ainsi : dans cette dimension humaine qui se moque du sempiternel duel homme/femme savamment orchestré par quelques irréductibles machos et tout autant de stupides Amazones autarciques.
Ta confidence m’a tant bouleversée qu’elle m’a plongée dans une réflexion dont je viens ici, te dévoiler le pari fou : te faire ressentir le plaisir au féminin, dans sa spécificité organique tout autant que dans sa duplication inaltérée.
Je veux que tu deviennes –l’espace d’une nuit ou d’une heure – non seulement mon ventre, mes seins, mes hanches et tout mon corps bouleversé mais que tu sois ce cri arraché aux entrailles, cette dérive infinie, cette perdition des sens scandée comme autant de « petites morts » que je te ferai vivre sur tous les modes et tous les tempos.
Je veux que, dans une incorporation parfaite, tu habites en absolu la sensation et le ressenti non de la femme que je suis mais de ce qui me dépasse : la féminitude.
Je rêve d’aborder ta voie secrète, de prendre ton intimité au défilé sombre de tes reins, pour t’investir, t’habiter, te posséder encore et encore jusqu’à déverser en toi ma virtuelle semence.
Je veux te brûler à l’acier rougi de mon désir, ciseler cette dague entre langueur et brutalité, tendresse et bestialité afin que tu la sentes d’abord t’assiéger puis, irréversiblement te pénétrer, te déflorer, te conquérir, te convertir, te transmuter avant qu’elle ne te cloue enfin au pilori de la jouissance concave.
Alors seulement, il te sera donné de ressentir au plus profond, incrustés jusque dans la mémoire cellulaire, les stigmates indélébiles de la double possession invasive du cœur et du corps confondus.
Mais vois-tu, mon amour, la Nature stupide a planifié les fonctions à défaut des rôles et, à mon grand regret, je ne pourrai jamais parachever l’investiture en t’engrossant …
Je te promets l’ouragan, la foudre, l’incendie, le séisme et la folie aboutie de noces barbares.
Je te prédis l’autre part de toi réconciliée : ton Anima
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