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‘’Il est revenu le temps du muguet
Comme un vieil ami retrouvé
Il est revenu flâner le long des quais
Jusqu'au banc où je t'attendais
Et j'ai vu refleurir
L'éclat de ton sourire
Aujourd'hui plus beau que jamais
Le temps du muguet ne dure jamais
Plus longtemps que le mois de mai
Quand tous ses bouquets déjà se sont fanés
Pour nous deux rien n'aura changé
Aussi belle qu'avant
Notre chanson d'amour
Chantera comme au premier jour ''
Francis Lemarque
Les aléas de la vie ont fait que nous ne nous sommes pas vus -même pas touchés du bout des cils - depuis plusieurs semaines.
Seules, nos voix se frôlent au téléphone avec cette pudeur singulière de jouvenceaux qui n’osent se dire ni l’amour, ni le désir impatient qui les porte l’un vers l’autre.
Enfin, voici venu le jour des retrouvailles : celles que nous fantasmons dans ces limbes de solitudes dissociées, celles dont nous rêvons en parallèle au secret de la nuit.
C’est un hôtel discret situé à la périphérie de la ville. De taille modeste, il niche dans les coteaux qui dévalent en cascades de verdure vers les berges du fleuve.
Un long couloir étroit et sombre et, tout au fond, un rai de lumière qui biffe le sol tel un paraphe d’or dans la pénombre. Il happe mon regard et guide mes jambes tremblantes jusqu’à cette porte derrière laquelle tu m’attends.
Le cœur battant et le souffle court, j’écoute le silence bruissant qui me parle de toi, là : si lointain et si proche à la fois, dissimulé à ma vue par une mince cloison de bois…
D’étranges sensations bousculent tout mon être.
Je voudrais crier la joie libératrice, je voudrais chanter la renaissance mais seul, le frémir de ma chair bouleversée noue ma gorge.
J’entends la rumeur sulfureuse du désir monter en moi et le trouble poignant des amours clandestines.
Instinctivement je hume ta présence, je guette ton souffle et j’écoute cette part de moi-même qui respire par toi.
Encore quelques secondes avant de pousser la porte : le temps de ré apprivoiser l’image de ton corps à fleur de mémoire, celui de m’enivrer de l’odeur de ta peau.
Juste le temps d’un soupir pour sentir sur mes lèvres le goût salé de tes baisers et la coulée de miel de tes mains qui se posent sur moi.
J’entrebâille la porte et dans la fulgurance de l’instant, nos regards se croisent,
nos cœurs se capturent , nos corps s’aimantent.
Une singulière euphorie de passion et de fracas nous submerge.
La vie exulte et c’est le monde entier qui chancelle dans le tumulte de notre étreinte …
( Elise)
Beaucoup de scenarii possibles pour notre prochaine
video mais nous n'en sommes
pour l'instant qu'aux repérages
A force de nous mettre des radars et des caméras de surveillance partout, arrivera un beau jour où il n'y aura plus de
place.
Par ailleurs, comme nous le serinent les écologistes, l'eau deviendra un produit de plus en plus rare et il faudra donc la rationner
!
Des techniciens assermentés seront alors chargés d'installer une caméra dans votre salle de bain et vous ne pourrez vous y opposer car ce sera la loi.
Une caméra qui vous flashera si vous dépassez le volume d'eau autorisé pour une simple douche, les bains ayant été interdits depuis
longtemps.
Les amendes pourront atteindre plusieurs milliers d'euros selon la quantité d'eau "gaspillée".
Petit voyage dans le futur, cap sur 2030 !
"Nom de Zeus, Marty, c'est Marc, il vient de se faire flasher !"
Comme une éphémère insouciance
Loin de la frénésie
Une houle d’amnésie
Une petite anesthésie
Une douce paresse
Alanguie en caresse
Une errance entre hier et aujourd’hui
Une confluence où même la vie s’oublie
Alors qu’un arrière goût de paradis
Vient bercer l’innocence
Dans l’insolence
D’une belle indolence
( Elise)
Quand ma mémoire s’effilochera
En brumes de silence et de froid
Quand mon regard se voilera
A force de s’user sur une photo sépia
Quand je ne percevrai plus
Que l’écho lointain de ta voix
Mon corps, lui, jamais n’oubliera
De tes mains, l’ombre diaphane
Et la messe profane
Par-delà le temps
Cette mémoire de chair perdurera
Et, comme un vieux rêve
Sans fin ni trêve
Elle me hantera…
(Elise)
Je te veux
A cru
Tout à moi.
Viens te planter profond
Généreux en ma terre.
Viens!
En dévastateur
Laboure mes entrailles
À faire germer ma peau
Regarde.
Je suis là
Nu devant tes yeux.
J’ai au ventre un miracle de chair désirante.
Tendu
Dressé
Gonflé
Il n’est jamais aussi dur que lorsqu’il est doux à l’extrême
Prêt à s’aboucher à tes flancs
Qui déjà s’inondent.
Là
Où le ciel épouse la Mer
Là
Où le vent secoue la Terre
Ivres des éléments
En osmose
Hors du temps
En suspension
A faire jaillir dix mille laves
Des cratères de la passion
Nous renaîtrons ensemble
Dans le creuset de nos orgasmes »
Extrait de: Harmonieuses épousailles
Marion Lubreac et François d’Alayrac
Je t’espérais comme on attend une pluie d été…
Lorsque tes lèvres se sont posées dans ma nuque, c’est mon corps tout entier qui a bu ton baiser : une soif étanchée et une étrange fièvre inoculée simultanément.
Alors j’ai compris que ce premier baiser me libérait autant qu’il me clouait à ta loi.
D’abord, ton souffle appesanti au nid soyeux derrière l’oreille dont toi seul connais le secret et l’emprise aphrodisiaque puis les pointes de mes seins érigées comme deux accents circonflexes sous la ponctuation espiègle de ta langue…
Tes lèvres qui s’amusent à semer ça et là les germes frivoles du désir dans une flânerie faussement distraite.
Les sillons du plaisir embrasent mon ventre lorsque ta bouche décalquée à ma peau glisse lentement pour flirter avec la moiteur de l’aine.
Et ces milliers de frissons qui creusent mes reins dans une houle irrésistible cherchant désespérément l'hyménée de l’eau et du feu.
Mais tu feins d’ignorer la supplique de ma chair palpitante et ton visage se dérobe soudain à ma vue…
Tes mains emprisonnent mes chevilles et, sous les menottes de tes doigts tu figes le temps
dans l’attente exaspérée.
Ainsi ai-je appris l’obscure frustration, éprouvé toute la profondeur du désir ; là même où la soif prend sens ; à la fois dans les entrailles du corps, les battements du cœur et les aspirations de l’âme.
Ainsi ai-je appris l’extraordinaire ultérieur et le flamboiement de la délivrance ultime.
Ainsi sois tu,
Mon supplice et mon accomplissement
Mon refuge et ma croix
(Elise)
Tu m'as dit :
Je pense à toi tout le jour
Mais tu penses moins à moi qu'à l'amour
Tu m'as dit :
Mes yeux mouillés qui ne peuvent t'oublier
Restent longtemps éveillés
Lorsque je me couche
Mais ton coeur est moins grisé qu'amusé
Tu penses plus au baiser
Qu'à la bouche
Tu ne te tourmentes point
Tu sais sans chercher plus loin
Que nos joies sont bien les nôtres
Mais l'amour est un besoin
M'aimerais-tu beaucoup moins
Si j'étais une autre ?
Paul Géraldy
"Doute"
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